Les pouvoirs de la rage

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Ce matin, je me levais avec douleur comme tous les matins mais pas pour la raison habituelle. J'avais l'impression que ma tête est prise dans un étau.
Me sortir de mon lit me demanda un effort surhumain.
Une fois debout tout semblait tanguer, c'était horrible ça me retournait l'estomac, mais pas question que je retourne au lit, je deteste manquer les cours.

Je decidais donc de m'habiller. Je mis une chemise verte que je rentrais dans un jean slim noir que j'assortis avec mes converses grises.
Je descendis ensuite prudemment les escaliers avant de me rendre à la cuisine où je n'avalais que la moitié de ma tartine beurrée et une petite tranche de bacon.

Je me lèvais prête à sortir lorsque ma mère m'attrapa le bras et me retient :"
- Où crois tu aller jeune fille? Demanda ma mère
- Bâ en cours. Répondis d'une petite voix
- Pas avec tête jeune fille, demi tour droite direction ton lit. Déclara ma mère
- Ça va aller maman, j'ai juste mal à la tête et j'ai pris un médicament. Ne t'inquiète pas.
- Bien, tête de mule, mais mets ça. Dit elle en me lançant mon pull noir
- Oui maman. Dis je en l'enfilant avant de partir"

Je sortis donc de la maison en n'oubliant bien sûr pas mon sac, mes clés, mon blouson et mon casque. Puisque pour une fois j'avais décider de prendre le volant de ma nouvelle moto, arrivée ce matin pour fêter mon permis moto remporté une semaine avant. Une Dark side bandit9, je l'adore, et il fallait absolument que je l'etraine!

J'enfilais donc mon blouson, mon casque, mis mon sac sur mon dos, enfourchais mon bébé, mis les clés sur le contact, et fis vrombire la bête.
Ma moto démarra au quart de tour direction la faculté.
Je me faufilais avec agilité entre les voitures, ce qui fit que je me retrouvais encore plus vite devant le portique menant au parking de la faculté.
Je présentais mon pass au détecteur, la barrière s'ouvrit et je pénètrais dans le parking.
Je ne trouvais pas de place à l'étage des élèves, je fût donc obligé de monter à l'étage des professeurs où m'attendait sagement ma place de représentante du conseil des etudiants.
Je me garais donc à la place qui m'étais réservé, qui par le plus grand des hasard se trouvait à côté d'une Lamborghini muciellago, d'où jaillit bien évidemment mon charmant et pas du tout intimidant professeur de littérature :"
- Mademoiselle Aarnleik. Commença t il
- Professeur. Dis je d'une voix fievreuse
- Vous allez bien, vous semblez malade. Demanda le professeur
- Oui, ne vous en faites pas c'est seulement une migraine passagère.
- Si vous le dites. Répondis mon professeur suspicieux
- A tout à l'heure monsieur. M'exclamais je avant de m'en aller "

Sur ces mots je partis en direction de ma salle de "civilisation antique".
Devant la salle je retrouvais Adam mais aussi, à mon plus grand regret Witney, chef des pestes/putes de la section littérature mythique. Cette vile mente-religieuse en talon aiguille me regarde d'un air que je ne supportais pas de la haine mixée avec du dédain :"
- Qui a t il Witney? Demandais je de façon aserbe et froide
- Vesla, d'où tu te crois en droit de me parle, déjà que tu te paies le luxe de passer du temps seule à seule avec le professeur beau-gosse. Cracha Witney
- Ecoute moi, salope, tu vas te détendre. Dis je sans réfléchir
- Moi, salope, on sait tous que si t'as des bonnes notes, c'est parce que tu passes sous le bureau. S'exclame la catin, en robe trop courte
- Écoute moi salope, contrairement à toi jamais je ne passerais sous le bureau. Dis je en l'attrapant par le cou et en la plaquant au mur prise d'un cou de sang
Oh, Witney Omair
La salope reine des guenons
Langue de vipère. Sussurais je à cette peste avec une voix d'autres tombes qui m'était inconnue
- Ssssalope c'est moi tu... Oh mon dieu ma voix. Déclare Witney avant de partir en courant "

C'est à ce moment là que ce cher Mr Lokart arriva dans le couloir et m'interpella me faisant sortir de la semi-transe dans laquelle j'étais tombé : "Mademoiselle Arnleik, dans la salle, seule avec moi, vous allez m'expliquer pourquoi mademoiselle Omaire était plaquée au mur. "

Derrière un regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant