Chapitre 20

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Je repris mes esprits quand je sentis une main sur mon épaule. Je me retournai pour faire face à la personne qui se trouvais derrière moi et je vis Florent, me regardant avec ses grands yeux interrogateurs. Je me relevai difficilement, avec son aide.

Florent: Que ce passe-t-il?

Moi: Il est mort, Florent, il n'est plus là!

Florent: Qui ça?

Moi: *en pleurant* Maël! Le docteur vient de me le dire!

Florent: Oh non! Je lui ai même pas dit un dernier au revoir...

Moi: Moi non plus, c'est ce que je venais faire d'ailleurs.

Florent: Ne prends pas pour un imbécile quand même!

Moi: De quoi tu parles?

Florent: Tu crois que j'ai gobé tous tes mensonges depuis le début? Et bien tu te plantes le doigt dans l'œil! Je ne suis pas stupide, quand tu es sortie en courant de ta chambre d'hôpital tantôt, j'ai bien vu que quelque chose n'allait pas. Je suis allé voir par moi-même et tu sais ce que j'ai vu? Le corps mort de notre Alpha! J'ai bien espéré que tu courrais aller du secours, mais je me suis trompé sur ton compte. Avoue-le c'est toi qui l'a tué n'est-ce pas? Je ni crois pas!

Moi: S'il-te-plait, Florent, calme-toi! Oui, je l'ai tué, mais ce n'est pas en vain, j'ai mes raisons! Je ne suis pas un montres qui tue sans scrupule comme tu le crois.

Florent: Il y a rarement des raisons de TUER quelqu'un!

Moi: Viens avec moi, on va aller en parler ailleurs.

Florent: Non, je dois déclarer l'alerte! C'est mon devoirs de citoyens. Et si j'ai raison, tu les as tuer pour être à ton tour l'Alpha, tu ne mérites aucunement ce titre!

Moi: Comment ça les?

Florent: L'Alpha et son fils, Maël, voyons!

Moi: Je n'ai pas tué Maël! Jamais je n'aurais fait ça!

Florent: Mais oui! Tu mens mal! Tu viens de m'annoncer sa mort et tu ne l'as jamais aimé!

Moi: Florent, je te le jure sur ma tête, je n'ai pas tuer Maël!

Florent: Peu importe de toute façon, j'ai la preuve que tu as tuer l'Alpha, donc même si tu as tué ou non mon ami, ça ne change rien pour toi! Tu es une sirène morte! Je t'amène au château.

Moi: Florent! Non! Écoute-moi! S'il-te-plait!

Florent: J'en ai assez entendu, maintenant ferme-la et suis-moi!

Moi: Mais j'ai une preuve de mon innocence!

Florent: On verra bien ça, où?

Moi: Dans ma chambre, au château.

Florent: C'est là qu'on va alors dépêche-toi!

Moi: Merci de me croire, c'est vraiment apprécié...

Florent: Arrête, je n'ai rien dit encore, je vais te juger seulement une fois avoir vu ta "preuve".

Je me laissai donc traîner par Florent jusqu'au château. Avant de sortir de l'hôpital, il avait pris le soin d'avertir un garde de la situation et celui-ci accompagné d'un petit groupe de médecins étaient remonter voir le corps dans la chambre. Js ne sais pas encore la suite, parce que nous ne sommes pas rester assez longtemps pour le savoir.

Arrivés au château, je me défis de son emprise pour me diriger tranquillement vers ma chambre sans me faire trop dévisager. Cependant, Florent ne sembla pas vraiment apprécier et il me repris le bras assez rapidement, me serrant encore plus. Génial... J'avais hâte d'arriver a ma chambre pour lui montrer qu'il se trompait sur toute la ligne en m'accusant comme ça! J'étais quand même vexée qu'il doute ainsi de moi. Aille! Il me faisait mal!!

Moi: Lâche-moi un peu, tu me fais mal!

Florent: C'est pas mon problème.

Moi: Aller, Florent, je ne vais pas m'enfuir!

Florent: Je ne te fais pas confiance, désolé.

Je ne répondis rien. Ça faisait mal! Moi qui croyais qu'on était devenu amis, je m'étais trompée. Je n'était vraiment rien à ses yeux.

On continua notre chemin et on arriva enfin devant ma porte. Il me laissa ouvrir la porte avec mes clés et ensuite il me poussa a l'intérieur, refermant la porte derrière nous. Il barra ensuite la porte et me lâcha enfin le bras. Pauvre petit bras, il était tout endolori par la forte pression exercée par Florent. Bon, ce n'était pas le temps de me plaindre, je devais trouver la caméra et montrer le vidéo a Florent. Je l'avais caché sous mon lit pour que personne ne me la vole. Je la pris donc et l'allumai. Je me rendus compte a ce moment que je ne savais pas comment elle marchait puisque c'était Maël qui avait tout programmé pour que je le film. Je me tournai donc un peu gênée vers Florent pour lui demander de l'aide. Il me regarda un instant comme pour vérifier que je ne blaguais pas, mais il se rendit compte que j'étais très sérieuse. Son air changea aussitôt et il se mît a rire. C'était vraiment humiliant.

Moi: Hum... Alors, tu te décide a m'aider ou tu reste là à rire de moi encore longtemps?

Florent: *redevenant sérieux* Alors si je comprends bien, tu as une preuve la dedans, mais si je refuse de t'aider tu es foutue. Aussi, explique moi donc comment tu as fait pour filmer plis tu ne sais pas comment la caméra marche?

Moi: Maël m'a aidé. Tu es content, maintenant ouvre cette caméra et regarde ce foutu vidéo!

Florent: Tu me donnes des ordres?

Moi: Oui! Dépêche-toi, on a pas toute la journée.

Florent croisa ses bras sur sa poitrine et attendit dans rien dire. Il me dévisagea ainsi pendant une bonne minute.

Moi: Qu'attends-tu idiot?

Florent: Sois un peu plus gentille avec la personne qui va sauver tes fesses!

Moi: Oui, oui tu es mon sauveur, maintenant fais ce que je t'ai demandé, s'il-te-plait!

Florent: Okay

Moi: Oh mon dieu, vraiment? Merci beaucoup! Je te remercierai jamais assez!

Florent: Calme-toi un peu Js vais juste ouvrir ta caméra, tu n'es pas encore assurée d'être sauvée. Ta preuve n'est peut-être pas suffisante.

Moi: Crois-moi, elle le sera amplement!

Florent: J'espère pour toi, Maeva.

Une vie parrallèleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant