Chapitre 19

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J'allai a ma chambre pour relaxer un peu pendant ce qui restait de la nuit. A mon réveil, je devrai planifier le meutre de mon père, car je sais bien que je ne pourrai pas tout simplement aller le voir et lui dire "Salut papa, je viens te tuer". Je dois être plus rusée. Pour l'instant tout ce a quoi je pensais c'était d'enfin pouvoir dormir. J'étais épuisée!

Le lendemain je me levai très tôt malgré ma fatigue. J'étais vraiment stressée, aujourd'hui était le jour J. Mon plan de la journée:
-Aller comme d'habitude à mon entraînement avec Florent.
-Planifier durant ce temps une façon de tuer mon père.
-Tuer mon père.
Je peux vous affirmer que peu de gens ont une journée aussi spéciale, ce n'est certainement pas tous les jours qu'on planifie tuer son père! Bref, après m'être lavée et être allée déjeuner, je me rendis a mon entraînement. Florent m'attendait impatiemment.

Florent: Il était temps!

Moi: Il n'est pas si tard.

Florent: On s'en fou, moi ça fait longtemps que je t'attends.

Moi: Pourquoi tu es si bête avec moi? je ne t'ai rien fait!

Florent: Aller on commence, va t'échauffer!

Moi: Merci de me répondre!

Florent: Je répondrai a tes questions quand tu répondras au miennes!

Moi: Tu es encore fâché a cause de huer c'est ça? Mais vieillit un peu! Si je ne t'ai rien dit hier, c'est parce que j'ai de bonnes raisons. De toute façon tu le sauras assez tôt.

Florent: Comment ça je le serai assez tôt? Tu as un secret a avouer? Et tu ne me fais pas assez confiance pour me le dire maintenant.

Moi: Ce n'est pas ça! C'est simplement pour te protéger que je ne te dis rien.

Florent: Tu ne me crois pas capable de me défendre? Après tout, c'est quand même moi le plus fort entre nous deux!

Moi: C'est ce que tu crois!

Florent: Non, c'est la vérité.

Moi: Prouve-le.

Florent: Maeva, je te défi de me battre dans un combat de corps à corps.

Moi: Défi accepté!

Le combat commença donc alors. Au début, je crus avoir fait une erreur en acceptant ce combat, Florent eu le dessus trop rapidement. Mais plus le temps avançait et plus les coups s'échangeaient, plus mon écart ce rapetissait. J'évitais tous ces coups et il devenait de plus en plus essoufflé. Ce combat tournait à mon avantage, ma force étant ma vitesse et mon endurance. Au bout de quelque temps encore, il n'avait plus la force d'attaquer, donc je pris le dessus du combat. Je lui envoyais des coups, mais il était toujours capable de les éviter, parfois vraiment a la dernière seconde. Ça faisait déjà presque 15 minutes qu'on se battait quand je lui donnai un gros coups de queue qui le projeta au sol. Aussitôt, je me précipitai sur lui pour être sur de ne pas l'avoir blesser trop gravement. Il se leva alors sans avertir et m'envoya un coup de poing au visage si puissant que je tombai au sol et a partir de ce moment tout devint flou et je crois que je perdis connaissance.

Quand j'ouvris les yeux, un certain temps après, tout autour de moi tournait en rond sans que je ne sache la raison. J'étais étendue dans un lit aux draps blancs immaculés. Je me levai difficilement, des points noirs obstruaient ma vision. En examinant les alentours, je m'aperçus assez vite que je me trouvais a l'hôpital. Oh non! Je ne veux pas que mon père sache que je suis ici! Comment réagirait-il s'il me voyait dans cet état de faiblesse? Vite, il faut que je sortes d'ici! Je sautai en bas du lit comme un chat et je courus jusqu'à la porte de la chambre. C'est alors que je vis à travers la petite fenêtre Florent accompagné de mon père assis dans la salle d'attente. Zut! Je ne pourrai certainement pas m'enfuir par ici sans attirer leur attention, je dois trouver une autre issue. Je fouillai la chambre de font encombre pour tenter de trouver un autre passage, par exemple un fenêtre ou un trou quelconque qui serrait assez grand pour me laisser passer. Rien. Je n'avais aucun échappatoire. Je devais donc affronter la situation. Je décidai de retourner me coucher, la tête me tournait encore un peu. Je m'endormis de nouveau.

Une vie parrallèleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant