Chapitre 7

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À ju que j'aime beaucoup<33 et que j'oublie pas
Bonne lecture!
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J'étais là, figée devant le grand portail qui menait à la salle du trône. À côté de moi, Maël attendait que je fasse le premier pas vers la porte. Il commençait à s'impatienter toujours son regard malveillant posé sur moi. Je me décidai enfin à entrer après plusieurs minutes. Ce que je vis à l'intérieur changea ma vison du monde.

Une géante sirène m'attendait, le regard à la fois méchant et amusé. Il m'observait, m'analysant de la tête au pied comme si c'était la première fois qu'il me voyait... En fait, à bien y penser c'était la première fois qu'il me voyait! À moins qu'il avait trouvé un moyen de me surveiller durant toutes ces années. Mon père avait une queue de couleur verte avec des écailles dorées parsemées un peu partout sur celle-ci. Elle ressemblait énormément à celle de Maël à l'exception que lui des écailles de couleur bronze étaient éparpillés au lieu de dorée. Cette réflexion faite, je me décidai enfin à regarder mon père dans les yeux. Ces derniers étaient d'une noirceur absolue et arborait un air satisfait et supérieur comme son fils. Mon père ne semblait pas du tout âgé, il semblait avoir dans la vingtaine, ce qui est impossible vu mes 16 ans. Note personnelle: lui demander son âge plus tard. Je me décidai à rompre cet éternel silence, ayant beaucoup trop de question en tête.

Moi: Papa?
Mon père: Oui Maeva, c'est bien moi.

Maël parut interloqué par cette nouvelle. Il ne l'avait sûrement pas vu venir celle-là! Il demeura cependant muet comme une carpe.

Moi: Quel est ton nom?
Mon père: Lucas
Moi: Quel âge as-tu, tu semble si jeune!
Mon père: *en riant* Je ne m'attendait à cette question! Et bien j'ai 45 ans.
Moi: Ah...

Un autre silence. Trop de questions se bousculaient dans ma tête, mais sans vouloir sortir. Je ne savais pas par quoi commencer. Maël sortit de sa stupeur se décida à parler.

Maël: Qu'est-ce que c'est que cette histoire! Elle ma sœur? Impossible! Elle n'est pas une sirène, elle n'a même pas de queue! C'est une humaine, une honte, une moins que rien! Ça ne peut pas être ta fille père, pas ma sœur!
Mon père: En fait, c'est ta demi-sœur.
Maël: Nous partageons quand même le même sang, le sang royal!
Mon père: Calme toi Maël, ça ne sert à rien de s'énerver pour ça.
Maël: Me calmer! Tu es fou! Pourquoi m'avoir caché son existence! Pourquoi elle existe même?
Maeva: Ne parlez pas de moi comme si je n'étais pas là, j'attend et je comprends tout ce que vous dites.
Mon père: Désolé Maeva, tu as raison. Maël c'est ton dernier avertissement, si tu ne te calme pas je te sors d'ici et tu n'entendras pas la suite de l'histoire.
Maël: *en grognant* Ouais, ouais
Mon père: Commençons. Maeva est sûrement née après ma rencontre avec sa mère il y a 16-17 ans. J'étais jeune et je venais de recevoir le pouvoir royal de mon père. *Un peu mal à l'aise* En fait, c'est moi qui l'avait tué pour avoir le pouvoir plus rapidement.

Maël ne sembla pas avoir de réaction, comme si l'action de mon père étais normale, même honorable. Mon dégoût se vit sûrement sur ma figure. Ça me dégoûtait. Je ne pourrais jamais m'imaginer tuant ma mère ou mon père même si je ne le connais pas vraiment. Je n'étais pas une tueuse! Mon père continua son monologue.

Mon père: Eh bien, c'était ma première sortie hors de l'eau en tant qu'humain. J'ai rencontré ta mère, Maeva, sur la plage quand je suis sorti. Elle avait tes yeux, bleus clair comme l'océan que je voyais pour la première fois de l'extérieur. Elle aussi m'avait vu et se fut le coup de foudre pour nous deux. Heureusement je n'ai pas paru trop perdu puisque mon père, votre grand père, m'avait déjà dans le passé montré une carte de l'île sur laquelle il allait quand il sortait lui aussi de l'eau. Il avait aussi acheté une maison qui lui servait de chalet à la surface. C'est donc là-bas que je vivais.
Maël: Ark, toi père amoureux d'une humaine?
Mon père: Ne me juge pas Maël, l'amour peut venir sous n'importe quelle forme. Un jour tu pourrait être étonné du pouvoir de l'amour et son emprise sur toi.
Moi: Ça je le savais déjà, mais alors qui est la mère de Maël?
Mon père: C'est ma reine, Léanne. Je l'ai épousée aussitôt que ta mère est partie et que je suis retournée dans l'océan définitivement. Puisque j'avais besoins d'un descendant et que j'ignorais ton existence, Maël est née 1 an plus tard. Tu rencontreras sûrement ma femme bientôt.
Moi: Si je décide de rester...
Mon père: *en colère* Comment ça si TU décides de rester? Je ne t'ai pas chercher aussi longtemps pour que tu t'en aille après une journée ou deux! Maeva je te veux auprès de moi.
Moi: En parlant de ça, comment m'as-tu retrouvé, en fait comment Maël m'a trouvé?
Mon père: Depuis la première fois que tu es entrée dans l'eau, j'ai tout de suite ressenti ta présence comme un choc télépathique. Au début, je ne comprenais pas ce que c'était. Après plusieurs incidents, j'ai fait appel au sage du village. Celui-ci m'a observé pendant plus d'une semaine pour comprendre ce qui se passait. Après, il m'a annoncé que j'étais lié à une personne avec qui j'avais un lien si puissant que je pouvais communiquer par la pensée avec elle. J'ai d'abord pensé à Léanne pour ensuite me dire qu'elle ne m'avait jamais parlé de maux de tête comme les miens. J'ai ensuite pensé à ta mère Maeva. J'ai longtemps cru que c'était avec elle que j'avais un contact. J'ai essayé pendant de nombreuses années de contrôler ce don pour pouvoir lui parler, elle qui me manquait tant, sans grand succès. Ce n'est que récemment que le lien c'est renforcé et que j'ai pu enfin lire dans ces pensées. C'est alors que je me suis rendu compte de mon erreur. Maeva, c'est avec toi que j'ai un lien privilégié.
Moi: Tout s'explique alors, les dessins des petits poissons, la musique, cette langue que je comprends sans savoir c'est quoi...
Maël: *en colere* Père tu ne m'as jamais raconté tout ça! Et pourquoi n'est-ce pas avec moi que tu as ce lien, c'est moi ton fils, l'héritier du trône, la vrai sirène entre nous deux! Pourquoi cette sang-mêlée, cette erreur de la nature?

J'étais au bord des larmes. Maël étais jaloux de moi, ce qui en temps normal m'aurait rempli de joie, mais là il était allé trop long. Il m'avait insulté sans me connaître, il avait insulté ma mère et mes origines. Une vague de colère m'empara, je voyais rouge. Je voulais me venger. Je nageai le plus rapidement possible vers lui pour me donner de la puissance. Arrivée proche de lui je lui assenai un violent coup de pied au ventre. Il semblait très étonné peut-être qu'il ne s'attendait pas à ce que je le frappe. Je continuai de lui donner des coups au ventre pour me défouler et évacuer toute la colère en moi. Bizarrement, Maël me regardait sans même essayer de se défendre. Mon père n'ont plus ne faisait rien, mais ça ne m'étonnait pas, il devait trouvé ce moment divertissant.

Je m'arrêtai aussitôt de le frapper. Je n'étais pas méchante et vengeresse! La vague de colère qui m'avait auparavant habité s'en alla. Je me senti soudainement très mal. Je venais de blesser quelqu'un simplement parce que il m'avait insulté. Quel monstre étais-je devenue pendant ce cours laps de temps?

Moi: *en l'aidant à ce relever* Oh Maël, je suis tellement désolé, je ne voulais pas faire ça!

Maël refusa mon aide et me regarda avec mépris en se relevant.

Mon père: Maeva ne soit pas désolé, c'est un très bon geste d'exprimer sa colère par la violence. *il regarda alors Maël* Et toi, tu n'as pas honte de te faire battre par une fille qui ne s'est jamais entraînée? Tu n'est qu'une pauvre mauviette! Ne me refait plus jamais honte de la sorte, n'oublie pas que tu es le fils du roi. Tu dois être aussi parfait et fort que moi.
Maël: *en me regardant les jambes* Mais elle...
Mon père: Il n'y a pas de mais!

Je regardai alors par terre, un peu gêné de l'humiliation que je faisais vivre à Maël. C'est alors que j'eus la plus grande surprise de ma vie...

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Voilà! J'étais inspirée hier alors je vous ai écrit un nouveau chapitre. (Pour Amé, et Ju: 2h de suite un vendredi pm en salle d'étude...)
J'espère que vous avez apprécier.
Merci de laissez vos commentaires et de votez!
Sara<3

Une vie parrallèleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant