Le mouton noir

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La nuit ne fut pas longue car,  il faisait déjà trois heures du matin lorsqu'ils eurent tous deux envie de rejoindre Morphé. Marc était très conscient que ce genre de choses, bien que minimes, laissent toujours des traces parfois irréversibles. Il espérait de tout son coeur que ce n' était pas le cas pour sa Joyce.

N'empêche, ils avaient eu le temps de dormir car, l'un succombant à l'appel de la nature et l'autre aux cris de son ventre, ils n'ouvrirent les portes qu'à trois heures de l' après-midi. Marc, après sa toilette et sa toilette, il vu Joyce se ruant vers la salle à manger d'où provenait une odeur qui ne qui parlait directement à tes envies les plus primaires. Marc sourit à la voir courir dans les escaliers comme un enfant qui allait récupérer des sucreries.

- Ehh! Pas aussi vite! Tu risques de tomber à courir comme ca!

- Salut! donna-t-elle pour unique réponse.

- Attends moi au moins!

Marc aussi se mit à courir juste derrière elle. Ca lui rappelait des souvenirs...

- Celui qui arrive en dernier est une poule mouillée.

- Tu l'as très bien dit: celui. Donc le perdant ne peut être que toi!

Joyce accélérera. Elle arriva à la salle à manger. Elle ne sut ni quand, ni comment mais Marc était déjà là.

- Dio santo!! Mais comment as-tu fait?? Tu  etais derrière moi puis tu as disparu...

- Disons que tu m'as motivé! fit-il en souriant. Mais tu as du cran de défier un prédateur dans son territoire.

- C'est qui le prédateur! Mais voyons!!!

- Il a sûrement utilisé l'une des portes dérobées .

Toutes les têtes se tournèrent vers la voix de la personne qui avait laisser échappé ces mots. Un jeune homme un peu plus âgé que Marc, les cheveux blonds cendrés, les yeux bleus, il avait des lèvres séduisantes et un nez grec. Plus bas, ses boutons de chemise étaient ouverts et lui en était dépourvu, la ceinture non serrée, il avait une main dans la poche et gardait sa veste dans le triangle que formait la jonction de son bras à sa cuisse. Il y avait à côté de lui, une femme rousse qui portait une courte robe noire, un rouge à lèvre rouge intense, elle avait l'air saoule.

Marc resta silencieux ainsi que l'inconnu. Joyce trouvait ce silence insupportable alors, elle entreprit d'introduire un sujet.

- Bonjour, moi c'est Joyce Pies. Je suis euh... euh... une... a...

- C'est ma fiancée et je me marie à elle dans les plus brefs délais

- Ahh!! C'est donc toi la femme des magasines !! Et moi qui croyait que mon eunuque de cousin était un cas irrécupérable.

Cousin... ca lui disait quelque chose! Joyce réfléchissait pendant que les deux hommes s'engageaient dans une querelle sans queue ni tête.

- Tais toi maintenant et va-t-en! Tu la verra avec tout le monde demain!

- Ahh!! Oncle et toi avec vos stupides traditions! Stupido

- C'en est trop prends ta puttana et va avec elle au diable!

- C'est donc toi le bandito de cousin qui trompe sa femme et qui dilapidera l'héritage de la familia Aldini dans les putes et l' alcool.

La querelle entre frères s'estompa.

- Mais pour qui tu te prends ppug parler de moi de la sorte?

Joyce paniqua et s'inquieta lorsqu'elle se rendit compte qu'elle venait de faire une bêtise. Elle chercha aussitôt Marc du regard et se rendit compte que Marc avait rougit et la grimace qu'il faisait signifiait... la joie? En tout cas, il retenait son rire.

- Sors d'ici Diego! dit-il en étouffant une explosion de rire.

Difficile de le prendre au sérieux, mais son cousin, conscient de la moquerie qu'il risquait d'avoir à encaisser, sortit en marmonant des insultes en italien.

- Tu es sûr que tu ne veux pax rester, il reste un bon plat de franchise à ta disposition. C'est quand tu veux. toujours en étouffant son rire.

- Serpente!!

Après son départ, Joyce et Marc se turent et à chaque fois que leurs regards eussent à se croiser, ils riaient sans raisons valables. Chacun, nourrissant son rire du rire de l'autre et vice versa.

Un certain temps passa.

- Est-tu prête pour demain??

- Oui, je pense. Mais il me manque quelques deux ou trois petits trucs. Entre outre, sais manger avec les couverts approprié! plaisanta-elle.

- Ahh ah ah!! Mais sérieusement, tu dois faire attention à tout ce que je t'ai dit et surtout devant mon père. Il a une piètre opinion de la gente féminine et est conservateur donc devant lui, sache que tu ne sera rien!

- Il est donc si terrible que ca??

- Et tu ne crois pas si bien dire!

- D'accord, je ferai de mon mieux.

- Merci d'avance. Au fait, j'ai oublier de te dire. J'ai fais appele aux meilleurs esthéticiens de Rome.

- Pour faire quoi??

- Pour nous rendre beaux ma belle!

- Ne le sommes-nous pas encore??

- Alors comme ca tu me trouve beau!!

Joyce rougit. Elle se mit à bafouiller et à détourner le regard. C'est dire qu'elle même ne s'en rendait pas encore compte, mais elle commençait à ressentir des choses pour Marc-Antonio mais elle ne pouvait lui dire car, leur relation naissante était un "service" qu'elle lui rendait en échange du blanchiment de son père. Il n'y avait rien qui parlait d'amour et elle, elle avait tout accepté avec pour idée principale de sauver son père. Ces nouvelles aspirations émotionnelles ne sont que des resultantes du hasards. C'était là un bel hasard ou un beau tour du destin.

Le silence s'établit pendant un moment, chacun attendant un son externe et libérateur. Marc ruminait en silence. Il se demandait ce qu'il a pu dire d'aussi sanglant pour mettre fin à ces doux échanges verbaux.

- Señor, le service que vous avez appelé est prêt.

- Ils ont fini à tout installer??

- Allons- y! dit-il à l'intention de Joyce qui gardait son silence

Arrivés dans la salle aménagée pour leurs soins, Joyce resta bouche bée devant les visages et l'équipement qu'elle voyait elle reconnu quelques icônes de l'esthétique européenne. Marc reçu un appel. Joyce  n'en entendait presque rien si ce n'est que le "ok" concluant.

- J'ai une réunion d'affaire demain matin juste avant la cérémonie. Je vais devoir t'y déposer le matin pour limiter les courses à faire. Ca te va??

- Je serai seule??

- Ne t'inquiète pas, tu n'auras à parler à personne et pourque tu ne te sentes pas seule, tu viendra avec ta dame de compagnie.

- J'imagines que je n'ai pas vraiment le choix.

- Merci beaucoup!!

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Pardon pour le retard!!! Mais... comprenez moi 😅😅😅😊

Le Millionnaire qui avait tout sauf moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant