La prêtresse me place à côté de ces trois femmes et je remarque qu'elles ont des voix aiguës et moqueuse.
On dirait bien que je suis la seule à craindre pour ma vie !
Je suis habillée d'une simple longue robe sans manches de couleur vert turquoise enfin selon les dires de la prêtresse. Nous attendons depuis quelques minutes, qui ressemblent plus à des heures pour moi, quand nous entendons des portes s'ouvrir avec douceur, mais un grincement angoissant surgit. C'est alors que j'entends les trois jeune femmes criaient de joie comme si elles venaient de voir leur idole alors que je tremblais comme une feuille. J'entends alors des bruits de pas qui s'approchent petit à petit tout comme mon stress qui monte d'un cran.
- Le seigneur Hadès est arrivé, veuillez-vous agenouiller devant lui, nous dit la prêtresse avec dureté.
Les femmes font ce qu'elle demande mais, moi je n'y arrive pas, je suis effrayée.
Je déteste ne pas pouvoir voir dans ses conditions !
Je sens alors la prêtresse s'approcher de moi.
- Je t'ai demandé de t'agenouiller !, m'ordonne-t-elle d'une voix dure avant de me faire un croche pied.
Je tombe alors à genoux comme une poupée de chiffon.
- Adrienne, cela suffit !, lui dit une voix grave et mystérieuse.
Je remarque qu'elle est presque sensuelle, mais je n'arrive toujours pas à me calmer.
- Mais mon roi, elle..., commença-t-elle à dire.
- Sort de cette pièce !, lui ordonne Hadès en la coupant.
Les pas de la prêtresse s'éloignent, mais je sens Hadès s'approcher de moi. Je lève la tête et je sens son souffle sur mon visage.
Se serait-il accroupi à mes côtés ?
- Comment t'appelles-tu ?, me demande-t-il avec calme.
- Eden..., lui répondais-je hésitante.
- Peux-tu me regarder dans les yeux ?, Me demande-t-il toujours avec une voix calme.
- Je... je ne peux pas..., lui répondais-je anxieuse.
- Pourquoi ?, demande-t-il surpris.
- Je suis aveugle..., répondais-je simplement.
Il ne dit rien, mais reste très calme. Il s'imagine sûrement en train de me balancer dans les flammes des Enfers...
Cette pensée me fait trembler un peu plus.
- Tu n'as pas à avoir peur de moi..., me dit-il avec ennui.
- Comment puis-je en être sûre ?, demandais-je avec hésitation.
- Parce que je suis deux fois moins pire que mon gardien, Cerbère, répond-il avec calme.
Il est en train de me dire qu'il était là lorsque j'ai caressé une des têtes de son gardien ?!
Il se relève et s'éloigne de moi, certainement pour aller voir les autres femmes présentes dans la pièce si j'interprète bien le bruit de ses pas.
Il ne m'a rien fait ? Je croyais qu'il allait me tuer devant les autres prétendantes !
Il leur demande leurs noms. Il y a Lola, Sofia et Nina. Une fois qu'il sut leurs noms, Hadès s'éloigne de nous.
- Adrienne ! Cria Hadès.
J'entendis alors les portes s'ouvrir à nouveaux et des pas résonnent dans la pièce.
- Oui mon roi ?, demande la prêtresse une fois devant son roi.
- Emmène ces trois jeunes femmes jusqu'à leurs appartements, lui ordonne Hadès d'une voix neutre.
- Et la dernière ?, lui demande-t-elle avec curiosité.
- Ma nièce s'occupera d'elle, lui répond Hadès.
- Très bien, mon roi, répond la prêtresse avec respect.
Elle lui fit la révérence, s'avança jusqu'aux autres prétendantes et leur fit signe de la suivre. Les trois prétendantes suivirent Adrienne et s'éloignèrent jusqu'à ce que le bruit de portes qui se referment et qui se fasse entendre dans toute la pièce. Je compris alors que j'étais seule avec Hadès.
Et maintenant, je fais quoi ?!
Je suis toujours à genoux, certes je ne tremble plus, mais je me sens encore beaucoup trop faible.
C'est alors que j'entends les pas d'Hadès se rapprocher une nouvelle fois de moi. Quand il fut à mes côtés, il me prend par la main, ce qui me fait sursauter à ce contact. Je remarque alors que sa peau est très douce pendant qu'il m'aide à me relever. Une fois debout, il garde ma main dans la sienne avant de la poser sur son visage. Je sens un léger picotement, comme une barbe naissante.
- Qu'est-ce que vous faîtes ?, lui demandais-je avec crainte.
Il ne me répond pas. Est-ce qu'il veut que je le visualise ?
Avec hésitation, je continue mon exploration. Il a un visage fin et des cheveux courts et doux. Je descends mes mains sur son torse et remarque qu'il est habillé d'une armure. Ensuite, je touche son bras sur lequel je sens une légère cicatrice sous mes doigts, mais je décide de ne pas m'attarder sur celle-ci.
- Vos cheveux et vos yeux sont de quels couleurs ?, demandais-je curieuse.
- Noir..., répond-il calmement.
- Et votre armure ?, demandais-je.
- C'est de l'or noir, me répond-il.
Je pose mes doigts sur ses lèvres que je trouve douces et fines. J'imagine que c'est un très bel homme puis je retire mes mains de son visage.
- Je vous remercie, lui dis-je tout simplement.
- Pourquoi ?, me demande-t-il curieux.
- Pour m'avoir permis de vous toucher et de vous visualiser dans mon esprit, lui répondais-je avec un sourire sincère.
Un léger silence survient, mais il fut vite brisé par Hadès.
- Perséphone !, cria Hadès en s'éloignant de moi.
Les portes s'ouvrirent de nouveaux et des bruits de pas se rapprochèrent de nous.
- Que se passe-t-il ?, demande ladite Perséphone d'une voix curieuse, mais douce et prévenante à la fois.
Je pense qu'elle doit être belle également.
- Peux-tu emmener Eden à ses appartements ?, Lui demande-t-il avec gentillesse.
- Bien sûr, lui répondit-elle en souriant, suis moi maintenant Eden.
Perséphone commence à partir, mais remarque que je ne la suis pas.
- Perséphone, elle est aveugle..., précisa Hadès d'une voix prévenante.
- Oh..., répond Perséphone surprise.
Des chaussures à talon s'approchent de moi, puis une main me prend par le bras gentiment.
- Maintenant suis moi, me dit Perséphone avec gentillesse.
J'acquiesce de la tête en silence et partis avec elle. Nous sortons de la salle et longeons ce que j'imagine comme un grand couloir vu le temps qu'on marche. Au bout de quelques minutes, nous nous arrêtons, puis j'entends une porte s'ouvrir dans un bruit sinistre.
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L'amour Immortel. L'amour des Enfers. Tome 3. (Terminer et Corriger ).
RomantikNous sommes au 21ème siècle, en 2018, les demi-dieux existent réellement. Tout les ans, un mortel ou une mortelle sont choisit pour devenir le compagnon ou la compagne d'un dieu ou d'une déesse. Ces êtres immortels veulent faire en sorte que leur de...