L'amour Immortel. L'amour des Enfers. Tome 3. (Terminer et Corriger ).

Chapitre 11. Vérité Sur Hadès.

- Est-ce vrai que tu as partagé ta couche avec Lola ?, lui demandais-je tristement.

- C'est vrai..., me dit-il sincèrement.

- Alors pourquoi m'avoir choisie ?, lui demandais-je.

Je sens alors sa main me caresser la joue.

- Parce que je savais qu'avec elle ce n'était pas de l'amour, m'explique-t-il tendrement.

- Pourtant, tout à l'heure, tu as dit que tu avais hésité, lui rappelais-je gentiment.

- C'est vrai que j'ai longuement hésité mais...lorsque que tu m'as avoué tes sentiments lors de notre dispute, je me suis rendu compte que je ne devais pas choisir Lola, mais toi, m'explique-t-il.

Je sens mon cœur battre à la chamade et des papillons apparaissent dans mon bas ventre.

- Hadès, est-ce que mes sentiments envers toi sont réciproques ?, lui demandais-je hésitante.

Il ne me répond pas mais, tout à coup, je sens ses lèvres se posées sur mon cou avec tendresse tandis que ses mains détachent mes cheveux. Ils tombent en cascade le long de mon dos, puis je penche ma tête en arrière en poussant des soupirs de désirs. Cependant, je veux d'abord apprendre à le connaître avant de passer cette étape de notre nouvelle relation. Alors, je l'écarte légèrement de moi avec douceur.

- Pas comme ça Hadès, lui dis-je dans un soupir, je veux d'abord apprendre à te connaître.

- Qu'est-ce que tu veux savoir sur moi ?, me demande-t-il curieux.

- Je veux tout connaître de toi, lui répondais-je.

- Très bien, je vais tout te raconter, me dit Hadès, il faut que tu sache que je suis né en premier. Mes parents se nommaient Rhéa et Cronos. Lorsque mon père est monté sur le trône, ma grand-mère Gaïa lui prédit que l'un de ses enfants le détrônerait. Alors, depuis ce jour, mon père décida d'avaler chaque enfant que ma mère lui donnerait. Le seul qui ne fut pas avalé fut mon frère Zeus car ma mère avait réussi à le cacher de mon père. Mes frères, mes sœurs et moi-même sommes restés emprisonner dans le ventre de notre père pendant plus de vingt ans. Un jour, Zeus réussis à nous libérer de Cronos puis Poséidon, Zeus et moi-même l'avons combattu pendant plus de trois ans. A la fin de ce conflit, notre père fut banni par Zeus et fut envoyé dans le Tartare. Ensuite, Zeus pris sa place sur le trône, Poséidon décida de régner sur les océans alors que moi je fus proclamé roi du monde souterrain et ceux contre mon gré.

- Alors pourquoi as-tu été proclamé roi si tu ne le voulais pas, lui demandais-je curieuse.

- Tout simplement parce que je ne voulais pas devenir roi..., me répondit-il perdu dans ses souvenirs.

- Qu'est-ce exactement le Tartare ?, lui demandais-je curieuse...

- C'est l'endroit où les criminels expient toutes leurs fautes les plus graves en subissant des tortures physiques ou psychologiques, me répond-il.

- Tu...veux dire que l'endroit où Adrienne m'avait enfermé était le Tartare ?, lui demandais-je angoissée.

- Adrienne ne t'avais enfermé qu'à l'entrée du Tartare, me dit-il sincèrement, d'ailleurs je me suis demandé comment elle avait pu obtenir la clé de cette porte.

- Y a-t-il d'autres endroits que je dois connaître ?, lui demandais-je.

- Il y a les Champs Elysées qui est réservé aux âmes ayant été justes pendant leur vivant, m'explique-t-il, seul ces âmes peuvent se réincarnées dans une autre vie.

- Donc il y a un endroit réservé aux âmes gentilles et un autre pour les âmes méchantes ?, lui demandais-je innocemment.

- C'est exact, me répondit-il en riant de ma déduction.

- Mais y a-t-il des gardiens dans le Tartare pour éviter les "fuites" ?, lui demandais-inquiète.

- Oui y en a, me répondit-il avec un ton rassurant, tu n'as pas à t'inquiéter, Mon frère Poséidon a créé une entrée en bronze infranchissable.

Ouf, maintenant je me sens plus rassurée concernant le Tartare et je n'ose imaginer ce qui arriverait si ces âmes maléfiques venaient à se libérer de cet endroit.

- Vu que tu en connais un peu plus sur moi, peux-tu m'en dire plus sur toi ?, me demande-t-il curieux, je ne te connais pas vraiment non plus.

- Oh tu sais, y a pas grand-chose à savoir sur moi, lui répondais-je gênée.

- Je n'en suis pas aussi sûr que toi, dit-il d'une voix pleine de gentillesse.

- Eh bien, je suis fille unique et ma mère était médecin et mon père pompier. Alors que j'avais sept ans, il eut cette tragédie : mes parents furent tués lors d'un accident de voiture et je suis devenue aveugle suite à cet accident. Au moment du choc, des éclats de verre se sont incruster dans mes yeux et se sont mes grands-parents qui m'ont élevés après l'accident, lui racontais-je d'une voix triste car parler de cet accident est encore très douloureux pour moi.

- Les médecins n'ont pas pu te guérir ?, me demande-t-il curieux.

- Ils m'ont proposé une opération qui aurait dû me faire recouvrir la vue mais elle coûtait beaucoup trop chère pour mes grands-parents, lui expliquais-je.

- Je vois..., me dit-il, Eden, si tu le souhaite, je peux te redonner la vue.

- Si seulement c'était vrai, dis-je tristement, mais je sais que rien ni personne ne peux me faire recouvrir la vue.

- Aurais-tu oublié que je suis un dieu et que je possède des pouvoirs que ne possède pas le commun des mortels ?, me demanda-t-il.

Sa question me surprend car je pensais ne jamais recouvrir la vue.

- Tu es en train de me dire que tu peux me guérir ?, lui demandais-je pleine d'espoir.

- Je veux que tu fermes tes yeux et que tu te détendes, m'ordonne-t-il calmement.

Je m'exécute et je sens ses mais se poser sur mes yeux. Je l'entends réciter une phrase dans une langue que je ne connais pas, je pense que ça doit être du Grec ancien. Quelques secondes après, il retire ses mains de mes yeux puis dépose un léger baiser sur mes lèvres.

- Tu peux ouvrir les yeux maintenant, me dit-il humblement.