Un été à Paros [Terminé]

Chapitre 12 : Diner, ballade et romantisme.

- Je peux entrer ? Demandé-je.
- Bien sûr.

Il est en train de s'habiller, je ne sais pas si je dois lui parler de ce qu'il s'est passé avec Léa, je ne veux pas le mêler à ça. Mais c'est mon frère alors... Arrgh ! Je ne sais plus quoi penser.

- Je sais que je suis plutôt pas mal mais tu peux arrêter de me fixer s'il te plaît, rit mon frère.
- Désolé.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Oh non rien.., soupiré-je avant de finalement lui avouer. J'ai vu Léa cet après-midi.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- En gros elle veut Anthony à ta place puisque tu es gay et elle a insisté sur le fait qu'elle ne nous lâcherait jamais.
- On doit l'oublier, elle n'a aucun droit sur nous.
- Elle en avait avant.
- Oublie ça. Le passé c'est le passé.
- Mon frère, ce grand philosophe !

Je me jette dans ses bras pendant que nous rions. Sans lui je serai vraiment perdue. On descend manger mais nos têtes se décomposent quand on voit ce qui nous attend.

- Regardez qui on a rencontré à l'hôtel ! Clame ma mère très joyeuse.
- Coucou besties ! Ça fait tellement longtemps qu'on ne s'est pas vu. Vous m'avez manqué.

Elle nous prend tous les deux dans ses bras, nous restons choqués, blanc comme des linges. Évidemment Maman pensait bien faire parce qu'elle ne sait pas ce qu'il s'est passé avec Léa. Le seul à être au courant est Jack et lorsque je tourne la tête vers lui forme un désolé sur ses lèvres.

- Je t'avais dit qu'on mangerait ensemble, me chuchote Léa. 

Elle nous relâche.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Crache mon frère. 
- Tristan ! Ce n'est pas une façon de parler au invités, le réprimande ma mère. 
- Ne vous en fait pas Sophie, ils sont juste un peu surpris, dit Léa avec un sourire hypocrite. 
- Oui surpris, c'est exactement le mot, rajouté-je
- Bon installons-nous, proclame ma mère. Cela fait longtemps que nous ne t'avons pas vu Léa. Comment vas-tu ? 

Nous nous installons autour de la table pendant que madame nous raconte sa vie. Une fois qu'elle a terminé, Maman et Franck change de conversation et discutent tous les deux.

- Alors comment ça va ? Demande Léa, soi-disant innocemment. 
- Comme si tu ne le savais pas, répliqué-je.
- Je ne t'espionne pas tout le temps voyons. J'ai juste quelques contacts.
- Mais c'est quoi ton problème bon sang ? Qu'est-ce que tu nous veux ?
- Calme-toi Angéline. Ne me met pas en colère.
- Sinon quoi ? Tu vas nous punir ? Ça ne marche plus.
- J'ai pleins de secrets sur toi, ne l'oublie pas...
- Va-t'en. On ne veut pas de toi ici.
- Tu vas le regretter ma pauvre fille ! me murmure-t-elle avant de parler plus fort en direction de ma mère. Sophie, Franck merci pour l'invitation mais je dois m'en aller puisque je ne suis pas la bienvenue.
- Bien sûr que si ma chérie.
- Ce n'est pas grave Sophie, et puis je dois rejoindre John.

Elle part mais on ne se détend pas pour autant.

- Je peux savoir ce que vous lui avez dit pour qu'elle fui ainsi ? Cri presque ma mère en tournant la tête vers nous. 
- Rien maman, tu as entendu elle devait rejoindre John, tente Tristan. 
- Ne me mens pas s'il te plaît, qu'est-ce que vous avez fait ?
- Pourquoi se serai toujours de notre faute, m'insurgé-je. On te dit qu'on n'a rien fait.
- Tu me parles autrement Angéline ! On pensait vous faire plaisir en l'invitant.
- Tu pensais mal comme d'habitude !
- Ça suffit ! Tous les deux dans vos chambres !
- Sophie calme toi, tout le monde nous regarde.
- Ne t'en mêle pas Franck, je gère mes enfants.
- Ce serai bien la prem...
- Je vais les raccompagner dans leur chambre madame, me coupe Jack. 
- Merci Jack.

Pendant que l'on remonte j'essaie de contenir ma colère. Elle mérite vraiment qu'on lui dise ses quatre vérités en face, en plus elle malmène Franck qui n'a rien fait. Une fois dans la chambre de Tristan, je continue à fulminer pendant que ce dernier s'assoit sur son lit.