Amour Démoniaque {Correction&Réécriture}

✔ Partie 1 : Chapitre 14 ✔

Monpère, mon géniteur, celui qui m'avait abandonné et avaitreconstruit sa vie sans demander de mes nouvelles se tenait derrièremoi, et au moment où j'étais heureuse il apparaît comme une fleuret gâche mon bonheur, si ça se trouve c'est lui qui a dévoilé lessurnaturels aux mortels et qui m'a fait porter le chapeau pour sedébarrasser de moi et de ma mère, les larmes me montaient aux yeux,j'étais toujours dirigé vers mon dragon qui me regardais avectristesse, j'étais sur le point de craquer jusqu'à ce qu'on metouche l'épaule, mon organisme réagi pour me protéger sans que jepuisse contrôler; mes ailes, mon corps, mon auréole retrouvèrentleur place sous le regard de tout le monde, et lorsque j'ouvris lesyeux. Andrew se tenait devant moi et me tendais les bras, je me jetaidedans, je ne voulais pas le voir, il m'a abandonné !Au moment oùAndrew commença à marcher avec moi contre son torse j'entendis savoix.

-Alexis, tu...

Jeme dégageai des bras de celui en qui j'ai le plus confiance et meretrouve face à cet homme immonde qui me donna juste envie de vomir.

-Ne m'appelle pas comme ça, non, ne m'appelle pas tout court,continue à vivre ta vie comme si je n'existais pas !

-Alexis...

-Ne m'appelle pas comme ça ! Dis-je en hurlant

Etcomme d'habitude quand je m'énerve toute ma force fait surface etcette fois-ci tout étais sortie, mes larmes couler, j'avais explosépour de bon. Andrew qui, quelques minutes plus tôt se tenait à côtéde moi était maintenant loin, les deux dragons avaient la têtebaisser comme tous les familiers présents, les gardes aux avaientdisparu les seules encore debout et à la même place était mongéniteur et le père de Drew qui souriait. J'en avais marre, ilfallait que je me défoule.

-Tu oses venir me parler alors que si je n'étais pas venue, tu neserais pas venue à ma rencontre. Je ne savais rien de toi,toi, monsois disant géniteur, alors non je ne vais pas être gentil avectoi, je vais être la pire des garces, tu désirais m'oublier, nejamais me revoir ? Bien alors continue, et considère que nousn'avons aucun lien de parenté !

Jevenais de lui cracher à la figure une partie des sentiments quej'avais ressenti pendants tous ces années et je dois avouer que çafait un bien fou ! Je regardai derrière moi pour voir Andrew se réavancer, il me prit par les épaules et il ouvrit les portes du grandchâteau. Andrew m'emmena dans les couloirs de cette énorme bâtisse,après avoir monté énormément de marche, tourné à de nombreuxangles, nous arrivons devant une grande porte, il l'ouvrit et devantmoi se trouvait une magnifique chambre au style victorien, noir etrouge avec des instruments de musique, je me tournai vers Drew, quime regardait en souriant.

-Voilà notre chambre, Princesse !

-Notre, qui a dit que je voulais partager une chambre avec toi ?

-Mon petit doigt !

Jesoupirai et m'avançai dans cette magnifique pièce, je m'avançaivers les instruments et quand mon regard se posa sur un piano vernis,je ne prêtai plus attention à Drew et m'installai, j'ouvris lecouvercle et commençai à appuyer sur des touches au hasard pourenfin commençait un morceau assez connu : Hope. Pendant que jejouais je ne m'étais pas aperçue des larmes qui venaient des'échapper de mes yeux mais une main vint les essuyer. Andrew setenait à côté de moi et me regardais jouer, je finissais monmorceau et resta assise devant le piano, Drew me prit dans ses bras.Je me lâchai dedans et pleurai à chaude larmes, il fallait que çasorte.

Uneheure plus tard, nous étions sur le lit et mes paupières étaientcloses, j'étais en train de somnoler tellement que quand il me parlaje ne savais pas si c'était réel ou juste le fruit de monimagination mais je sus quand il déposa ses lèvres sur mon fronttout en murmurant des paroles dont jamais personnes m'avaient dit, jesus que c'était réelle, ces trois petits mots on fait fondre lamuraille que j'avais construite, ces trois petits mots ont réchauffémon cœur qui n'était fait que de pierre, ces trois petits mots quej'avais un jour espéré entendre venaient d'être murmuré : Jet'aime...

***

Jeme réveillai seul dans le grand lit, il faisait noir, quand jeregardai l'heure sur mon téléphone je m'aperçus que j'avais dormitoute l'après-midi et que j'avais par la même occasion raté lerepas et que c'est pour cela que mon ventre cria, non, hurla qu'ilavait faim, je sortis de la chambre en laissant mes pieds me guidait.Cela devait faire 20 minutes que je marchais et je ne savais plus oùj'étais et ni quel chemin prendre, en clair j'étais paumé ! Maispar je ne sais quel miracle j'entendis au loin des voix, je medirigeai vers ces voix mélanger, pour finalement me retrouver devantune grande porte, j'ouvris la porte et découvris, Drew, son père,mon géniteur, Ashton, Jake, Steven, Joshua et d'autres dont je neconnaissais rien, tous furent surpris de me voir arrivé, je reportaimon attention sur Andrew qui me regardait noir, je me frottai lesyeux et m'avançai vers lui mais un courant d'air me fit frissonneret en une seconde je me retrouvais à projeter contre un lit, quin'est autre que mon lit qui se situe dans ma chambre, quand je vis lapersonne qui m'avait ramené ici, je fus étonné de voir Andrewdebout entrain de m'observer.

-Tu te rends compte commet tu me donnes envie de toi !

-Hein ?

Jene comprenais pas tout dû au manque de sommeil et à la faim qui merongeait mais quand je me redressais je vis que j'étais juste ent-shirt qui s'arrête au milieu de mes fesses, je remontai mon regardvers Drew et essayai de parler mais il m'interrompit.

-Tu n'imagines même pas à quel point j'ai envie de retourner danscette salle et de leur percer les yeux et de tous les buter même monpère, ils ont vu ma femme se promener à moitié nue devant eux,avec un air adorable sur son visage endormi, Lexie tu n'imagines mêmepas comment j'ai envie de te faire l'amour !

Jeme redressai et clignotai des yeux tout en me relevant du lit et enm'approchant de Drew, je l'embrassai en me m'étant sur la pointe despieds, il répondit à mon baiser tout en me soulevant pour m'amenerau lit tout en continuant ses baisers, qui descendaient le long de mamâchoire puis de mon cou mais arrivé à la naissance de ma poitrineil s'arrêta et me fixa pour me demander mon consentement, pour touteréponse je pris sa nuque entre mes doigts et l'attira fermementcontre moi, et je l'embrassai avec une fougue dont je ne m'imaginaispas capable, il continua à embrasser ma peau. Moi je lui tirais lescheveux ou lui caressais le dos. Nos vêtements quittèrent nos corpsun par un pour que nous finissions totalement nue, il m'observait etm'embrassais, avec une douceur dont je ne l'aurais pas penser êtrecapable de faire, pour une fois je pouvais vraiment le dire : j'étaisau paradis et je me sentais bien, grâce à Andrew j'étais enfinbien dans mon corps ! Nous avons passer la nuit a apprendre àconnaître chaque reliefs et grain de la peau de l'autre, ce fut unmoment remplie de tendresse mais aussi d'envie.