Poursuite

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La même animation régnait dans le Ramses Motel. Les gens buvaient et mangeaient comme d'habitude jusqu'à ce qu'ils arrivent: les Pop. Le gang de motard le plus célèbre et le plus violent du Texas. Ils avaient vraiment le don pour plomber l'ambiance

Tout le motel resta calme à leur entrée. Tout le monde sauf Joyce, la fille du patron Monsieur Pies qui continua à parler avec le bel homme à qui elle venait de servir du café à la place du Whisky. Elle est blonde, des yeux bleus, fait 1m69 de long, un beau visage. Joyce a fait de la prison pour vol de voiture,  vol de moto, et insultes publiques.

- Alors monsieur Pies on ne sert plus ses clients!??

- Si. Tout de suite. Tout de suite!

Personne n'avait le courage d'aller prendre la commande des Pop qui venaient d'entrer. Joyce prit son carnet et se dirigea vers la table de l'Alpha des pop comme l'exigeait la hiérarchie.

- Salut Johnny alors tu prend quoi?

- Je t'ai déjà dit de ne jamais m'appeler comme ca!

- J'en connais un qui a eu une sale journée!!

- Ne cherche pas les embrouilles. Prends les commandes et rentre avant de saccager mon motel. dit Monsieur Pies

- Ouais tu as raison. dit-il pour attirer l'attention de Joyce. Et comme j'ai eu une mauvaise journée, je te prends avec moi pourque ma nuit soit bonne.

Il essaya alors de lui tripoter les fesses en lui fixant un regard chargé de sous-entendus.

Joyce rouge de rage, concentra qu'elle avait comme rage dans sa main et donna un coup d'une puissance phénoménale à Johnny.
Toute la salle qui avait plus ou moins reprise son animation habituelle se replongeat dans un silence assourdissant. C'est au vue de ce silence que Joyce reprit son contrôle et se rendit compte de ce qu'elle venait de faire. Elle se tourna vers Johnny et fut frappée d' effroi.

- Johnny!... je... je suis... dés...

- Tais-toi sale pute. Je vais te le faire payer! !

Son coup avait blessé Johnny au niveau de l'oeil. Il avait trois blessures graves et une superficiel au niveau de l'oeil droit. Ca allait laisser des vilaines cicatrices .

Elle essaya de s'éloigner mais Johnny l' avait prise fermement par le poignet.
Il allongea son bras à l'horizontale et lorsque Joyce devina ce qu'il se préparait à faire, elle essaya de se degager, mais en vain. Son adversaire avait forcément l'ascendant sur elle. Son bras était maintenant au point le plus haut et touchait le lustre au-dessus de leurs tête. Le coup partit avec le plus de puissance possible. Elle essaya dans un geste désespéré de couvrir, de ses mains, son visage visé.
Curieusement, le coup auquel elle s'attendait n'arrivait pas.

C'est alors qu'en entre-ouvrant un oeil, elle vu que le bras de Johnny avait été stoppé net par une main qu'elle ne connaissait pas.
Elle se rendit compte que c'etait la main du jeune homme à qui elle parlait juste avant l'entrée de ces canailles.

- Ta mère ne t'as pas dit qu'on ne touche pas aux femmes. Seul les lâches battent les femmes. dit-il à Johnny

- Ne t'en mêle pas trou d ulc! repondit-il avec de la rage dans la voix

- C'est toi le trou dans l'histoire sale lâche! Stupido!

- C'est à moi que tu parles sale gringo??

- Tu en vois deux des idiots ici??

- Tu vas mourrir.

Les motards se léverent touset se preparerent à  se battre.
Le jeune homme prit une posture de combat qui mettait son beau en valeur.

Joyce prit en compte pour la première fois l'accent Italien du jeune homme. Il semblait avoir dans la trentaine, des cheveux bruns soyeux: ni trop courts ni trop longs juste parfaits, une peau dorée par un bronzage plus que parfait, des yeux d'un vert profond et un regard pénétrant. Il avait aussi un nez fin et long, le tout complété par une bouche d'une sensualité enivrante. Un peu plus bas, la chemise bleue-marine du jeune homme laissait entre-voir le torse qui etait recouvet d' une fine toison toute aussi brune que ses cheveux. Il avait une musculature plutôt impressionnante.

Joyce se rendit compte qu'elle avait rougit en détaillant du regard le bel homme qui venait de sûrement de lui sauver la vie.

Mais pourquoi ellle rougissait pendant un moment comme celui-ci. Il y a la vie de deux personnes en jeux à ce moment précis car ils n'étaient pas encore sortis d'affaire.

Le Pop qui etait derrière le jeune homme lui  donna un coup par derrière . Il n'eut aucun mal à l'éviter et celui-ci eut plutôt Johnny. Joyce en profitat pour se dégager de  son emprise et se plaça juste à côté de son chevalier servant.
C'est là que les choses prirent une tournure inattendue.

Les chaises virevoletaient, les gens passaient par les fenêtres et parmi eux certains ne revenaient pas, les tables se cassaient, les tables de billards servaient de ring de boxe aux soullards, même les locataires du motel qui dorment au niveau du dessus qui étaient descendus pour exiger le calme, se menèrent à la bagarre. La piece empestait maintenant l'alcool et la sueur. Ils se bagarrerent encore un moment jusqu'à ce que Johnny tira en l'air avec un Smith and Wetson. Il replongea la pièce dans un silence de mort et tout le monde regardait dans sa direction.

- Vous deux, vous êtes morts!! fit-il en pointant son arme maintenant sur Joyce et son sauveur.

Le jeune homme la prit par la main et lui dit:

- Suis-moi, on doit partir d'ici

Une fois dehors, ils se ruèrent sur une moto et Joyce n'eut aucun mal à crocheter le cadenat et à démarrer l'engin. S'apprêtant à monter pour conduire, elle fut précédée par le jeune homme qui s'assit et démara avant de lui faire un signe de la tête.

- C'est pour aujourd'hui ou demain!?

Joyce monta mais à contre-coeur. C'est juste qu'elle n'aimait pas être derrière et si ce n'était la situation qui l'exigeait, elle n'aurait surement pas accepté.
C'est alors qu'une course-poursuite eut lieu dans ce coin du Texas. Une succession de looping, cascades, accélération et accident venait perturber l'ambiance habituelle du Texas.
Les conducteurs un peu trop près d'eux étaient aussitôt éjectés par Joyce. Lui, il conduisait et elle, elle defendait. N'empêche, ils étaient toujours collés à leurs fesses.
La course se poursuivit jusqu'à l'aéroport où les attendaient un avion. Il gara la moto tout près et toujours Joyce à la main la conduisit dans l'appareil.
Plusieurs excuses pour ne pas le suivre lui passèrent par la tête:
* je ne monte pas dans des avions avec des inconnus
*je ne connais même pas votre nom
*je suis mariée

Mais elle ne dit rien. Sûrement parce qu'elle a un goût du risque et de l'aventure très poussé.
Une fois dedans, ils furent acceuillis par un homme en veste queue-de-pie noir avec un cintre rouge autour de la taille.

- Je vois que vous n'êtes pas venus seul. Señor. dit-il en indiquant Joyce du regard.

- Moi aussi je suis heureux de vous revoir Fernandez.

- ...

- Dîtes à Henry de décoller. dit-il sur un ton plus autoritaire

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C' est la fin du chapitre, mais pas du livre alors lisez, likez, donnez-moi des suggestions sur l'idée que vous-vous faites de la suite.😁

Le Millionnaire qui avait tout sauf moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant