PROLOGUE

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- Mais ta gueule, espèce de gay !

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- Mais ta gueule, espèce de gay !

- Bah, hétéro va !

- Wouaw, très mature. C'est un gâchis des dons de Mère Nature, le plaisir ne sera jamais le même. Jamais.

- C'est pour ça que celle que t'es censé avoir, je cite, « propulsée au 7ème ciel par tes capacités herculéennes » est déjà en train de se dandiner sur les étalons en chaleur là-bas ?

- Elle était pas à mon goût finalement , rien à voir.

-Toujours est-il, mes partenaires n'en sortent jamais ready à courir le Marathon de New York, renchérit l'individu, faisant allusion à ses ébats au lit.

- T'insinues quoi là ?

- J'insinue que t'es un Petit lapin dont la carotte a un défaut de qualité.

- Qu-quoi ?! Petit Lapin ? Défaut de... Retire ça rapidement.

- Aussi rapidement que tes pseudo-performances ou... ?

- TAEHYUNG !!! Sois un bon pote pour une fois, et dis à cette folle qu'elle ne sait rien de moi et de ma vie !

Alors que je me retenais de rire devant la tête plus qu'offusquée de mon ami, qui tenait ce dialogue avec la jeune Barwoman depuis maintenant une bonne dizaine de minutes, je ne pus m'empêcher de saisir l'occasion :


- En tout cas elle en sait déjà une grande partie !


Son interlocutrice ne put s'empêcher d'éclater de rire, tout comme moi-même quand le visage de notre victime se décomposa encore un peu plus. C'était comme s'il avait reçu le coup fatal, trahison.

Je culpabilisai tout de même un court instant, jusqu'à ce que ce dernier -entretenant une fierté particulièrement imposante- s'écrit :

- Ha je vois, on ne peut compter que sur soi-même. Donnez-moi dix minutes, d'ici là j'amène une minette qui ne voudra que trois choses : Moi, les toilettes, et encore moi.

- Cinq.

- Quoi ? Questionna-t-il en se retournant à nouveau vers son adversaire.

- Si tu veux prouver quelque chose, reviens dans cinq minutes, Répéta-t-elle, un air de malice dans les yeux.

- Ah ouais ? J'ouvre les paris, cinquante dollars, cinq minutes. Je vous laisse le temps d'aller au distributeur. Lança-t-il alors, se dirigeant vers la piste de danse.


Dayn. Il s'appelle Dayn, et c'est l'idiot qui m'a renversé son Caramel Macchiato brûlant dessus le jour où j'ai posé les pieds aux Etats-Unis pour mes études, et ma vie.

Photogénique  [vkook]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant