Epilogue

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PDV Gringe:

On est retourné à Caen après l'enterrement... Je suis allongé sur mon lit, portable entre les mains, me dirigeant vers YouTube. J'vais reécouter les sons de Mel.

Je remarque que deux nouveaux truc son sortie. Un "Lettre à vous", et l'autre "Ils m'ont pas eu." J'appuies sur la première et l'instru commence.

"Lettre à vous,

Lettre à toi, ma sœur qui porte le monde, qui ne sait pas quoi en faire, n'ayant pas d'sous sur la ronde, il s'est barré, c'était qu'une soirée, il ne sait même pas qu'il aurait put être père. Les gens te dise d'avorté, toi tu dis qu'tu veux l'garder, reste sur tes pensées, même si tu n'as pas d'argent pour l'assumer...

Lettre à toi mon frère, qui te défonce vidant les poubelles, des gens comme toi je respects, pas tout le monde c's'rait capable de faire pareil. Après tu vas r'trouver ta fille, celle pour qui tu endures, celle qui te fais sourire, qui te répares tes blessures. Sa mère est morte, toutes mes condoléance...

Lettre à toi mon fils, tu commences à trainer, évite, tu vas mal tourner. Moi aussi j'ai voulu m'la jouer j'vous encule, j'viens d'sortir d'un an de cellule...

Lettre à toi ma fille, arrête le maquillage ça te vas pas, tu deviens une pétasse toi qui te disait jamais être comme ça. Pourtant t'a les sous pour te l'acheter, ta mère chaque soir pleure devant la somme de son loyer. Et toi tu dis pourvoir l'aider à l'avenir, c'est sûr en finissant rue d'Saint-Denis.

Lettre à toi, si tu pars tous les jours bossé, qu't'imagine ton bosse coupé dans un saladier. Il ne vaut pas la peine que tu finisses en prison, c'est que de la merde et tu sais qu'j'ai raison.

Lettre à toi mon pote, qui enchaîne joint sur joint toute la journée en plus de la nuit, à quel moment aurais tu penser pouvoir te la chopper, avec ton air de défoncé endormit.

Lettre à toi maman, qui ait au ciel, je sais que t'aurais voulu être une meilleur mère, mais c'est moi qu'est fait tout disperser, même en te voyant perfuser.

Lettre à toi meuf, qui est dans l'métro, que les mecs la drague pour la pécho.

Lettre à toi mon gars, qui essaye de ramener assez de sous à la baraque pour aider ta mère qui se fais vieille, tu lui fais en plus le ménage.

Lettre à vous, mes frères mes sœurs, lettre à tout ceux que je connais, même étant dans la merde on s'en sortira en cœur. Ensemble on est plus fort, ensemble on à la rage, ensemble on la f'ras changer les règles du jeu, les dames seront avec nous, et les sois disant fort, ces connards qui nous font vivre dans ce milieu, deviendront pire que nous. Et ça je te le jure.

Lettre à toi mon père, qui à essayé de me sortir de cette galère... "

J'ai pas les mots. J'enchaine ensuite l'autre.

" Ils ont cru m'avoir me faire oublier au placard. Mais la force à été aussi forte que la soif de vengeance.

Ils m'ont enlevés ma mère, ils m'ont éloignés d'ma grand-mère, m'ont fait trouver un homme qui est sois disant mon père, ils ont voulu me faire taire, m'ont mis des barrières. Mais j'ai tout fais exploser à la bombe lacrymogène.

J'suis sortie libre comme l'air, j'ai baiser oubliant toute ces gazelles.

Un joint entre les lèvres, j'suis l'bélier qui montre son règne contre le système.

J'suis rester qu'un an, grâce à cet homme

C'est p't-être mon père, j'en sais rien, appelle moi fille de l'air, je viens fouetter ses vauriens.

Dites au président, je sais même pas qui c'est cette enculé. Et peut importe, dites à cet enfoiré que je viens décapiter. J'ramène la peine de mort du 21 ème siècle,  on se la joue à la Louis 16, et la la Marie-Antoinette? Nan, la guillotine est trop encombrante, je viendrais de mettre une balle entre les deux poumons, dans ton cœur qui tremble dés que t'entends mon nom.

MelV est de retour, vous n'avez pas pu l'enfermer trop de jours, voici la faute que vous avez commise. Moi ça m'va, je suis libre, et je viens dire ma rage contre celle qui n'est pas accordée!

Tout va exploser. Vous serrez choqué, mais je fais ma prévention de bombe.

Tic tac, quand vais-je frapper? Vous commencez à paniquer?

Vous m'avez pas eu, et c'est vous que j'aurais, je vous verrais tomber, avec du sang qui ruisselle. J'ai hâte *inspire*, j'aime l'odeur de ce sang écarlate.

Taré? Moi? Tu as donc j'choisis ton camp si tu penses ça.

J'suis juste une fille libre comme l'air, et je viens tuer des connards. Tous réunis dans une marre aux canards. J'vois pas la différence, quand ils jouissent, ça fait coin-coin. Désolé de parler comme ça, mais vous avez laissé ma mère mourir en plein cours de mon éducation, se serait de votre faute si j'en suis là.

Mais quand vous m'avez dans vos mains, vous n'avez pas su me garder, j'me suis barré, en toute légalité.

J'pourrais très bien continuer dans ma lancer, mais je vois pas pourquoi je fais un texte sur des enculé qui ne valle même pas d'être respecter par leur caniche bien coiffé."


Et au final, elle ne les as pas laissé l'avoir... Ca se voit qu'elle à fais le deuxième avant le premier. Car avant elle n'était pas sûr que je sois vraiment son père, et à la fin du premier elle me remercie en disant que j'suis son père. J'ai quand même une fille honorable. On se serait vraiment bien entendu si on avait eu plus de temps à se consacrer.



Voila, c'est vraiment la fin, je ferais un petit truc de remerciement à la fin. Mais voila. J'espère que ça vous à plu. Ce qui est cool, c'est que j'ai pas trop galéré à inventer les paroles, c'est allé tout seul.

Bon, salut on se retrouve une autre fois.


Ame paternelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant