Des pleurs que des pleurs

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Une nouvelle journée commence. J'arrive au collège en retard. Je toque à la porte de la salle de classe de madame Farly, prof d'anglais. Je me sens déjà épuisée par cette fraîche journée d'automne.

" Bonjour, dis- je en baissant la tête le plus possible, excusez -moi."

La jeune professeure s'approche de moi.

"Tu as un problème Louise ? Tes anciens professeurs ne m'ont jamais dis que tu arrivais en retard. Tu es sûre qu'il n'y a rien ?"

" Non... Aucun problème madame..."

" Bon d'accord, prend place à côté de Lina."

Cette professeure m'a l'air de vouloir être très proche de ses élèves.

" C'est toi qu'on appelle madame orthographe?" me demande ma voisine.

Et d'un seul coup, je repense à tout mes malheurs:

- à l'école primaire, j'étais anorexique et tout le monde se moquait de moi et me surnommait "asperge" ou " haricot vert" ou "spaghetti".

-lorsque ma seule et meilleure amie m'a laissé tomber pour un mec qui l'a quitté deux mois plus tard.

-la mort de ma mère.

-les insultes de mes camarades depuis l'année dernière à cause de ma différence mentale.

Je pris ma tête dans les mains et me mis a pleurer toute les larmes de mon corps. Toute la classe me regardait avec un air d'incompréhension. Madame Farly s'approche rapidement de moi et s'abaisse à ma taille.

" Louise?! Mais qu'est ce qu'il t'arrive ma grande ? Viens avec moi dans le couloir."

Je pense d'abord refuser mais j'accepte.

" Louise ! Parle moi ! Je veux t'aider ! Si tu ne veux pas me parler à qui veux tu le faire ?"

" Personne" je répond en séchant mes larmes.

" D'accord, je respecte ta volonté. Reste dans le couloir cinq minutes, si tu veux, tu rentreras quand ça ira mieux."

"Driiiiiiiiingggg", c'est la sonnerie de la fin des cours. J'attrape mon sac et range mes affaires de technologie. Je marche tranquillement, rêveuse, vers la sortie du collège. Quand tout à coup, mes pensées furent imterompues par des cris" Loulou! Loulou!" J'ai reconnu sa voix, c'est Adam, un garçon de la bande des débiles. Je marche plus vite pour lui échapper. " Alors, Loulou, ta petite maman chérie te manque !" Je me retourne, fais tomber mon sac par terre, et serre mes poings. Je m'élance et le frappe en plein ventre. Il recule et étouffe un petit cri de douleur. Il serre à son tour les poings mais je reste immobile, impossible pour moi de bouger une jambe. Je réussis à tourner la tête et je vois qu'autour de nous, s'est former un groupe de personne. Je vois le poing d'Adam s'approché à grand pas, il est maintenant trop tard pour l'éviter.

Je ne vois plus rien, il fait tout noir, j'entends des cris horrifiés autour de moi.

" Louise ! " interpelle une voix qui m'est familière. Adrian.

Un amour impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant