Chapitre 17

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Mon père: Maeva, j'ai quelque chose à t'annoncer.

Moi: Je t'écoute père.

Mon père: Ton frère, Maël,

Moi: Mon "demi"-frère!

Mon père: Laisse-moi parler! Il a eu un grave accident cette semaine. Il est a l'hôpital et je ne sais pourquoi, il a demandé ta présence. De plus, il se porte très mal et ne réagit pas bien au traitements, sa situation empire de jours en jours.

Moi: *sarcastiquement* Ah dommage.

Mon père: Maeva! Je n'aime pas le ton que tu as employé. Je ne suis quand même pas cruel au point de vouloir la mort de mon propre fils!

Moi: Celle de ton père n'est pas aussi importante je suppose.

Mon père: Mêle-toi de ce qui te regarde jeune insolente! De toute façon j'ai déjà décider que tu allais le voir ce soir même si ça ne te plait pas.

Moi: Non, je fais ce que je veux. Sur ce bonne nuit père.

Je m'en allai de la pièce rapidement pour ne pas lui laisser le temps de répliquer. Je voulais aller a ma chambre, mais mon père viendrait me rejoindre. Je me dirigeai donc vers la salle a manger, car il ne pensera pas une seconde que j'irai me cacher là. En plus j'avais un peu faim. Je faisais donc un deux pour un! Le repas du souper était servis et j'y trouvais comme toujours beaucoup trop de plats extravagants qui me semblaient pas appétissants. Je me demandais comment les sirènes pouvaient avaler ça tout les jours! Je me dirigeai donc vers la table des desserts où là aussi je connaissais au moins quelques aliments. Heureusement, je trouvai des choses ressemblant fortement à des fruits terrestres. Après y avoir goûter, j'en pris une géante assiette. Je me trouvai une table au donc de la salle et je m'installai toute seule. Je commençai a penser a quel point j'avais été méchante tantôt quand j'avais presque souhaiter la mort de Maël. Mon malaise ne dura pas longtemps, après tout il le méritait. Il était cruel, méchant et "raciste". Ce que je veux dire par là c'est qu'il ne m'aime pas parce que je ne suis pas une sirène pure race et pure sang. Il déteste les humains comme un raciste déteste les gens qui n'ont pas la même couleur de peau qu'eux. Je mangeai en silence observant la salle peu agitée en pensant que peut-être la présence de Maël serait agréable, en tout cas, mieux que la solitude.

C'est a ce moment que je vis Florent arriver dans la salle. Je ne savais pas trop si je devais le saluer ou l'ignorer. Après tout, je ne le connais pas tant que ça et je ne pense pas que mon père apprécierait que je deviennes trop ami avec lui. Il aurait sûrement peur que je lui dévoile mon secret... Attend! Depuis quand je me préoccupe de ce que mon père pense? Je suis quand même d'accord pour garder le silence sur mes vraies origines, mais pas plus! Je le saluai donc d'un grand signe de la main.

Moi: coucou!

Florent: salut Maeva! Je pensais pas te voir ce soir! Tu n'étais pas supposée arriver juste demain matin?

Moi: Hum, ouais, mais j'ai décidé d'arriver ce soir pour ne pas être fatiguée demain matin après le voyage.

Florent: Pourtant, ce n'est pas si loin la cité de la Tribu du Bien.

Moi: Eh, t'as raison, mais eh...

Florent: Ah je sais! C'est pour ton cousin que tu es venue! Ne t'inquiète pas je suis au courant pour son accident.

Moi: Eh... oui. Ça me soulage de pas avoir à te le cacher.

Florent: Donc, quand vas-tu lui rendre visite?

Moi: Je sais pas trop, en fait je sais pas ou est l'hôpital.

Florent: Je peux t'y accompagner, si tu veux bien sûre.

Une vie parrallèleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant