Officialisons

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Joyce avait rejoint Lupe en lui faisant certainement  jurer de ne rien dire à Marc.

- Lupe tu dois me jurer de ne jamais répéter cette histoire à Marc-Antonio.

- Je ne lui dirai rien. fit-elle après avoir juré   en baisant les bouts de ses deux premiers doigts.

- Allez! Viens on y retourne... dans ma prison dorée

Elle avait dit ces derniers mots de telle sorte que Lupe n'entendu rien.
Le reste de la journée se passa plus ou moins normalement. Une heure avant l'heure convenue, Joyce lacha son Arthur Conan Doyle pour prendre un bain chaud et parfumé à la lavande.Elle se secha et laissa son magnifique corps aux doux soins de Lupe qui s'occupa aussi de son maquillage et de ses cheveux. Elle mis ensuite la robe qu'elle a apporté pour l'occasion et se mis en attendant son beau Prince.

Fidèle à lui-même, Marc débarqua à l'heure convenue. Ils discuterent pendant un court moment afin de se mettre d'accord sur des points.

L'heure venue, il l'accompagna à la voiture qui les y amènerait, une Limousine blanche avec les armoiries de la famille Aldini. Il leur fallut au moins cinq minutes pour attendre l'aile d'entrée et trois fois plus pour attendre le domaine ou le château.

L'architecture externe était impressionnant: trois fontaines dans le jardin dont le plus grand est la représentation nue de Venus, la déesse de la beauté et l'Amour. Tout était bien fait. Par rapport  à celui-ci,  le domaine de Marc semble être un taudis.

Une fois entrés, elle faillit en mourir: des tableaux qui faisaient  trois fois sa taille étaient placés de part et d'autre des murs du couloir dans lequel ils étaient. Cela sembla embarrasser Marc de voir sa future fiancée ouvrir encore plus sa bouche de surprise à chaque porte qui s'ouvrait. Elle en prit note et afficha une mine plus serieuse.

Ils arrivèrent dans une sorte de living-room très acceuillant. Une ambiance chaleureuse régnait déjà dans ce locale orné suivant le style arabe: des tapis doux et épais, des trous représentatifs à la place des fenêtres, une délicate odeur de thé au gingembre et au... citron? Bref elle venait tendrement lui flatter les narines. Elle en rougit presque tellement la pièce lui inspirait seulement le bonheur.

Dedans se trouvait six têtes qui dégageaient une aura et un charisme impressionnant. Elle en connaissait déjà deux mais se devait de tenir le silence à cause de cette satanée tradition.
Et en parler serait la pire des idées folles car l'homme nonchalant et évasif qu'elle a connu dans cette forêt familiale avait laissé place à un homme soigné au millimètre près. Sa tenue etait de loin la plus soignée. Elle faisait ressortir ses traits durs, ses yeux vifs et calculateur ainsi que sa bouche qui ne s'ouvrait que pour cracher des flammes tel un dragon en colère. Joyce lui sourit puis baissa la tête.

- Alors tu ne nous la présente pas?

- Mais si mère. Voici l'élue de mon coeur. Joyce Pies. Elle...

- De un: tu ne sais plus saluer tes aînés et de deux: tu ne sais pas présenter ta future femme. Pathétique

- Oups désolé. Très cher père, mère, oncle, tante, familiers en vos titres et qualités respectifs, recevez mes reverences les plus profondes. il fit la révérence accompagné de Joyce.

- Ca promet. fit le père moyennement blasé
- Señor Aldini laisse le faire. S'il te plait! fit la mère de Marc avec un petit sourire.
C'est bien la seule contre qui le señor se fache le moins

-Soit. Continue...

Marc prit une grande inspiration, regarda Joyce avec l'un de ces regards qui dit: c'est maintenant ou jamais.

- Je viens d'un long voyage loin d'ici. Je cherchais sans cesse l'autre moitié de mon coeur perdu quelque part dans ce monde lorsque je suis né. J'ai écumé les mers, arpenté des montagnes aussi bien couvertes  de neige que de graviers. J'ai parcouru des distances sur des dunes dans un océan interminable de sable chauffé par un soleil sans pitié. J'ai souffert le martyr, j'ai fait un appel à la mort afin qu'elle vienne m'extraire de mes souffrances. Mais lorsque mes paupières s'engourdirent et que je fermai mes yeux pour la dernière fois, quelques gouttes d'eau pure vinrent mouiller mes lèvres et mouiller ma gorge. C'est là que mes ténèbres furent dissipés par ce rayon de soleil que voici. J'ai senti aussitôt que ma deuxième moitié était maintenant à sa place dans ma poitrine, avec moi. Je ne puis l'y laisser c'est pourquoi je vous l'amène afin que vous voyiez celle qui m'a sauvé. Elle s'appele Joyce Pies et elle a dit oui!

Joyce en resta bouche bée. Mais quand a-t-il eu le temps d'écrire ces si belles choses?

- Ca ne se fait pas de faire pleurer sa mère.  fit la mère de Marc en renifflant.

- Tu as bien parlez mon fils pour cette fois, je suis fier de toi. Je te donne ma bénédiction.

Marc se mit sur un genoux et prit la main de Joyce.

- Joyce Pies, veut-tu m'épouser??

Son coeur battait à la chamade. Après quelques secondes de suspens, Joyce repondit:

- Oui. Oui je le veux.

- A la bonne heure.

Ils passèrent une heure entrain de faire connaissance. Pendant le dialogue, Joyce remarqua le regard pervers du cousin à Marc mais elle décida de l'ignorer. Le dialogue fini, ils passèrent à une autre pièce ornée différemment. Un somptueux repas les y attendait. C'etait un régal pour les yeux et encore plus pour la langue.

Ils allèrent ensuite chacun vaquer à ses occupations toujours dans la maison mais les femmes restèrent entrain de faire emple connaissance.

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JE SUIS VRAIMENT DÉSOLÉ POUR CE GRAND RETARD INJUSTIFIÉ.😓 Ca continue et thx pour les follows.








Le Millionnaire qui avait tout sauf moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant