Chapitre 7

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- "Curls for my girls" ? avais-je lu en pouffant ce qu'il y avait de marqué sur le t-shirt de Michael.

Il avait ri nerveusement en lissant son t-shirt noir.

- Elles veulent que je retrouve mes boucles... m'avait-il expliqué alors que ses joues viraient au cramoisi.

- "Elles" ? répétai-je.

- Les fans, gloussa-t-il.

Si Michael et moi étions de très bons amis - voire même meilleurs amis - , le côté timide de sa personnalité était parfois trop grand pour disparaître totalement. Pourtant, il m'avait offert quelques fois des moments qu'il n'aurait probablement (sûrement) partagé avec personne d'autre...

- Sam, ça te dit de venir manger avec moi ce midi ? m'avait-il un jour proposé pendant la pause.

J'avais fini de serrer le nœud de mon lacet et avais hoché la tête en souriant, heureuse qu'il me le propose. Lui avait glissé ses éternelles RayBan sur son nez, puis ses mains dans ses poches en se dirigeant lentement vers la sortie, entouré de quelques gardes du corps.

- Où est-ce qu'on va ? avais-je alors demandé après l'avoir rattrapé.

- Hm... Je crois que je vais te faire goûter mon plat préféré... avait-il sourit mystérieusement.

J'avais haussé un sourcil, perplexe, mais n'avais pas insisté. Je ne le connaissais que trop bien : il ne m'aurait rien dit, préférant garder la surprise jusqu'au bout.

Nous étions sortis par derrière avec les nombreux gardes du corps, et nous étions entrés dans son 4x4 noir aux vitres tintées. Le chauffeur avait aussitôt démarré le moteur alors que "I Will Always Love You" de Whitney Houston passait à la radio.

Je fus d'abord surprise de voir que Michael la connaissait par cœur, puis me rendis compte qu'il était le plus grand chanteur du dernier siècle, et qu'il était donc plus qu'évident qu'il connaisse cette chanson. Et à vrai dire, c'était plutôt drôle de le voir se donner à fond, surtout durant le refrain. Il est vrai que le voir tenir les notes de la même manière que le faisait Whitney Houston m'impressionnait beaucoup, et je dois bien admettre que je prenais plaisir à le regarder faire.

- C'est là ! s'interrompit-il soudainement. Tourne !

Le gros véhicule longea un fast-food pour se diriger du côté des commandes drive.

- KFC ? notifiai-je.

- Comme d'hab' pour moi ! s'exclama Michael à son chauffeur. Et toi ?

- Euh...

Je n'avais jamais mangé chez KFC, je n'avais donc aucune idée des menus qu'ils proposaient.

- Je vais prendre pareil...

Michael remuait sur son siège alors que le chauffeur passait commande. Et lorsqu'enfin le repas arriva dans la voiture, il huma l'air en prenant une grande inspiration.

- Hm... Sens-moi cette bonne odeur de poulet... s'extasia-t-il.

Je ne pouvais plus me retenir de rire, c'était tout simplement hilarant. Le chauffeur faisait passer derrière le sac pendant que Michael sautillait sur son siège en tapant des mains comme un enfant à qui on offrirait un nouveau jouet. Seulement là, c'étaient des cuisses de poulets que l'on tendait à Michael Jackson, le chanteur et danseur probablement le plus célèbre de toute la planète entière.

Il s'empressa de sortir mon menu, probablement plus par politesse que par envie, puis il me le tendit et attrapa le sien à peine l'eus-je récupéré. Michael ouvrit la boîte qui contenait son repas et tout en remplissant ses poumons de son odeur de poulet frit, il s'enfonça dans son siège comme s'il était sur un petit nuage.

- Waw, j'ai l'impression que ça fait mille ans que j'en ai pas mangé... ! s'extasia-t-il.

- Tu as dit la même chose la dernière fois, c'est-à-dire y'a deux semaines même pas, Michael... pouffa le chauffeur.

Tout en ignorant sa remarque, Michael s'empressa de commencer son repas sans plus attendre. Quant à moi, je ne pris qu'une petite bouchée pour goûter, sous le regard insistant de Michael.

- Alors ? s'intéressa-t-il alors que je mâchais.

J'hochai lentement la tête, puis affirmai :

- C'est vrai que c'est pas mal... Mais je pense que j'en ai un peu trop, je vais pas réussir à tout finir...

- T'en fais pas pour ça ! Je finirai s'il le faut ! sourit-il en m'adressant un clin d'œil.

Nous mangions alors que la voiture avait déjà redémarré. Le chauffeur devait probablement chercher un endroit où l'on pourrait déjeuner tranquillement.

Michael se pencha vers lui pour lui glisser quelques mots que ce dernier sembla approuver puisqu'il hocha la tête avant d'actionner le clignotant.

Ce ne fut que quelques minutes plus tard que la voiture s'arrêta devant un grand centre commercial, à ma plus grande surprise.

- Euh... Tu comptes vraiment aller manger là-dedans ? demandai-je à Michael.

- Chaque chose en son temps. D'abord on va manger et après on va voir les jouets, énuméra-t-il.

Armé de son menu, il sortit de la voiture et se dirigea vers l'entrée arrière du centre commercial qui donnait sur le parking, alors que je l'imitai, confuse.

- Qu'est-ce que tu fais, là ? m'intriguai-je.

Il ignora ma question et se dirigea vers le fond du parking où un employé le salua d'un signe de tête, me faisant comprendre qu'ils se connaissaient. Sans s'arrêter, il alla ouvrir une lourde porte rouge sur laquelle une flèche blanche pointait vers le haut.

Je le suivis dans une froide cage d'escaliers en béton gris dans laquelle il se précipitait vers le haut. Plus lente, je poussai la seconde porte, essoufflée, puis retrouvai Michael sur le toit. Il mâchait son aile de poulet bruyamment en souriant face à la vue qu'offrait le toit.

- Ça vaut pas l'Empire State Building, mais c'est déjà pas mal ! rigola-t-il.

Je ris aussi puis m'assis finalement près du bord.

- Hum... On peut reculer un peu ? fit Michael derrière moi.

- Le roi de la pop aurait-il peur du vide ? le taquinai-je.

- Absolument pas ! C'est juste que je veux pas qu'un paparazzi me repère... se justifia-t-il.

- Mais bien sûr...

- C'est vrai ! bouda-t-il en fronçant les sourcils.

Je ris de plus belle et me reculai finalement alors qu'il continuait de faire semblant d'être vexé.

- Tu manges plus ? remarqua-t-il au bout d'un moment.

- Hm... non. J'suis calée. Tiens.

Il s'empara du reste d'ailes de poulet en me remerciant, tout content.

- C'est pratique de t'avoir. Au moins, y'a aucun gaspillage ! pouffai-je.

- C'est vrai ! Qu'est-ce que tu ferais sans moi !

*tousse tousse*

4 mois. Ça fait 4 mois que je n'avais rien posté. J'aurais beau m'excuser avec mes histoires de "plus d'inspi... bla-bla-bla... occupée... bla-bla-bla... autres histoires...", ça ne changera rien au fait que ça fait 4 mois que vous attendez une suite.

Pardon x 592817475

:)

Peace ✌🏻 !

PS : Ça nous ferait plaisir que vous passiez lire Forgotten qui est une collaboration avec MJsFanFic sur le compte Smootruth (autopub)

This Is ItOù les histoires vivent. Découvrez maintenant