I'm Back -Harry Styles Fan Fic-

Chapitre 26

Cela faisait trois jours déjà que j’étais dans cet hôpital, refusant toute visite, je voulais rester seul. Seules les infirmières entraient dans ma chambre pour changer mes pansements, les médecins me disaient que j’avais pour quelques mois d’obscurité absolue. Il me demandait chaque jour qui serait la première personne que je  voulais voir à mes côtés, mon cœur répondrait Harry, sans réfléchir et sans distinction. Mais aujourd’hui, je suis seul, plus que jamais seul, et c’était un choix personnel. Je ne répondais donc pas, il n’insistait donc pas, et me reposait la question chaque jour, essayant de me faire sortir le moindre petit mot, mais je restais à la fois dans l’obscurité, mais aussi dans le silence. Quand les infirmières ne sont pas là, j’entends seulement le bruit des machines se trouvant dans ma chambre, ou le bruit du vent effleurant le feuillage des arbres, ou les volets de mes fenêtres. Je pouvais marcher, à l’aide d’une cane que m’avait donné les médecins, mais je n’avais encore jamais essayais. J’attrapai donc la cane qui je savais était posé juste à côté de mon lit. Au moment où mes pieds touchèrent le sol, ne supportant pas mon poids, après si longtemps sur un lit, je m’effondrai sur le sol. M’entendant crier, les infirmières accoururent vers moi, sentant leurs mains se poser sur moi, je sentis mon corps se crisper.

-Laissez-moi !

Elles ne m’écoutèrent pas et essayaient encore de me relever.

-Lâchez- moi ! Craie-je

Je les sentis s’éloigner de moi, mais elles étaient toujours là, je suppose à me regarder, à se demander quoi faire. Alors ma vie était donc devenue ça ? Un cauchemar ? Je ne peux même pas sortir de mon lit sans me faire mal, sans m’effondrer sur le sol et avoir besoin d’aide.

-Mademoiselle, nous pouvons vous aider à remonter sur le lit ! me proposa une des infirmières.

-Non, je veux le faire seul, je peux le faire !

Je pris quelques secondes pour reprendre mes esprits, mais yeux pleuré, je sentais mon bandage s’humidifier, mais je ne pouvais m’en empêcher. C’est personne avait réussi à faire de ma vie un véritable enfer, de même que celle d’Harry, et de Keth. Pourquoi ? Je voudrais juste savoir pourquoi il faisait ça ? Je voudrais des réponses, je ne veux plus vivre dans le flou, je veux vivre de vérité, de souvenir bon ou mauvais, mais je veux savoir. Je posai une de mes mains sur le sol froid, qui me fit parcourir un frisson intense dans tout le corps. L’autre main, sur le rebord du lit en fer. J’entendis la canne tomber sur le sol, je pris toutes les forces dans mes bras et retomba sur  le sol. Les infirmières ne virent pas vers moi, mes bandages devenaient de plus en plus mouillé de par mes larmes, je n’arrivais pas.

-S’il vous plait… J’ai … J’ai besoin de vous…

Elles ne dirent pas un mot, elles m’aidèrent à remonter sur le lit et me couvrirent avec la couverture.

-Ou voulez-vous que je pose la cane ?

-Prenez la avec vous, je n’en ai plus besoin…

Elles sortirent de la chambre, sauf une.

-Vous allez guérir, ne perdez pas espoir mademoiselle.

-Merci… Mais aujourd’hui, je n’ai plus aucun espoir, que ce soit pour ma vus, ou pour quoi que ce soit.

-Quelqu’un est devants la porte, une femme brune, puis-je la faire entrer ?

Une femme brune ? Ça devait être surement ma mère, je ne pouvais tout de même pas lui refuser l’entrer à elle.

-Oui bien sûr.

J’entendis la personne entrer et fermer la porte derrière elle.

-Bonjour maman.

-Je ne suis pas ta maman.

Cette voix ? Non ce n’étais juste pas possible.

-Qui est là ?

-Tu le sais très bien Anna !

-Mais…

-Mais quoi ?

-Cette voix, si douce, je voudrais que ce soit une personne, mais ce n’est juste pas possible.

-Tout est possible Annie, tu le sais aussi bien que moi !

- Annie, une seule personne m’appelait comme ça !

-Oui je sais, et cette personne c’était moi !

-Donc c’est bien toi Keth ? Dit moi que c’est toi, je t’en supplie !

Je me mise à pleurer, de plus belle, les larmes inondé mon visage même à travers le bagage. Je sentis une main caresse mon visage.

-Oui, c’est bien moi Anna, c’est moi, je suis là !