L'amour Immortel. L'amour des Enfers. Tome 3. (Terminer et Corriger ).

Chapitre 13. Un Amour Incommensurable.

Alors que nous sommes allongés l'un à côté de l'autre et enlacés, je ne peux m'empêcher de me demander comment c'était avec Lola mais surtout je me demande si il faut que je lui pose cette question.

- Quelque chose te tracasse Eden ?, me demande Hadès inquiet.

- Non pourquoi ?, mentais-je.

- Je sais quand tu mens Eden, me dit-il en me souriant, tu as une expression renfrognée depuis quelques secondes.

Oh, il avait remarqué ?! Moi qui pensais être discrète, je me suis trompée.

- J'ai peur que tu t'énerve si je te pose la question qui me trotte dans la tête, lui dis-je sérieuse.

- C'est à propos de Lola n'est-ce pas ?, me demande-t-il en soupirant.

- Oui..., répondais-je hésitante.

- Que souhaites-tu savoir ?, me demande-t-il curieux.

- Quand tu partageais ton lit avec elle, as-tu aimé ce que vous faisiez ?, demandais-je curieuse.

- Tu veux surtout savoir si j'ai voulu l'enfanter !, me dit-il en souriant.

Qu'est-ce qu'il peut être bête parfois ! Je décide de le frapper au niveau du torse, ce qui a pour conséquence de le faire rire.

- Hadès sérieusement, lui dis-je.

- Tu n'as pas à t'inquiéter, me dit-il avec calme, j'agissais avec Lola comme avec les autres femmes ayant partagées mon lit.

- C'est-à-dire ?, demandais-je curieuse.

- J'ai aimé sans vraiment aimé..., me dit-il vaguement.

- Je ne comprends pas ce que tu veux dire !, lui dis-je perdue et en fronçant les sourcils.

Soudain, je sens son érection contre mon intimité, ce qui me fait rougir de gêne tandis qu'Hadès sourit malicieusement.

- C'est-à-dire que dès que j'en avais fini avec elles, je leur demandais de sortir de ma chambre et sache que je ne passais qu'une seule nuit avec ces femmes, m'expliqua-t-il, mais par contre toi...

Il se place à califourchon et je ne peux m'empêcher de rire. Hadès m'embrasse sur les lèvres puis les descend sur mon ventre. Quand tout à coup, mon ventre se met à gargouiller faisant relever la tête à Hadès qui affiche une mine déçue.

- Tu te fiches de moi ?, me demande-t-il avec un sourire.

- Tu aurais dû voir ta tête !, lui répondais-je en rigolant.

- Tout à l'heure, tu passeras un très mauvais quart d'heure !, me promet-il en se redressant et avec sérieux avant de m'embrasser tendrement.

- J'ai hâte d'y être, lui dis-je malicieusement.

Il lève ses yeux moqueur vers le plafond avant de se lever et de me tendre la main pour m'aider à me lever. Je la prends et il me ramène doucement vers lui puis nous nous rhabillons avant de sortir de notre chambre. Pendant que nous marchons en direction du réfectoire, j'admire les murs qui sont d'un magnifique marron. Quand nous arrivons dans la salle, Hadès et moi allons chercher une assiette et nous choisissons nos plats : lasagnes pour moi et poulet avec des légumes pour Hadès. Les murs sont magnifiques, ils sont de couleur marron. Nous entrons à la cantine. Ensuite, nous allons nous assoir à une table et nous mangeons en parlant de tout et n'importe quoi et parfois en rigolant aussi. Je suis tellement heureuse d'être avec Hadès !

Soudain, j'entends des claquements de talons ce qui me fais tourner vigoureusement la tête vers l'entrée du réfectoire. J'aperçois une femme métisse possédant de longs cheveux bruns qui sont légèrement ondulés ainsi que des yeux marron. Cette femme porte une longue robe noire. Je la trouve extrêmement belle !

- Salut Eden !, me dit la femme pleine de joie.

Attend une minute, je reconnais cette voix !

- C'est toi Perséphone ?!, lui demandais-je surprise.

- Bien sûr que c'est moi ! Qui veux-tu que ce soit d'autre ?!, rétorqua-t-elle en fronçant les sourcils.

Je me lève de table et m'approche d'elle.

- Tu es magnifique !, lui dis-je enthousiaste.

Perséphone semble surprise par ce que je viens de lui dire alors elle regarde son oncle.

- Qu'as-tu fais ?!, lui demande-t-elle.

- Je lui ai juste permis de retrouver la vue, lui répondit-il en souriant.

Elle sourit et semble heureuse pour moi.

- Sérieux ?! Mais c'est magnifique !, me dit-elle en me sautant dessus.

Son attitude me fait rire.

- Est-ce que tu t'es regardé dans un miroir ?, me demande-t-elle curieuse.

- Non pourquoi ?, lui répondais-je ne comprenant pas pourquoi elle me posait cette question.

- Mais...mais c'est la première chose que j'aurais fait si j'avais recouvré la vue comme toi !, m'explique-t-elle en souriant.

Comment te dire...j'étais un peu occupée à faire autre chose....

- Pourquoi tu ne t'es pas regardé ?, me demande-t-elle curieuse.

- Euh..., lui répondais-je ne sachant pas quoi lui répondre.

J'entends Hadès rire tout en mangeant son plat alors qu'il pourrait m'aider quand même !

- Ce n'est pas vrai, vous l'avez fait ?! Tu as pris ton pied ?! Es ce que tu as..., commença Perséphone en comprenant ce que je ne lui disais pas.

- Pas la peine de le crier haut et fort !, la coupais-je gênée en plaquant mes mains contre sa bouche.

- Oh mon dieu, ça veut dire que je vais bientôt avoir un cousin ou une cousine !, nous dit-elle en criant, Hadès je veux une cousine !

Cette fois-ci c'est Hadès qui fait moins le malin en s'étouffant avec sa nourriture.

Il est vrai qu'on ne s'est pas protégé ! Et puis ça ne me déplairais pas d'avoir un enfant d'Hadès. Je le regarde, lui aussi et nous nous sourions mutuellement. Je suppose qu'il veut bien avoir un enfant ?

- Je pense que ça ne vas pas tarder, lui Dit-il en regardant sa nièce et en lui souriant.

- Hiiiii...c'est génial ! Je vais devenir cousine ! nous dit-elle joyeuse et excitée comme une puce, je vais vous laissez à vos occupations tant dis que je vais commencer à préparer la chambre !

Elle s'en va en courant comme une petite fille ayant gagné un cadeau. Nous finissons de manger tranquillement puis, lorsque nous avons fini, Hadès me porte comme une mariée sous mes rires. Nous sortons du réfectoire pour nous diriger vers notre chambre. A peine nous fûmes entré à l'intérieur, Hadès m'embrasse avec avidité puis me pose en douceur sur le lit. Nous passons toute la nuit à ne faire qu'un et ce jusqu'à l'aube. Puis, nous nous endormons dans les bras de l'autre.