Chap 22: Comment ce sont-ils rencontrés

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Salut! Juste avant de que vous lisiez ce chap, j'avais mis dans la bio, qu'Orel n'a pas d'copine, et bah au final j'vais lui en mettre une. Après ça change rien au début, c'est juste, que j'ai des idées dans ma tête qui s'mette en place, et pour ça Orel doit être en couple. Bon j'vous laisse.

J'rentre chez Gringe en fermant la porte un peu bruyamment à mon habitude.

- Tu sais fermer une porte plus doucement ? M'demande le propriétaire de cet appart' en s'retournant dans l'canap'.

- P't-être.

J'vais dans la chambre que j'empreinte, et met dans mon sac à dos une bombe de peinture, en plus de c'que j'ai déjà. Ce soir, j'sors.

*J'pensais t'allais t'calmer.*

Bah tu pensais mal.

*Mais si tu m'es ton blase, les flics savent où t'habite.*

T'inquiète pas pour ça, j'vais mettre juste un M, ça peut être plusieurs personnes.

*Mais ils vont faire le rapprochement.*

J'suis ici, pour encore quelques mois, j'dois m'imprénier cette ville, après j'retournerais à Aulnay et voilà.

*Comme tu veux.*

J'retourne dans l'salon, et vois Gringe toujours sur l'canapé entrain d'beugué d'vant les pubs. J'vais dans la cuisine, et regarde dans l'frigo s'qu'il y a. Rien. Pas grave, plus faim. J'resors de la pièce et part prendre une douche. Quand j'ai finis, les pubs aussi, et j'vois que Guillaume regarde un téléfilm, qui à l'air assez naze, mais j'ai plus l'impression qu'il a la flemme de changer qu'il apprécie.

J'm'assois à coté d'lui et prend une poignet de chips dans un paquet ouvert sur la p'tite table. J'suis quand même dégouté d'mettre embrouillé avec Vald. Mais c'est lui qu'à commencé, j'sais qu'c'est un truc de gamin, mais voilà, j'arrive pas à laisser passer.

- Si tu veux changer tu peux.

- Nan, ça va, tu r'gardes.

- Juste la flemme de changer.

- Ok.

Donc j'avais raison, il à la flemme.

- J'ai vu qu'tu t'entends bien avec Orel.

- Bah ouais, il est cool.

- C'est sûr, c'est un grave bon ami, c'est pas lui qui va t'balancer, s'il c'fait chopper il va tout s'mettre sur l'dos. Après avec lui j'ai jamais fais vraiment d'énorme connerie, mais c'est l'minimum.

- T'as fait des grosses conneries sans lui ?

- Ouais, avant qu'j'vienne ici.

- Ah ouais avant t'étais pas à Cergy ?

- Si, et j'ai même dû déménager, car ça commençais à chauffer dans l'coin.

- Donc tu t'es barré comme un lâche ?

- Nan, enfaite pour être franc, j'ai du quitter l'95 pour deux mois, et j'voyais mes parents il était déçu, et tu vois quand tu vois l'regard d'tes parents déçu qui t'regarde, t'as envie d'changer.

- Nan, j'vois pas.

Vraiment j'voyais pas, j'avais jamais connu mon père, et ma mère travaillait beaucoup et j'la voyais très rarement, donc j'lui racontait pas c'qui c'passait dehors, même si p't-être elle s'en doutait.

- Tu vois, c'est l'truc qui t'fais un pinc'ment au cœur, et donc j'suis partit à Caen, pourquoi ici j'sais pas, et après j'ai connu Orel, car j'travaillais dans un magasin de skate, et il passait souvent. Et quand j'l'ai connu, j'ai commencé à vraiment me calmer, car il f'sait des p'tites conneries, mais à un caractère plus calme, et plus à l'écoute, et il s'est trouver les bonnes paroles.

- Le pote qui correspondait à ta situation.

- Ouais, on peut dire ça.

- Bah c'est pas tous les jours qu'ça arrive, ça sa s'appelle la chance.

- Et toi ? Ton meilleur pote c'est Vald ?

- Ooouuuais.

- Y a un problème ?

- Nan.

- Tu l'as rencontré comment ?

- C'était quand j'avais 11 ans, y a 6 ans, lui il avait 19, j'crois ouais. Et bah, comment dire ça vite fais... Enfaite tu vas croire qu'c'est absurde, mais quand j'étais un peu plus jeune, pendant un long moment, je kiffais monter par tout, toit, arrêt de bus et tout, et un jour j'marchais dans la rue et j'vois y a une embrouille, y avait Vald de face par rapport à moi et l'autre de dos. J'monte sur l'arrêt de bus.

- Tranquille.

- Ouais. En plus j'connaissais déjà Vald mais de vue, car dans la cité il trainait plus avec les plus grand et moi tu vois j'suis une meuf et j'étais p'tite. Donc j'vois qu'ça commence à être chaud entre eux, et l'mec donne un coup d'poing dans l'ventre de Vald, moi s'en rien penser j'lui saute dessus et l'mord dans l'cou assez violament et avec Vald on s'barre en courant et voilà. Après on s'est souvent recroiser, et j'ai grandit et j'ai pu trainer avec eux.

- Toi tu sautes des arrêts d'bus et tu mords les gens sans problème. Avoue-t-il en rigolant à moitié.

- Bah ouais, c'est pas problèmatique.

- Et t'as pas eu d'problème avec le mec ?

- Il a pas vu mon visage, tranquille, et ensuite j'ai eu d'autre blème plus important, donc lui j'l'ai vite oublié.

- Comme quoi ?

- J'vais pas tout t'raconter d'un coup quand même. En plus j'vais ressortir, ça fait trop longtemps qu'j'suis là. Lui dis-je en me levant.

- Ok.

*Tu lui en as déjà beaucoup trop dis.*

De un, c'est mon père, de deux, c'est pas grand chose.

*Si tu le dis.*

Ame paternelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant