L'amour Immortel. L'amour des Enfers. Tome 3. (Terminer et Corriger ).

Chapitre 7. La jalousie

Cela fait maintenant 1 mois que je suis au Enfers. Je commence à m'habituer à cet endroit et à connaître par cœur certains chemins comme celui menant à la bibliothèque. D'ailleurs, je m'y trouve actuellement. Je suis assise derrière une table, à lire la suite de la "Confrérie de la dague noire", seule. Je n'ai plus de nouvelles d'Hadès depuis notre discussion mais Perséphone m'a dit qu'il était occupé alors je peux comprendre qu'il n'est pas le temps de venir me voir.

Je suis un peu triste... mais ce n'est pas vraiment de sa faute... Depuis notre entrevue, je me suis posée la question à propos de mes sentiments pour lui et je pense que je suis tombée amoureuse de lui, mais peut-être que je me trompe. Après tout, c'est peut-être un gros coup de cœur tout simplement.

Après avoir lu une bonne partie du livre, je repose le livre sur l'étagère où je l'avais trouvé, sors de la bibliothèque et va tranquillement à la cantine. Alors que je marche dans un couloir, je remarque que je suis perdue.

- Je suis vraiment nulle !, me parlais-je à moi-même en soupirant.

J'essaie de me repérer comme je peux en touchant les murs quand je les reconnais. Je me trouve près des appartements d'Hadès.

Je suis en mesure de reconnaître les murs près de ses appartements car lorsque que Hadès m'a raccompagné dans ma chambre, il y a maintenant quelques semaines, je les ai touchés et c'est la même texture.

- Si je me souviens bien, il faut continuer tout droit et tourner ensuite à gauche..., dis-je à moi-même.

J'avance lentement dans le couloir mais lorsque j'arrive au niveau de la porte des appartements d'Hadès, j'entends des voix.

- Mon roi, je voulais vous voir..., dit une voix féminine.

- Que veux-tu me dire, Lola ?, lui répondit une voix masculine.

Cette Lola n'est pas l'une des prétendantes ? Alors je décide de me rapprocher de la porte pour mieux entendre leur conversation.

- Voilà, je voulais vous avouez quelque chose..., dit-elle timidement.

- Je t'écoute, lui répondit la deuxième voix avec gentillesse.

Je comprends alors que la deuxième voix correspond à celle d'Hadès. Pourquoi lui parle-t-il avec une telle gentillesse ?

Je sens soudainement la jalousie monter en moi.

- Nous sommes resté ensemble pendant quelques semaines, entendis-je Lola dire.

Ce qu'elle vient de dire me fais ouvrir les yeux en grand, choquée par la nouvelle.

Il est resté avec elle pendant tout ce temps ?! Pourquoi Perséphone m'a-t-elle menti ?!

- Je vous aime maître Hadès, lui dit Lola avec joie et j'espère que cela est réciproque.

Mon corps est transpercé de toute part et mon cœur saigne. Maintenant je sais ce que c'est qu'une déception...je n'aurai jamais dû écouter à la porte...

- Mais j'aimerais aussi savoir si Eden est plus qu'une prétendante ?, demande Lola curieuse.

C'est également une question que je me pose.

- Eden n'est qu'une amie, lui répondit Hadès avec douceur.

J'ai l'impression de me prendre une claque en pleine figure.

- Alors cela veut dire que j'ai toutes mes chances avec vous ?, lui demande-t-elle avec espoir.

- Pour l'instant oui..., lui répond-il d'une voix pleine de bienveillance.

Avec ces paroles, j'ai l'impression de me prendre une deuxième claque en pleine figure.

A ce moment, mon cœur m'ordonne de défoncer la porte et de crier à Lola qu'Hadès est mien, mais ma conscience me dit de laisser tomber et de partir pour éviter les problèmes. Je décide d'écouter ma conscience, alors je me recule de cette porte, et me dirige vers mes appartements. Une fois que j'ai atteint mes appartements, je pousse la porte et entre à l'intérieur. Une fois cela fait, je me dirige vers mon lit, puis m'écroule sur ce dernier où je laisse enfin mes larmes couler et je me laisse envahir par le chagrin. Après quelques minutes à pleurer toutes les larmes de mon corps, j'entends une personne frapper à ma porte et je me rends compte que je n'avais pas été mangé avec les autres.

- Eden, c'est Perséphone, je peux entrer ?, me demande-t-elle curieuse.

Maintenant qu'elle est là, je peux peut-être lui poser quelques questions ?

- Tu peux entrer Perséphone..., lui répondais-je contrariée.

Perséphone entre dans mes appartements, je ne peux certes pas voir son expression mais, je peux sentir qu'elle est inquiète de mon comportement.

- Eden, que se passe-t-il ?, me demande-t-elle.

- Savais-tu que Hadès avait passé du temps avec Lola ?, demandais-je curieuse.

- Qui est Lola ?, me demande-t-elle perdue.

Apparemment elle n'est pas au courant des occupations de son oncle.

- Une prétendante..., lui dis-je.

Soudain, je sens le lit s'affaisser à côté de moi, j'en déduis que Perséphone s'est assise à mes côtés.

- Que s'est-il passé ?, me demande-t-elle curieuse.

Je soupire et lui dit ce qui s'est passé en lui expliquant les propos tenus par Lola et par Hadès et les émotions que j'avais ressentis.

- Tu te fiches de moi, il a osé lui dire ça ?!, me demande-t-elle en colère.

- Oui, apparemment je ne suis qu'une amie pour lui, c'est peut-être moi qui me suis fait des illusions..., lui dis-je tristement.

J'entends Perséphone soupiré, exaspérée.

- Que vas-tu faire maintenant ?, me demande-t-elle curieuse.

- Je ne sais pas... je pense que je vais partir... étant donné que je ne suis qu'une amie pour lui, je ne vois pas pourquoi je devrais rester ici, lui répondais-je.

- Peut-être qu'il changera d'avis, m'encourage-t-elle.

- Tu crois vraiment qu'il va être intéressé par une femme aveugle..., lui dis-je exaspérée.

- Ma mère me dit souvent que ce n'est pas la beauté extérieure qui compte, mais la beauté intérieure, me répond-elle avec gentillesse.

- Comment veux-tu que je l'intéresse alors que je ne suis même pas capable de m'habiller seule, d'aller chercher mon propre repas ! Je suis obligée de compter sur quelqu'un pour m'aider !, lui dis-je en colère.

- Tu commences vraiment à m'énerver quand tu es défaitiste comme ça !, me dit-elle en grognant, combien de fois dois-je te dire, tu es une femme magnifique Eden !

J'entends Perséphone soupirer à nouveau.

- Comment est la voix de Lola ?, me demande-t-elle plus calme.

- C'est une voix gracieuse et innocente, lui répondais-je morose.

- Ça doit être la petite brune..., l'entendis-je dire à elle-même.

Je sentis Perséphone se lever du lit.

- Qu'est-ce que tu vas faire ?, lui demandais-je curieuse.

- Rencontrer cette jeune femme, me dit-elle d'une voix pleine de malice avant de quitter mes appartements.