L'amour Immortel. L'amour des Enfers. Tome 3. (Terminer et Corriger ).

Chapitre 5. Les Âmes Damnées.

Plusieurs heures plus tard, je frappe toujours la porte, je suis toujours aussi paniquée et je continue à crier comme une demeurée.

- Y a quelqu'un ? Si y a quelqu'un, je vous en prie, je suis enfermée. S'il vous plaît, ouvrez cette porte, demandais-je en vain, car il n'y avait personne de l'autre côté de la porte.

Fatiguée, je m'écroule contre la porte et essaie de calmer ma respiration haletante. Soudains, j'entends des voix bizarres qui ressemblent à des chuchotements morbides. Il y a des cris, des pleurs et même des voix qui disent qui veut me tuer. Je sens ses sueurs froides coulées le long de mon front.

- Il y a quelqu'un ?, demandais-je tremblante de peur.

En quelques secondes, les chuchotements se font un peu plus forts et je commence à avoir froid. Je me mets à trembler et j'ai envie de vomir. Je recommence à paniquer. Je me lève et commence à nouveau à taper comme une folle contre la porte.

- Adrienne, je vous en prie laissez-moi sortir ! Je ferais tout ce que vous voudrez, mais laissez-moi sortir !, criais-je en pleurant tout en tapant la porte.

- Eden ?, entendis-je de l'autre côté de la porte.

Je reconnais la voix de Perséphone ! Mon dieu, quel soulagement !

- Perséphone, sort moi de là s'il te plaît !, lui dis-je en pleurant.

- Qui t'a enfermé dans cette pièce ?!, me demande-t-elle en essayant d'ouvrir la porte.

- C'est Adrienne, je t'en prie sort moi de là !, la suppliais-je.

- Il me faut la clé. Écoute, surtout reste calme, je vais chercher Hadès. Je te promets, je fais vite !, me dit-elle avant de courir pour chercher son oncle.

Je m'assois une fois de plus contre la porte tremblante.

- Calme toi, tout va bien se passer, me dis-je à moi-même pour me rassurer.

J'ai de plus en plus froid et j'ai l'impression qu'on me touche l'épaule. Soudain, j'entends une voix surgir de derrière la porte.

- Eden !, dit une voix que je connais.

- Hadès, c'est toi ?! Sors-moi de là, s'il te plaît !, lui criais-je complètement effrayée.

- Écoute-moi et calme-toi ! Je vais te sortir d'ici !, me dit-il d'une voix douce et calme pour me rassurer.

- Tu vas mourir dans d'atroce souffrances !, me dit alors une voix dans l'oreille.

Cette menace me fait paniquer une fois de plus et je recommence à frapper contre la porte.

- Vite sors-moi de là ! Je t'en prie ! Je ne veux pas mourir !, lui criais-je en pleurant.

J'entends alors la porte s'ouvrir avec fracas puis une main puissante me prend par le poignet et me ramène vers elle. La porte se ferme brusquement et je sens l'odeur masculine.

Je remarque que je suis blottie contre le torse d'Hadès, de l'autre côté de la porte, et Perséphone est à ses côtés.

- Perséphone occupe-toi d'Eden, moi je m'occupe d'Adrienne !, ordonne Hadès à sa nièce d'une voix pleine de colère.

- Bien mon oncle, aller viens, Eden..., me dit-elle inquiète pour moi.

Malgré le sentiment de sécurité que me procure Perséphone, je ne lâche pas Hadès, au contraire je resserre ma prise un peu plus. Je suis beaucoup trop sous le choc.

- Eden, tu dois me lâcher, me dit Hadès d'une grande douceur.

Je refuse et fait non de la tête.