Une vie parrallèle

Chapitre 12

Le reste de la semaine passa assez vite ponctuée de pratiques et pour Ann, de rendez-vous avec son Alexi. De mon côté, les choses ne s'arrangeaient pas vraiment avec Marc, mais au moins on se parlait et de façon civilisée en plus, un miracle! On ne s'engueulait plus lors de nos échanges, assez courtes je dois avouer, mais bon, c'était mieux que rien. Bien évidemment, après le vendredi vient la fin de semaine. Autant attendue pour la plus part, mais si crainte de mon côté. Ce soir j'allais entreprendre de nouveau le voyage marin menant à la tribu de mon père. Je préparai quelques vêtements que je savais résistants à l'eau et qu'il était possible de porter avec une queue de sirène. Je dirais que peu de gens on a se préoccuper de mon dernier critère! J'allai manger un gros repas, sachant que je ne mangerai pas beaucoup durant mon séjour. À moins qu'ils aient changer le menu pour moi, ce qui m'étonnerait énormément! J'allai ensuite saluer ma mère avant de partir, mais cette dernière insista pour m'accompagner jusqu'à la source d'eau de mon sous-sol. En fait, de l'étage en dessous de mon sous-sol! J'acceptai avec joie ayant un peu peur de m'aventurer la toute seule. On s'y rendis plus rapidement que la première fois. Le temps de partir approchait et je ne pouvais plus faire marche arrière. Je n'avais plus le choix, temps était venu. Je dis au revoir a ma mère, pour de bon cette fois. Ensuite, je plongeai dans l'eau cristalline et assez froide!

Mon long voyage commença sous ma forme humaine pour je pas attirer l'attention des gens sur les bateaux. après m'être enfoncée assez profondément dans l'océan, je pris ma forme de sirène pour avancer plus vite. Le temps du voyage passa trop vite a mon goût. J'aurais voulu avoir plus de temps pour penser. Arrivée au château, j'allais devoir improviser! Je vis la cité sous-marine au loin et plus je m'approchais mieux je pouvais distinguer toutes les bâtisses qui la composait. J'arrivai enfin devant le château et entrai par une porte secondaire, la même par laquelle j'avais réussis a m'enfuir la dernière fois. je me dirigeai sans trop de mal vers la salle du trône où, selon ce que j'avais compris, mon père passait le plus clair de son temps. Comme expecté, je le vis assis sur le gigantesque fauteuil au centre de la pièce. Il était seul et semblait perdu dans ses pensées.

Moi: *me raclant la gorge* Ehm, Lucas?

Mon père: Maeva! j'avais peur que tu ne revienne pas. Heureusement, te voilà de retour!

Moi: Je t'avais promis dans ma lettre que je reviendrais.

Mon père: En effet, et je vous que tu es un homme, plutôt une femme, de parole. C'est très bien ça.

Moi: Eh merci, maintenant que je suis revenue, on fait quoi?

Mon père: Premièrement, je ne peux plus te laisser de promener comme ça, a cause de tes vêtements humain, peu commun ici et de tes écailles argentées. Plus de gens que je croyais sont au courant que la hiérarchie est établie a partir de la couleur de la queue et ça m'inquiète pour toi, pour l'instant du moins. Un jour viendra où tu seras assez forte pour affronter ça, mais pas pour tout de suite. En attendant, je vais te passer une huile colorée qui colle aux écailles et qui résiste à l'eau. Ça camoufleras la couleur de tes écailles. Tiens, mets-en-toi tout de suite pendant que personne d'autre n'est dans la salle.

Moi: Okay, merci.

J'entrepris de m'en appliquer sur la queue, ce qui se révéla beaucoup plus difficile que prévus, parce que dans l'eau il fallait bouger pour rester au sol et garder son équilibre. Finalement, après la tâche ardue terminée, mon père continua:

Mon père: Bien, maintenant tu vas retrouver ta chambre, la même que la dernière fois, et te changer pour des vêtements plus convenables. Repose-toi bien ensuite, parce que ton entraînement commence dès demain.

Je me rappelais de ce qu'Ann m'avait dit a propos de l'entraînement. Ça m'inquiétait un peu, mais je n'avais pas d'autre choix que d'y participer. Mon père continua: