Amour Démoniaque {Correction&Réécriture}

✔Partie 2 : Chapitre 24✔

PDV Lexie

Nous étions enfin de retour en Enfer. On peut clairement dire, ce n'est pas trop tôt ! Mais nous n'avions même pas eu le temps de déballer nos bagages, l'heure n'était pas au repos et à la plaisance. Il était d'échafauder un nouveau plan, car pour le moment on ne peut pas dire que nos plans ont été d'une grande utilité, sauf le dernier que j'ai mis en place grace a beau papa et belle maman, mais sinon tout le reste est aussi merdique que la gentillesse de Mika, c'est-à-dire pourrie. 

En plus de cela moi et Andrew avions décidé de rattraper le temps perdu lors de mon enlèvement et lorsqu'il s'est rendue volontairement afin qu'on gagne et qu'on fasse un soulèvement dans le gouvernement humain. Pendant tout ce temps-là, notre bébé grandissait en moi, je devais en être à 5 mois, et de ce que j'ai compris j'arrive bientôt à terme, je sais pas si ça doit me rassurer ou me terrifier. D'un côté, nous serrons parents dans moins de deux semaines et d'un autre, la guerre n'est pas finie, on ne sait même pas ce que l'avenir peut nous réserver et c'est ce qui me terrifie le plus car, dans mon ventre grandissait aussi le futur ou la future dirige(e) des enfers donc un potentiel cible pour les attaques ennemies en plus du fait que les anges veulent mon bébé. Des fois j'arrive à oublier le fait que nous soyons en guerre mais ces moments se font de plus en plus rares de mon point de vue, et ça a mon plus grand regret.

***

Je tournais et retournais en rond dans le lit, une douleur effroyable m'empêchait de tomber dans les bras de Morphée. J'avais mal dans le niveau de l'abdomen, j'avais la désagréable impression qu'un ogre s'était assis sur moi et soulevait des poids en rigolant, autrement dit, il me broyait les os et me provoquait une douleur insoutenable, mais rien, ni ogre ni poids. J'étais seule dans mon lit avec Andrew qui, je suppose dors

Ah non il ne dort pas. Drew venait de se tourner vers moi et me regarda avec ce regard inquiet, il posa délicatement la paume de sa main sur mon front afin de vérifier si je n'ai pas de température, il poussa je suppose un juron et secoua la main et je rendis compte que je n'entendais plus, j'avais eu envie de hurler mais il m'était impossible de crier. J'étais devenue sourde et muette avec en plus une douleur effroyable qui parcourait tout mon corps. Et dire que j'étais revenue en Enfer pour me reposer et non pour souffrir le martyre comme en ce moment même... Puis soudain je compris ce qui se passait. Le bébé bouge et par la même occasion me détruit les cotes et la colonne vertébrale rendant désormais le moindre mouvement impossible pour moi puis soudain je toussai et crachai du sang, ne me dites pas que je vais mourir parce que mon bébé se prépare à naitre ! Ce bébé aura au moins la satisfaction de m'en avoir fait des vertes et des pas mûrs et moi je trouve les moyens de faire de l'ironie alors que je suis en train de crever...

Je me sentis soulevé dans les airs, puis je me retrouvai collé à un torse qui ne m'était pas inconnu. Andrew me portait comme on porte un marié ou même une princesse, il courra dans les couloirs du château et ce n'est que lorsque je sentis un courant d'air sur mon bas de pyjama que je compris enfin, je venais de perdre les eaux et c'est pour cela que l'air était froid et que le bébé s'était retourné dans mon ventre. Mon mari me déposa sur un fauteuil qui ressemblait à ceux que l'on peut trouver chez les dentistes mais celui-ci la avait en plus deux accoudoirs ? Pour pouvoir poser les jambes afin de faciliter l'accouchement car oui a été dans une salle d'accouchement autrement appelé salle de travail.

Lorsque je suppose être une aiguille me perfora la peau et déversa son produit dans mes veines je pus enfin redevenir maître de mon corps, tous mes sens perdus revinrent à moi, je pus de nouveau bouger, entendre te je suppose parler. Je redressai la tête et remarquai que j'étais bien dans une salle de travail mais qu'il y avait une bonne vingtaine de personnes, toutes des femmes en blouse blanche avec des charlottes, des gants et des masques j'avais l'impression de regarder cette série qui passait à la télé dans les années 2000, une série de médecins qui passait leur temps à coucher ensemble à sauver des gens ou à les faire mourir et ont créé des embrouilles. Sauf que cette fois-ci j'étais l'actrice qui jouait la patiente et que c'était pour de vrai.