Le Millionnaire qui avait tout sauf moi

La mélodie de l'amour

Nue, totalement dénudée, elle était allongée sur le lit et Marc etait juste à son côté droit. Il se pencha sur elle et l'embrassa fougeusement.

- Non... non... s'il te plait

- Quoi!? Ne me fais pas ça! Pas maintenant

- Je ne peux pas. fit-elle sanglotant. Je ne peut pas.

Elle se rassit en joignant ses jambes et liant ses genoux à sa poitrine  et retroussa sa couette de telle sorte que son corps fût couvert.

- Mais... mais... je pensais que tu en avais envie!!

- Mais bien-sûr que si. Mais je ne peut pas... je ne veux plus. S'il te plait n'en demande pas plus.

Marc, dont le visage affichait le regret, referma ses boutons et ramassa ses affaires puis partit vers la porte. Toujours triste, il ajouta:

- Au fait. Je voulais juste te dire que le dîner a été reporté pour le samedi le temps que tes bleus puissent disparaître.

- Et pour ta main!?? Et tes bleus à toi!??

- Ils vont disparaître et sinon je n'aurai qu' à dire que j'ai eu un petit accident!! Il affichait un sourire charment mais sa voix était chargée de plusieurs ressentiments. Lorsqu'il mit un pied dehors, il se retournera pour la douce voix de Joyce

- Merci pour ta compréhension.

- Je n'ai rien compris, mais je te comprends et je respecte ta descision. En plus de quoi aurai-je l'air si je prennais ma fiancée par force!!

Sur ce, il ferma la porte derrière lui et Joyce entendait sa progression sonore dans les couloir sombre et marbré.  Entre temps, Joyce seule dans le silence calme de la nuit, n'arrivait plus à fermer l'oeil. Une pensée, une image, la même image traumatisante lui repassait en boucle dans la tête.

- Joyce!? Joyce!! Tu veux jouer??

- Oui monsieur! On joue à la poupée ??!

- Oui mais j'ai un meilleur jeu à te proposer. Tu veux bien!??

- Oui!!

- Et si on jouait au docteur!??

- Au docteur!! J'aime pas les docteurs. Ils me piquent tout le temps et les piqûres ca fait mal!!

- Moi je be te ferai pas mal. Promis!

- Croix de bois croix de fer,...

- Si je ment j'irai en enfer.

Joyce se pleura de plus belle. Et se dire qu'elle n'avait que sept ans lorsque le meilleur ami de son père: Monsieur Bruce.
Il n'inspirait que la sécurité et la douceur. Personne ne pouvait soupçonner que c'etait un pédophile.

- Bruce! Qu' as-tu fait à ma fille sale enfoiré.

- Je ne lui ai rien fait elle a voulue qu'on joue au docteur et comme je la trouve si mignone, j'ai joué avec elle!!

- J'aime plus ce jeux. Le monsieur a dit qu' il n'allait pas me faire mal, mais quand il m'a touché dans sous la culotte, j'ai eu très mal. fit Joyce en renifflant.

- Pies tu ne peux tout de même pas la croire! Ce... ce n'est qu' une enfant.

- Effectivement! dit le père de Joycf en criant. Ce n'est qu' un enfant elle ne ment pas!!!

Une rafale de coup suivie par des cris s'en suivirent. Joycene peut dire qui frappait qui quand car elle avait mis ses mains sur ses yeux. Mais à la fin, c'est Bruce qui pissait le sang.

Ce souvenir se répétait en boucle dans sa tête. Elle n'était pas frequene, mais ce souvenir semblait prendre vit lorsqu'elle se retrouvait avec un homme. Malheureusement celà était son quotidien dans ce genre de situation.

La nuit passa ainsi mais au milieu de la nuit, lorsqu'elle commençait à avoir les paupières lourdes, elle entendu un son qui venait déchire le calme légendaire de la nuit et lui caresser tendrement les oreilles. Elle se leva et sortit de sa chambre, prit un peignoir, mis des chaussons et partit à la recherche du son.

Plus elle avançait, plus elle distinguait le son, les notes et même l'instrument utilisé. C'était un violon. Il jouait d'une façon si mélancolique, si triste et si remplie d'émotion. Mais l'air qu'il s'était choisi différent de ce qu'elle s'imaginait pouvoir retrouver ici en Italie. Le son provenait de la bibliothèque et elle accelera ses pas. La porte était assez ouverte et donc elle n'allait pas déranger le virtuose dans son ouvrage.

La lune qui baignait la pièce, par la fenêtre ouverte, de sa lumière bleu semblable à un milliers d' étoiles dans le cosmos. Elle voyait dedos, mais il ne lui suffisait que d'entendre pour comprendre que c'etait un message claire. Elle resta là à contempler pendant un moment puis entreprit d'avancer, ce qu'elle fit. Elle se mit devant l'homme qui transmettait ses sentiments à travers une réalité musicale. C'était Marc-Antonio. Avec un verre de Cognac sur le côté, sa main blessée, il arrivait quand-même à jouer si parfaitement. C'était tout simplement divin.

- Amore, 1917 par Pablo Valentino

- Belle et cultivée en plus!

- Je connais quelques trucs. Tu as fait des recherches, mais elle ne sont pas completes

- Montre-moi alors ce que je ne sais pas encore

Il lui tendit le violon puis croisa les bras avec un regard surpris. Elle s'en saisit puis joua aussi un morcea. Bien que pas aussi bien que son prédécesseur, elle continua et finit avec le sourire auc levres.

- All of me, John Legend.

- Bellissimo. Je vois que vous êtes fréquentable finalement.

- Parce que vous en doutiez??

- Si siñor.

- Intéressant! Vous parlez maintenant Italien??

- Non mais j'apprends vite. Quand j'avais pour seuls amis les livres, je me documente quand je me sent seule.

- Vous vous sentiez seule mon amour?

- Tu n'imagines pas à quel point. Au fait tu peux me tutoyer?? A la longue ca devient gênant!!

- J'en prends note. Mais vous ne dor...

- Tu!!!

- ... tu ne dormais pas??!

- Non je ne trouve pas le sommeil. Culpabilité! Et toi ? ?

- Moi je n'y arrive pas. Frustration!!

- N'en rajoute pas. Je suis désolé!! 😳🙈🙈

- Pas grave! Mais j'aimerais que tu m'explique le problème.

- J'ai eu un petit problème lorsque j' étais plus jeune:

Joyce lui raconta calmement le problème qu'elle a eu enfant avec l'ami de son père. Elle n'a versée aucune goutte de larme et racontait sa triste histoire avec un teinte de rire.

Lorsqu'elle finit Marc l'enlaça et posa sa tête sur sa poitrine.

- Tu as dû souffrir. Comment a-t-il pû faire ca à un enfant!! C'est ignoble. Il n'a pas d'honneur.

Elle se dégagea et le regarda droit dans les yeux. Ses joues étaient pourpres et soulignées par un rictus.

- Pourquoi ca te blesse autant!?? J' ai déjà presque tout oublié.

Il l'embrassa pour la faire taire puis l'enlaça encore.

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Merci à ceux qui me lisent et me suivent. Entre temps, désolé pour les retards et les irrégularités. Je promets un chapitre entier pour répondre à vos questions.
Si vous voulez proposer des modifications, des ajouts, des retraits, n'hésitez pas.