Les ennuies commencent

1 0 0
                                    

Nous étions à peine rentré dans l'écurie lorsque cette impression d'être observée me reprit, de plus Em henissait, renforçant ma méfiance.
Je déséquipais tout de même Em, sur mes gardes.
Je m'apprêtais à brosser ma jument, lorsque par miracle, une dague lancée de je ne sais où me frôla de peu.
Secouée, j'en tombais par terre. Pourquoi, pourquoi une dague? Pourquoi moi?

Mais trêve de tergiversements, je devais me relever et prévenir Freyr. Je me mis donc debout et me mit à hurler le nom de mon camarade, ressortit pour laver sa monture.
Freyr arriva alors dans la pièce en courant, trempé.

Je lui désignais la dague à quelques mètres moi et je ne sais comment il comprit. Il hoqua la tête, se plaça devant moi de façon protectrice et se mit à réciter
"Oh ma mère nature
Prête dont moi tes yeux
Trouvons la raclure."
Suite à ce petit psaume, Freyr sortit de sa botte une dague qu'il lança sans aucune hésitation à l'autre bout de l'écurie. Son lancé fit son œuvre puisqu'un cris d'agonie retentit.
Freyr couru à la rencontre de la chose qui m'avait attaquée tandis que moi je le suivais avec anxiété.

Dans le fond de l'écurie, depuis le dos de Freyr, je voyais une créature etrange, par chance morte: une petite créature humanoïde d'à peine cinquante centimètres, squelettique, la peau noire, aucun poil, de longues mains grifffues, des crocs acérés et deux petits yeux rouges vitreux et vide, sans trace de vie.
Bref une minuscule créature de cauchemar, capable de lancer des dagues.

J'avais peur. Pourquoi on me prenait pour cible, je n'était ici que depuis un mois comment aurais-je pu me faire un ennemi?
C'est pour ça que stressée, je me cramponnais donc instinctivement à la chemise du dieu qui m'accompagnait.

Freyr, lui, semblait stoïque depuis la place où je me trouvais. Il se bassa simplement vers la créature, tandis que moi je fis de même, anxieuse même si la créature était morte.

Une fois que son examination, je supposais fut finie, Freyr se releva et je fis de concert.

Une fois debout Freyr sembla enfin se rendre compte que je m'étais accrochée à lui comme un bébé ouistiti à sa mère. Puisqu'il me fit lacher prise, se retourna, m'attrapa par les épaules et nous fit sortir de l'écurie.

Une fois dehors, Freyr me lâcha, m'expliqua qu'il allait rentrer Em et Onyks, sûrement son cheval.
Moi je l'attendais, tendue, ayant peur de l'arrivée d'une autre de ces choses, mais gardant le contrôle.

Freyr revient vite de l'écurie et me rejoint :"
- Vesla ça va bien? Demanda Freyr inquite
- Ça va, je crois, je suis un peu bousculée. Dis je tedu
- Je comprends, viens on rentre. T'en fais pas, en cas de grabuge, je suis là. S'exclama le dieu, se qui me fit rire légèrement
- Merci.
- Bon sans rire, rentrons ce n'est pas sûr ici, il pourrait y en avoir d'autres. Dit Freyr sérieusement
- Oui. "

Sur ces mots nous quittames les lieux. Freyr au bout de quelques pas, passa son bras droit au niveau de ma hanche dans un geste protecteur.

Nous arrivâmes vite devant le palais dont la porte nous fut ouverte par un garde.
Une fois à l'intérieur Freyr me conduisit jusqu'aux quartiers privés, plus précisément jusqu'à une porte en bois noir, sur laquelle Freyr s'empressa de frapper. Après quelques secondes d'attente, je vis mon père vêtu d'une tunique grise sortir de l'embrasure de la porte.
Lorsqu'il me vit tendue et encore plus blanche qu'à l'accoutumée, il se précipita sur moi et me serra dans ses bras. Sûrement par peur que je m'écroule, ce que je ne fis pas :"
- Freyr, que c'est t'il passer mon ami? Demanda mon père tout en gardant un œil sur moi
- Un avatar l'a attaqué, il lui a lancé une dague, qu'elle a escquivé de peeu.
- Un avatar appartenant à qui? S'exclama mon père
- Je ne sais pas. Je sais juste qu'il a été crée par la colère. Il était totalement noir. Expliqua Freyr
- J'ai ma petite idée. Je ramène Vesla dans sa chambre. Va dire aux gardes d'augmenter le nombre d'entre eux à l'entrée et d'en mettre deux devant sa chambre, s'il te plaît.
- Bien. S'exclama Freyr en s'apprêtant à partir
- Attends Freyr. Merci de m'avoir protégé. Dis je en retenant Freyr par la manche avant de lui deposer un baiser sur la joue
- De rien Vesla, à demain. Dit Freyr en partant réelement cette fois "

Sur ce, mon père me reconduisit à ma chambre.
Une fois devant ma porte je remarquais deux gardes. Freyr avait été très vite. Mon père m'incita à rentrer, ce que je fis, suivi par mon père.
Une fois dans la pièce, mon père s'approcha de moi et me caressa gentiment la tête :"
- Vesla, il faut que je te dise quelque chose. Freyr a dû te dire que demain nous devions aller chez ta grand-mère, et bien malheureusement avec ce qu'il t'es arrivée, tu comprendras que ce n'est plus d'actualité. Je m'excuse, ma fille. Dit mon père gravement
- Non ce n'est pas grave, père... Je fus interrompu par un garde qui était entré
- Mon seigneur Loki, Dame Vesla, veuillez m'excuser de vous interrompre mais une délégation de vanes attends dans la grande salle. Ils sont enfin prêt à signer un traité de paix. Étant des héritiers du trône du jour vous êtes attendus.
- Bien, allez dire à mon père que nous arrivons, Vesla doit être présentable. Dit froidement mon père, tandis que le garde s'executait
- Vesla va te passer de l'eau sur le visage, met l'une de tes meilleure robe et surtout ton diadème d'apparat c'est l'argenté avec des topazes. Ne t'inquiète pas, je t'expliquerai tout. Va. S'exclama mon père en me montrant mon dressing"

Je me dirigeais donc lentement et toujours tendue vers le mieu indiqué. J'y choisit une robe longue et aérienne aux manches longues et aux épaules dénudées en soie turquoise.
Ensuite je pris des escarpins argentés et ledit diadème avant de m'enfermer dans ma salle de bain, afin d'être prête pour cette nouvelle aventure.

.....

Désolé de ne pas avoir publier ces trois derniers jours, c'était compliqué.
Pour me faire pardonner j'en puublie deux aujourd'hui.

Derrière un regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant