L'amour Immortel. L'amour des Enfers. Tome 3. (Terminer et Corriger ).

Chapitre 4. Une amie et un piège.

Perséphone se leva alors du lit et s'éloigna de moi pour avancer vers mon armoire. Je comprends alors qu'elle veut m'aider à m'habiller.

- Tu aimes quelle couleur ?, me demande-t-elle.

- J'aime le vert, le bleu et l'orange, lui répondais-je.

- Tu veux qu'elle soit sexy ou simple ?

- J'aime bien quand c'est simple.

Elle fouille dans les vêtements puis s'approche de moi.

- Lève-toi s'il te plaît, je vais t'habillé !, me dit-elle heureuse.

Je me lève en souriant. Perséphone m'enlève la robe que la prêtresse m'avait donnée pour ma rencontre avec le seigneur des Enfers. Un frisson me prit lorsque je fus qu'en sous-vêtements, mais il fut vite remplacé par la sensation d'une matière soyeuse. Perséphone m'aide à enfiler la robe, mais je sens comme un léger décolleté plongeant.

- C'est une robe bleue pastel, désolé pour le décolleté, c'est la plus simple que j'ai trouvé, me dit-elle d'une voix douce.

- Ce n'est pas très grave, tout ce que je veux c'est ne pas être nue !, lui dis-je en riant.

Elle rit à son tour. Elle m'emmène ensuite vers la coiffeuse afin de me coiffer les cheveux.

- Que souhaites-tu que je te fasse comme coiffure ?, me demande-t-elle.

- Je te fais confiance, répondais-je en souriant.

- Une natte africaine, ça te dit ?, me demande-t-elle.

- Pourquoi pas, dis-je heureuse et souriante.

C'est ainsi que Perséphone me coiffa pendant 5 minutes. Après qu'elle eut fini, nous sortîmes de la chambre pour nous diriger vers la cantine. Avant d'entrer dans la salle, nous entendons du vacarme, mais quand nous entrons dans la pièce, le silence s'installe d'un coup. Perséphone me guide vers ce qu'il me semble être une table.

- Assis toi, je vais nous chercher de quoi manger, me dit-elle gentiment.

- Merci, répondais-je en souriant.

Perséphone s'éloigne et les chuchotements reprennent. Je comprends que ce sont les prétendantes.

- Pourquoi la maîtresse des lieux aide cette garce ?!, dit l'une d'elle aux autres.

- Je ne sais pas, peut-être que c'est le seigneur Hadès qui a demandé à sa nièce de l'aider, car il la trouve faible, renchérit une autre.

Elles rient de leurs bêtises. Je trouve cela pitoyable. Cependant, je ne suis pas tranquille, car une personne s'approche de moi.

- Hé, toi l'aveugle ! Comment tu t'appelles ?!, me demande une voix féminine pleine de moquerie.

Je suppose que c'est l'une des prétendantes. Je décide de ne pas répondre, car je ne veux pas gaspiller ma salive pour cette idiote.

- Tu es sourde ou quoi ?! Je t'ai demandé ton nom, me redemande-t-elle.

Je ne peux pas m'empêcher de soupirer.

- Je te prierais de la laisser tranquille, dit une voix que je connais.

Je sursaute car c'est la voix d'Hadès qui a retenti.

- Mon seigneur, je ne voulais pas vous offenser !, dit la prétendante d'une voix terrifié.

- Va t'asseoir, lui ordonne-t-il d'une voix froide.

- Oui, mon seigneur..., répond-t-elle avant de s'éloigner et de s'assoir à sa place.

J'entends les pas d'Hadès se rapprocher de moi.