Une Erreur Pas Deux. [Nekfeu] #wattys2018

Malheur à Souvenir.

Je sors enfin de cette hôpital, et il y a une chose pour laquelle j'en veux à Ken, se n'est pas le fait qu'il soit partie parce que je le comprends j'ai beaucoup réfléchie et ma réaction face à ses amis est surement inoubliable mais pardonnable. Je lui en veux parce que je vais devoir retourner dans la villa pour récupérer mes affaires... Seule. Et qu'il m'avait promis qu'à ce moment là il serait là pour m'épauler et m'aider à surmonter cela, je pensais que malgré mon sale comportement il serait là quand même parce qu'au fond je comptais pour lui.

Mais comme on dit les mots sont fictifs et la réalité nous heurtera un jour ou l'autre nous laissant dans le vide. 

Je marche avec les béquilles donné par l'hôpital et monte dans un taxi que mon infirmière m'avait appeler, j'ai récupéré le numéro de téléphone de cette dernière elle m'avait dit que si un jour j'avais envie de parler elle serait là pour m'écouter pendant des heures.

Je démarre le cœur lourd et les mains hésitantes, je ferme les yeux et coupe le contact colle mon front sur le volant, et je n'est bizarrement aucune réaction, je m'attendais à se que mes larmes coulent à flots, que je m'explose le crane sur le volant ou bien que je démarre et fonce sur un arbre. Mais non je reste là inerte les yeux clos et je ne pense à rien. 

Je reste là pendant un temps interminable, les mais sur mes cuisses. Puis je me redresse sur mon siège et redémarre puis je vais direction la villa des malheurs à souvenirs. 

J'arrive enfin devant la villa et je n'ose pas la regarder je fixe ma basket et mon autre  jambe dans le plâtre. Je sors sans rien dans la tête et parcoure les petits chemins balisés par des pierres encré dans le sol. Monte les trois marches de l'entrée béquille par béquille et arrive devant la porte.

Je me stoppe et aucun de mes membres ne veulent réagir. Toujours en fixant le sol cette fois orné d'un beau carrelage beige.  

J'évite de pensé pour une fois mais mes souvenirs refont émergence et je m'écroule toujours devant la porte en pleure, j'ai envie de tout faire sauter ou juste de me faire sauter la cervelle. Je me dis que plus rien ne me retiens dans ce monde ingrat que j'ai perdu sans aucune exception les personnes qui ont reconstruit ma vie. Et je suis la seule responsable et pour certaine la seule survivante. 

Et pourtant j'essais encore de me persuader que "La Vie Est Belle" et que au fond tout redeviendra comme avant et que c'est juste un mauvais moment à survivre... Encore ce mot fameux mot "SURVIVRE". 

Parce que toute ma vie je dois l'avouer j'ai dû SURVIVRE: à l'école, au collège, au lycée, chez moi, Nice, Paris, toute mon enfance, cet enfant, mon passé, mon père, à nos disputes avec Ken, Lise, Les histoires avec Moh, le mauvais moment avec Mekra, la mort de ma mère, cet accident et je dois encore survivre aujourd'hui.

- Either ? Mon dieu !

Je sens qu'on me soulève, je reprends mes esprits et fais face à cette voix, 

- Que est ce que tu fais là ?

- Tu ma manqué !

Il me prends dans ses bras et essuie mes larmes, 

- C'est encore à cause de lui que tu pleures ? E c'est quoi ce plâtre ? 

- Stop avec toutes tes questions, 

Je sens que ma tête tourne je retombe au sol sur les fesses, je me tiens la tête et il s'assoit près de moi. 

- Répond juste à celle là, tu fais quoi ici ? 

Je reprends la parole avec la langue pâteuse 

- Je veux juste rentrer chez moi...

- On est à New York Either !

- Georgio je veux rentrer mais pas dans cette villa 

- Je t'amène chez moi !

Il se relève et me tend la main je refuse, il fait le tour de moi et attrape mes bras et me lève, 

Je monte dans sa voiture, 

Et pendant toute la route je l'entendais marmonner des horreurs sur Ken.

Moi, je fixais le paysage la tête collée à la vitre qui vibrer à cause des vibration de la voiture, je le voyais défiler si vite comme une vie. Toujours rien dans ma tête, je me préparais mentalement au série de question que Georgio aller me poser une fois arriver et cela me faisait frissonner. 

J'ai envie de sauter de cette voiture et courir courir si loin et si vite sans jamais pouvoir m'arrêter je voudrai juste arrêter de penser à tout. 

Je tourne la tête vers Georgio pour en finir à jamais, je lui raconte tout de A à Z. Je le vois passer par toutes les émotions pendant que moi je rester stoïque.