Un été à Paros [Terminé]

Chapitre 17 : Le sauveur.

Quatre jours, quatre longs jours, à le regarder de loin, à ne pas pouvoir être avec lui, mais le pire, à le voir avec elle. Je préfère rester dans ma chambre toute la journée plutôt que de devoir les affronter. Même la mère d'Anthony est passée hier avant de partir, pour me dire qu'elle ne comprenait pas le revirement de son fils et qu'elle avait tout essayé pour le faire changer d'avis. Je l'ai remercier mais lui ai bien dit qu'il n'y avait rien à faire. On ne peut jamais rien faire contre elle.
Je ne compte même plus le nombre de larmes que j'ai versé et je passe mes nuits à me retourner dans tout les sens, hanté par mes cauchemars et par lui, j'ai l'impression de le voir partout dans la nuit.
Heureusement tout ça ne devrais plus durer, monsieur s'en va demain et après toute cette histoire sera derrière moi. Ce qui est sure c'est que je ne veux plus jamais rencontrer personne pendant les vacances, ce n'est que voué à l'échec.
Mes pensées sont interrompus par trois coup donné contre ma porte, je ne me donne pas la peine de répondre, ils savent tous que je ne veux voir personne mais ils continuent d'essayer.

- Tu bouges maintenant, ça suffit ! Crie Alban en rentrant. Tu n'en a pas marre de rester allongée comme morte à ne rien faire.
- Va t'en.
- Hors de question, pas sans toi.
- Pourquoi tu es venu ?
- Je suis là pour ma sœur qui est triste de ne plus te voir.
- Dis lui que je suis désolée et laisse moi.
- Tu vas devoir lui dire toi-même parce qu'elle nous attend sur le terrain de basket.
- Ne la même pas à ça, je ne bougerais pas.
- Dans cinq minutes, je viens te sortir par la peau des fesse s'il le faut mais tu sortira de cette chambre.

Il ressort et je repousse la couette en soupirant, je crois que cette fois il le fera. J'enfile rapidement un short et un débardeur, passe un coup sur mon visage et dans mes cheveux et le retrouve devant ma porte.
En arrivant sur le terrain Camille me saute dessus mais je n'arrive qu'a lui rendre un demi sourire.

- C'est très simple, commence Alban, un contre un en dix points gagnants. Si tu gagnes, je te laisse tranquille jusqu'à la fin des vacances. Par contre, si je gagne, tu dois passer toutes les journées restantes avec Camille et moi.

J'ai beaucoup de mal à me mettre dans le jeu au début. Il mène 4 à 0. Camille m'encourage, ce qui m'aide un peu, mais je perd quand même 10 à 6. J'ai été minable. On regagne la terrasse mais j'aperçois Tristan sur la plage. Je décide d'aller le voir pour le montrer que je suis sortie de mon lit. Il n'est pas seul, je reconnais immédiatement Anthony qui bizarrement n'est pas avec sa sangsue. Mais qu'est ce qu'ils font ensemble tout les deux ? J'essaie de capter leur conversation, et alors que je m'attendais à ce que mon frère me défende, j'entends simplement ses derniers mots.

- Merci beaucoup Antho.
- Pardon ? Comment ça on le remercie ?

Ils sursautent tous les deux en m'entendant, peu fier d'avoir été pris en flagrant délit.

- Qu'est ce que tu fais là Ange ? Ose ne premier mon frère.
- Tu ne réponds pas à ma question là ? Pourquoi tu le remercie ? Pour avoir jouer avec ta sœur ? Ou pour lui avoir briser le cœur peut être ?
- Laisse tomber Ange, ce n'est pas ce que tu crois, le défend Anthony.
- Je ne t'ai pas parlé à toi !
- Arrête Ange ! Ne lui parle pas comme ça - il se tourne vers mon ex petit-ami- On doit lui expliquer.
- M'expliquer quoi au juste ? Comment ça se fait que mon jumeau sympathise avec celui qui m'a fait le plus de mal ?
- Ange ! Stop ! Tu n'as pas idée de ce qu'il a fait pour toi !
- Ce qu'il a fait pour moi ? Mais c'est une blague ! Il n'a fait que détruire ma vie, ma confiance en moi et mon cœur. Et toi ! Continué-je en m'adressant à Anthony. Je ne t'avais demander qu'une chose, une seule petite chose, ne pas me faire de mal. Mais tu as surement vu en moi une bonne occasion de t'amuser comme avec toute les autres, un petit compliment par ci, un mot doux par là et c'est dans la poche !