PDVLexie
J'étaistoujours au sol dans un état pitoyable. Chaque mouvement que jepouvais faire me faisait atrocement souffrir. Même respirer étaitune véritable torture, la seule chose qui pouvait me soulager,était, et c'est malheureux de le dire, la mort. Je sentais mes os sedissoudre, mes chairs bouger de façon anormale. La seule chose quej'étais capable de faire sans trop souffrir était d'entendre,d'entendre la panique de Drew, qui hurlait à son père ou aumédecin. Je le sentais aussi tendue qu'un arc prêt à décocher uneflèche. Le voir dans cet état me faisait mal, certes moins que moncorps en ce moment mais le voir comme ça me brisa et me donna laforce une force que je ne pensais pas connaître, une force qui pourmoi n'existait que dans les vieux et poussiéreux contes de fées. Jebougeai non sans grimacer, mon bras et posai délicatement ma mainsur mon ventre. Une chaleur douce et agréable me parcourut etatténua la douleur, jusqu'à la transformer en une simple migraine.Puis alors que je commençais à me relever doucement pour éviter deréveiller cette douleur, un voile de lumière passa devant mes yeuxm'empêchant de voir bien clair. Puis le voile se dissipa et setransforma en un flash, je ne sais pas exactement ce que c'étaitcomme flash mais c'était trop lumineux pour que je puisse garder lespupilles ouvertes.
Lorsqueje rouvris les yeux ma vision était revenue à au normal, j'observaid'abord mon corps, après tout, il y a quelques minutes j'étais ausol incapable de faire le moindre mouvement sans me mettre à crierde douleur. La douleur me faisait pensait à une personne quis'amusait à me donner des coups de marteau sur tout le corps en meperforant de milliers de petites aiguilles mais lorsque jem'inspectai, rien, je n'avais ni marque, aucune trace ne pouvaittémoigner de ce qui venait de se produire. Je décidai de relever leregard vers les trois hommes qui s'étaient arrêté de s'hurlermutuellement dessus. Andrew avait les mains sur les épaules de sonpère comme s'il l'avait secoué comme un bananier. Le médecin luisemblait vouloir intervenir entre les deux hommes mais il faut avouerque c'est dur d'intervenir entre deux démons aussi puissant que cesdeux-là. Tous les trois me regardaient comme on regarde un dragonjouer avec un pégase.
-Quoi ?
Ilsne daignaient toujours pas me répondre et il faut avouer que lapatience n'est pas l'un de mes points forts.
-Eh oh ! Je vous parle les trois poissons rouges !
Ilssursautèrent tous les trois en même temps comme-ci ma réplique lesavait piqué.
-Lexie... Tu as... Enfin... Je...
-Ce que le docteur cherche à dire...
-C'est que tu as les yeux violets aux reflets turquoise ! Finissaitenfin Andrew en coupant la parole à son père.
Commepur et simple réflexe je rigolai. Pas un rire joyeux non, plutôt unrire nerveux et paniqué. Mes yeux ont changé de couleur . C'est uneblague, une blague de mauvais goût j'espère. Je tournai lentementmon regard vers le grand miroir de la salle de bain en espérant voirmes yeux rouge sang habituel. Mais, non, je tombai sur des yeux quiavaient effectivement un aspect assez étrange, même curieux. Ilsétaient bien violets mais pas un violet sombre, non un violet plutôtvif, avec certains rayons de turquoise. Clairement j'avaisl'impression d'avoir un arc-en-ciel allant du vert au violet enpassant par le bleu. Je peux pas dire que c'est moche, parce que non,je pourrais passer ma journée à observer la nouvelle couleur de mesyeux, pas que je sois narcissique ou autre, non. Ce n'est juste que,c'est... Perturbant, étrange, a coupé le souffle ? J'ail'impression d'être l'héroïne d'un de ces débiles romances desannées 2000.
Mon regard désormais violet, descendit le long de ma silhouette pour voir, s'il n'y a pas autre chose qui a changé chez moi. J'ai toujours mes cheveux, mon nez, ma bouche, ma poitrine, ma graisse -Malheureusement-. Mais lorsque mon regard descendit sur mon ventre un détail me perturba. Mon ventre, mon ventre a changé, il est plus petit qu'avant, il a changé, donc mon bébé à lui aussi changer ! Paniquer je me tournai vers les trois poissons qui n'avaient toujours pas bougé. Je posai les mains sur mon ventre et criai ou chuchotai, je ne sais plus.
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Amour Démoniaque {Correction&Réécriture}
ParanormalLorsqu'on vous traite comme le vilain petit canard et qu'un jour vous êtes accusé d'une horrible trahison et d'une guerre qui n'en est pas vraiment une, comment réagiriez-vous ? Elle, elle l'a plutôt bien pris, elle était enfin libre et c'est tout c...