Chap 12: Impréssion

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Dans les couloirs je suis cassé de rire, même John me demande c'que j'ai.


- Y a quoi Mel ?

- Les gens n'savent pas mentir, j'te dis.

- Et c'est pour ça qu't'es morte de rire ? M'demande-t-il avec un sourire.

- Bah ouais, c'est drole, car ils sont à fond dans leurs mensonge, ils vont croire que j'les crois, mais nan, pitoyable. J'y croirais jamais, même quand j'suis fonce-dé j'les vois v'nir.

- Vas-y calme toi.

- J'l'ai vu v'nir dés ma naissance, la vie est un mensonge, on s'croit libre, mais non, moi, j's'rais libre quand j'sortirais d'ici.

- Bah t'as encore le temps.


Il ferme la porte derrière moi, après m'avoir décroché.


- T'es folle. Dis tranquillement Alice, assise sur son lit.

- Naaaan, j'suis réaliste.

- Mouais, mais t'es quand même taré.

- Ta gueule, dis pas de connerie.


J'commence à marcher dans la petite pièce que je commence à en avoir vraiment ras-le-bol d'être là. J'pense quand j'vais sortir, j'habite dehors. J'crois c'est dans 1 an à peu près que j'sors, ça doit faire bien 4 ans qu'j'suis là. J'vois pas l'jour, j'vois pas la nuit, j'vois juste des murs gris.


- Les jours s'éternisent, un bail que j'suis ici, j'vais bruler la vie, j'vais sortir d'ici, et la niquer avant sa faillite. Ils m'croient pas, ils croient que j'vois l'noir, mdr, rasoir, j'zigouille des visages, même sans regard, j'sais ou vous entrez votre money, encaissé dans les banques, qui vous mettent en manque.

- Tu vas réussir si t'essaye dans l'rap.

- J'ai déjà réussi, la j'fais une pause tu vois ? J'suis v'nu ici, pour montrer qu'j'suis une dure à cuir, faire comme les mecs dans les films.

- J'te crois pas.

- Tu fais comme tu veux, mais c'qui est vrai c'est que j'ai percé.


J'm'allonge sur mon lit, tranquille, par contre j'en peux plus, j'crois que dés que je sors je saute sur le premier mec que je vois.

*Même si c'est un garde ?*

Bah nan, j'suis pas comme ça. Les keufs et tout le truc concernant la justice, nan j'touche pas, il m'répugne, abusé.

PDV Gringe :

J'reviens demain, j'vais pas la laché, maitenant qu'j'sais c'est ma fille. Mais quand même j'suis choqué, j'pensais pas du tout que j'pourrais avoir une fille, et en plus que j'la vois en taule, youpi. Heureusement qu'Orel, m'a forcé à regarder quand même, même si elle était en quatre. Après il a voulu me tuer, car j'l'avais laissé plusieurs moi déjà derrière les barreaux, et j'aurais pu empêcher ça. Ensuite, on à écouté ses sons, pour essayer de la connaître un peu mieux, puis après y a eu le moment où on est allé voir le juge, y a eu les résultats, un deuxième test, puis ils m'ont dis de d'abord lui dire, car elle pourrait sortir que dans une semaine, donc la voir encore une fois.

Ensuite qu'elle me croit ou pas, c'est la vérité et elle pourra sortir.

Après comment elle est grave belle, j'suis fière d'avoir une fille comme ça. En plus j'adore c'qu'elle passe à travers ces textes.

Putain ! J'suis un minimum content d'être père de cette meuf.



Bon il est encore court, mais les prochains seront plus long.
Si vous trouvez qu'il y a pas beaucoup de mystère (car c'est ce que je trouve), c'est pas grave, car c'n'est pas caché qui est le père de Melody le principal dans cette fic, c'est plutôt la vie de Mel. Bon.

Sinon j'ai fais un deuxième chapitre car, de 1 comme j'vous est dis, j'suis pas patiente et il était fais, ensuite demain j'pourrais pas poster. Donc voila. J'espère que vous l'aurez appréciés.


Ame paternelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant