Broken 1 Supernatural [ EN RÉÉCRITURE / CORRECTION ]

Bugs

Supernatural

Devant le département d'anthropologie, l'Impala se gare et les chasseurs sortent de voiture. Sam prend uns sur siège arrière en mettant sa veste par dessus pour cacher les os et ils avancent vers le bâtiment.

-Une sépulture non signalée qui renferme quelques squelettes.

-Oui. Mais, ça remonte à assez longtemps. Dit Mia. Peut-être l'œuvre d'esprits qui n'ont pas encore tout terminé.

-Oui, peut-être. Concède Sam. La question, c'est pourquoi maintenant? Et, pourquoi des insectes?

-Là, ça fait deux questions. Dit Dean et son petit frère l'ignore. Dis donc, au fait, je voulais te parler. Comment t'as pu lui dire de quitter sa famille comme ça?

-Et, bien... Je sais ce qu'il doit endurer.

-T'aurais pu lui dire de respecter son père, ce qui aurait été normal.

-Oh, arrête! Ils arrêtent de marcher. Tu penses que je respectais pas papa? Je le sais que tu parles de nous. Bah, vas-y. Dis-le.

-Très bien. Oublions ça. Je t'en parlerai pas. Dit Dean en voulant partir, mais Sam le retient en recommençant à parler.

-J'ai respecté papa. Mais, pour lui, quoique je fasse, c'était jamais assez bien.

-Tu crois qu'il pensait que t'étais pas à la hauteur? Dit le grand frère.

-Était? Est! Ça changera jamais.

-Pourquoi tu dis ça?

-Parce que je ne voulais pas chasser à l'arc. Ou jouer au billard. Parce que je voulais faire des études et vivre ma vie, ce qui dans notre fichue famille passe pour une révolte.

-Tu ressembles au garçon blond dans la série Les Monstres.

-Dean. Dit le brun. Tous les pères de la Terre réagissent avec fierté quand leur enfant réussit à décrocher une bourse. Et moi, je me suis fait jeter de chez nous.

-Je m'en souviens très bien. Contre Dean. Et, tu t'étais montré aussi têtu que lui. Tu n'as fait aucun effort.

-Tu sais... La réalité, c'est que le jour où on le retrouvera, je sais qu'il sera très distant avec moi.

-Sam. En fait, tu ne l'as jamais déçu. Jamais. Il avait peur.

-Mais, qu'est-ce que tu racontes? Demande le petit frère.

-Il avait très peur de ce qui pouvait t'arriver loin de lui. Et, plus tard, quand vous étiez fâchés, il faisait un détour par Stanford quand il en avait l'occasion. Il gardait un œil sur toi. Pour être sûr que tu allais bien.

-Quoi?

-Ouais.

-Pourquoi est-ce qu'il ne me l'a jamais dit?