La vérité

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Mr Oddson pénètrait donc dans la salle juste après moi et la referma juste derrière lui à clé.
Il s'installa à son bureau et me fit signe de prendre une chaise et de m'installer face à lui, ce que je fis :"
- Mademoiselle Arnleik, une jeune fille aussi studieuse et sage que vous, pourquoi aurait-elle agressé une jeune fille?
- Je ne sais pas monsieur, c'est la première fois que ça m'arrive, j'étais énervé, prise d'une rage inexplicable. Dis je perturbée
- Une rage où les mots et les actes dépassent votre pensée et semble s'imposer d'eux même?  Demande le professeur sérieusement
- Oui. Comme si la part la plus sombre et enfouie de mon être avait pris pour une minute contrôle de mon corps. Essayais-je d'expliquer tant bien que mal en essayant de me calmer
- Oui, je vois très bien ce que tu veux dire, Velsa, je l'ai déjà vécu. Répondis Mr Lokart simplement
- Vous l'avez déjà vécu. Demandais je toujours perdue et soudainement prise d'affection pour cet homme
- Oui, et je savais que ça t'arriverait aussi. Écoute Vesla, je voulais te le dire au moment opportun mais avec ce qu'il t'arrive je n'ai pas le choix. Ne me déteste pas Vesla, je t'en prie. Mais je suis ton père biologique. Dit le professeur de plus en plus bas
- Non, c'est impossible. Murmurais-je choquée par la déclaration
Vous ne pouvez pas. C'est impossible.
- Si, Vesla, tu le sais. Bien que tu ressembles comme deux gouttes d'eau à ta mère, ton regard, c'est le même que le mien. Deux billes de jade, qui voient au delà des épreuves. Déclara celui qui disait être mon père
- Ce n'est pas vrai mes yeux sont...vous les voyez verts. Dis je perdue
- Oui, je vois, en toi ce regard plein de magie, que tu ne ne perçois pas encore, ma chère fille.
- Non ce n'est pas possible, et quand bien même ce le, parce que vous êtes jeune pour être mon père, pourquoi m'avoir abandonné? Ce n'est pas l'argent qui vous manque à en juger par votre voiture. M'exclamais-je en serrant la mâchoire pour ne pas m'énerver
- Vesla je suis ton père et je l'ai fais pour ton bien. Ta mère était morte quelques semaines après ta naissance car trop faible, ta grand-mère ne pouvait pas s'occuper de toi, et je ne pouvais pas te garder au prêt de moi, pour des raisons que je te divulguerai plus tard.
- Celà et improbable et quand bien même si c'est vrai, pourquoi reprendre contact dix-neuf ans après, comme ça comme une fleur. Dites-le moi Géniteur! Dis je d'un ton neutre plein de haine
- Ma Vesla, pardonne moi. Ça te serait trop dure à entendre.
- Quoi. La vérité sur ma sordide naissance. M'exclamis-je acerbe
- Non. Tu te trompes. Même après sa mort j'aimais ta mère comme au premier jour, et tu es née de cette amour. Dans les règles de l'art, suite à mariage d'amour. Ce n'est pas ça que je dois t'annoncer.
- Alors dites. Dis-je froidement, voir cruellement
- Très bien, tu l'auras voulu. Je suis Loki, dieu de la malice et des illusions. S'exclame mon géniteur
- Ne me mentez pas. Continuais je sur le même ton impérieux
- Je ne te mens pas! La preuve! Dit le sois disant Loki, avant de faire jaillir de sa main droite des étincelles noires, qu'il dirigea contre un bureau qui explosa
-  Je vous crois, je pense. Dis je toujours calmement essayant de cacher ma terreur
- Donc, ma fille, comme je le disais à l'instant, Vesla, je suis Loki, ton père. Ta mère était Silvana, princesse des Nixes. Tu aurais dû vivre avec moi mais malheureusement un danger te menaçait chez nous. C'est pourquoi je t'ai confié aux humains. Mais aujourd'hui cette menace a disparue, c'est pourquoi je peux te ramener auprès des tiens, à la maison, à Asgard.
- Je suis perdue. C'est pas possible. Je ne peux pas être la fille d'un dieu. Cela ne se peux pas, je n'y crois pas. Dis je en essayant de cacher la frustration, la peur et l'incompréhension affluer en moi"

Je sentais une puissance montée,  destructrice, me faisant mal.

Ma vuee se troublait.
Mes oreilles bourdonnaient.
Je me sentais plier sous le poid de cette puissance.
Des vers s'imposaient à mon esprit intérieurement torturé et sortant instinctivement de ma bouche
"O toi géniteur
Toi qui m'a abandonné
Tu vas voir... "

Je n'eu pas le temps de finir car d'un coup je me sentis sombrer dans le sommeil.

Derrière un regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant