Chapitre 20 (suite)

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Je suis vraiment désolé de comment le dernier chapitre a fini, il a coupé dans que je m'en aperçoives😬 Voici donc la suite. Encore désolé!
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Florent ouvrit donc la caméra et regarda le vidéo que j'avais filmé avec Maël, peu avant sa mort, qui expliquait toute la situation. Un frisson me parcouru au moment de parler de Maël. Je n'en revenais toujours pas qu'il était décédé. De plus, on ne savais même pas exactement pourquoi il était mort, à part le fait que son cœur avait arrêté. J'espère qu'il n'avait pas trop souffert, surtout après les derniers jours qui avaient sûrement été très épuisants et exigeants pour son pauvre corps. Soudain, j'eus comme une révélation. Bien sûre! Mon père était à l'hôpital certainement pas simplement pour moi, il en avait sûrement profiter pour aller visiter Maël. Il trouvait probablement sa mort trop longue, alors il est venu achever son travail. À le salaud! Je bouillais de rage contre mon père. Je l'aurais bien tué une deuxième fois, mais cette fois-ci, il aurait souffert. Je l'aurais torturé à mort. J'avais littéralement une ordure comme père! Il méritait largement don sort.

Je me tournai vers Florent qui venait de finir de regarder le vidéo.

Moi: Et puis, qu'en penses-tu?

Florent: Qui me dit que tu ne l'as pas forcé à dire tout ça?

Moi: Tu crois vraiment qu'il m'aurait ouvert la caméra et me l'aurait programmé?

Florent: Tu marques un point. Alors, si tout ça est vrai...

Moi: Ça l'est!

Florent: ... Wow, incroyable! C'est presque inconcevable! Ça veut dire que tu n'es pas totalement une sirènes et que tu n'as pas grandi dans l'eau? C'est pour ça que tu manges pas comme nous! C'est comment sur terre? Moi j'y suis jamais allé et je n'y irai probablement jamais. Quand j'allais à l'école, on nous racontait des histoires à propos des humains, mais jamais rien de très précis et aucune image.

Moi: Ahahah, calme-toi! Une chose à la fois. Oui, je suis à moitié humaine et je n'aime pas vraiment tous vos plats bizarres. Et si tu veux, plus tard je te décrirai vraiment comment c'est de vivre à la surface. Donc, ma défense est bonne?

Florent: Elle est plutôt surprenante, mais c'est parfait!

Moi: Ouf!

Florent: Eh, j'aimerais m'excuser d'avoir douté de toi...

Moi: Oublie ça! L'important c'est que maintenant que tu sais la vérité tu ne me juges plus.

Florent: Ça te rend encore plus intéressante...

Moi: Hein?

Florent: Je n'ai rien dit!

Moi: Eh, okay. Alors, on vas montrer le vidéo aux autres sirènes? Je ne tiens pas à mourir aujourd'hui moi!

Florent: Oui, allons-y!

Nous nous dirigeâmes donc vers une pièce du château où je n'étais jamais entrée. Les murs, ainsi que le sol et le plafond, étaient de couleur sombre, proche du noir. Un très long bureau avec une dizaines de luxueux fauteuils étaient placés parallèlement au mur du fond. Une petite table occupait le centre de la pièce accompagnée d'une petite chaise dont le matériel ressemblait fortement à du bois, mais sans en être. Une forte lumière provenant d'une ampoule spéciale s'abattait sur cette petit table. On dirait bien un tribunal! J'avançai prudemment vers les sirènes déjà assises au grand bureau. Elles m'indiquèrent de prendre place au milieu de la pièce, à la petite table. Je regardai Florent tout d'un coup paniquée. Il me redit un regard très sérieux, presque inquiet, ce qui me fit doublement peur. Et si les juges, si je peux les appeler ainsi, ne voulaient pas regarder ma preuve? Florent s'approcha de moi et me donna ma caméra et me toucha l'épaule en signe de réconfort et d'encouragement. Ce geste m'apaisa aussitôt et me redonna confiance. Je faisais désormais face aux juges et je les regardais avec un air de défi. Ils commencèrent à parler.

Une vie parrallèleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant