Chapitre 4

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Un des mecs m'enleva mes chaînes avant de me prendre par le bras et de m'emmener hors de la pièce. C'est alors que je me rendis compte que l'endroit ou je résidais était une sorte de pièce Souterraine.on passa devant une porte fermée, mais j'entendais les voix des personnes à l'intérieur. On déboucha ensuite dans une salle plus vaste, qui ressemblait fortement à une mausolée abandonnée. Deux seaux étaient positionnés environ tout les deux mètres. Un plein, un vide, un plein, un vide...

Le jeune homme s'arrêta devant un seau vide et se tourna vers moi:

- tu t'assois sur le seau, tu pisses. Aujourd'hui, t'as le droit à une douche. Une par semaine.

Il lança par terre une petite pierre rose toute lisse: un savon.

Je restai à le regarder, hébétée jusqu'à ce qu'il me sorte de ma torpeur:

- t'attends qu'il tombe de la merde, ou quoi ?

Je m'exécutai donc, m'assis sur le seau vide sous le regard ingrat et pervers du surveillant.

Quand j'eus finie, j'attendis qu'il parte pour que je puisse prendre la "douche" , mais il ne bougea pas d'un pouce.

-Euh..commençai-je, hésitante. Vous ne partez pas ?

-pourquoi voudrais-tu que je parte ? Répliqua t'il, vraiment surpris.

-Je...prend la douche.

Il me lança un regard bizarre et resta la, figé.

Je ne dis rien et me déshabilla, tandis que je le sentais me fixer impudemment.

L'eau était glacée et je crus que j'allais vraiment mourir de froid. Je passai le savon sur mon corps, le regard perdu dans le vide. Je n'arrivais même plus à réfléchir correctement tellement j'étais gelée.

Je fus bien contente que le pervers me sortis de mes rêveries pour me dire de renfiler les vêtements.

-Ss-ss-serviettes ??

-Nan, y'a pas de serviettes.

-Ss-ss-serviettes ?? Répétai-je, entrant dans le stade "délire total".

-Rhabilles-toi ou c'est moi qui le fait.

Je me rhabillai lentement et il me mît des menottes. On repassa devant la salle, qui, cette fois, avait la porte ouverte . Je reconnus de vue un des agresseurs de la fameuse nuit. Il interpella le surveillant.

-Alors, fit-il a mon adresse, on obéit pas ? C'est la peine de mort, ça. Tu le savais ?

Je fis non de la tête, terrifiée.

Il regarda ensuite le surveillant avant de me dire:

-Ca ira pour cette fois. Ramènes-la dans le caveau.

-Un caveau ? Dis-je, absente.

Si seulement j'avais eue les idées plus claires à ce moment...Je n'avais pas au début captée. Un endroit froid et humide, une grand salle ressemblant à une mausolée, un « caveau ». On se trouvait dans un cimetière. Un graaand cimetière, loin de tout, et certainement abandonné.

Le caveauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant