Chapitre 18

366 21 3
                                    

Aussitôt dans ma chambre, je m'effondrai sur mon lit, épuisée par la tournure de ma discussion avec Maël. J'avais beau ne pas beaucoup l'apprécier, il restait que je me sentais extrêmement mal pour lui. Je me disais qu'en quelque sorte tout ce qu'il lui arrivait était de ma faute. Il ne serait pas dans ce piteux état si je n'avais pas été là. Il me pris une envie de m'enfuir et de ne plus jamais revenir, après tout, je n'apportais que du malheureux autour de moi, je ne valais rien de bon. Mais il fallu que je me rende a l'évidence, mon départ ne sauverait pas Maël, mon père partirait simplement a ma recherche, comme il l'avait fait la première fois. Et puis, avec ce "lien" qui nous uni mon père et moi, ce ne serait pas dur pour lui de savoir où je serai et de me ramener au château. Pour l'instant, j'avais plusieurs privilège et je ne voulais pas gâcher tout ça en partant subitement. Il me faudra donc attendre un peu. Cependant, la question de ce que deviendra Maël me tracasse encore. Je ne savais pas quoi faire pour lui sauver la vie et surtout le protéger durant mon absence. Je pensai a tout ça toute la nuit sans pouvoir m'endormir, donc le lendemain matin, fut des plus pénible. Je m'en allais sortir de ma chambre quand je m'aperçus dans le miroir. J'avais des des poches mauve en dessous des yeux, des cernes immenses. J'essayai de trouver une façon de camoufler le tout, sans grand succès. Bon, peu importe, j'avais trop faim pour m'attarder plus longtemps sur mon apparence. Je me dirigeai donc vers le buffet, comme tous les matins que je suis ici. Je mangeai en vitesse pour m'assurer de ne pas arriver en retard a mon "rendez-vous" avec mon père. Je n'eu même pas le temps de rentrer dans la salle que mon père commençait son sermon.

Mon père: Maeva! Te voilà enfin!

Moi: Mais je ne suis même pas en retard!

Mon père: Ne me parle pas ainsi, je te l'ai déjà dit.

Moi: Hum, hum.

Mon père: Bon premièrement, j'ai eu vent que tu a écouter mes conseils, tu es aller voir Maël hier soir! Bien, que t'a-t-il raconter?

Mais bien sur ses "conseils", ils ressemblaient plutôt a des ordres ses conseils hier soir!

Moi: Pas grand chose, son état ne s'améliore pas vraiment. Il voulait seulement m'insulter une dernière fois avant de mourir.

J'essayai de me contrôler en parlant de Maël, mais je ne pouvais m'enlever de la tête que tout était de sa faute, que c'est lui qui avait causé son "accident". Je me sentais vraiment en colère contre lui, mais je devais me calmer, au moins pour Maël.

Mon père: Bien, maintenant tu peux aller rejoindre ton entraîneur au gym. Force-toi pour obtenir de bons résultats, sache que je ne tolère que la perfection!

Moi: Oui père.

Je tournai les talons et sortis de la pièce. Je me dirigeai vers la salle d'entraînement pour aller rejoindre Florent. J'étais encore en colère contre mon père et je voyais noir. Je voulais frapper quelque chose et vite! En arrivant, je ne dis même pas bonjour a Florent et je me dirigeai vers un punching bag. Je frappai de toutes mes forces dedans a plusieurs reprises jusqu'à ce que le sac se décroche de sa prise au plafond et qu'il ait plusieurs trous. Resté à l'écart, Florent m'observait, un peu étonné de mon comportement étrange et imprévisible. Il semblait plutôt impressionné, sûrement parce que j'avais littéralement défoncé le punching bag. Je m'effondrai par terre, en boule, trop épuisée pour parler ou faire quoi que ce soit. Je voulais pleurer, mais je devais me montrer forte surtout devant lui. Je voulais tout lui confier, de mon premier jour ici jusqu'à aujourd'hui, mais quelque chose me retenait. Si mon père apprenait que je m'étais confier, il tuerait sans hésiter Florent pour ne pas qu'il ait raconter tout ça a n'importe qui. De plus, je perdrais assurément tous mes droits et mes privilèges sous l'eau. Je devais malheureusement garder tous mes secrets et tourments pour moi-même. Je restai donc dans cette position, silencieuse, pendant 10 bonnes minutes. Florent non plus ne disait rien, il s'était simplement assis a mes côtés, comme pour me faire comprendre qu'il me supportait et qu'il était la pour moi. Je fini par me calmer et je me relevai. Sans un mots, je commençai a m'échauffer pour faire mon entraînement habituel. La matinée passa sans que nous ne parlions autre que pour discuter de l'entraînement. Mais le dîner arriva et ne supportant sûrement plus de rester en silence Florent me questionna sur ma réaction de tout a l'heure

Une vie parrallèleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant