Les fleurs du mal

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Donc comme me l'avait demandé mon grand-père, je me levais afin de me présenter aux membres de la famille que je n'avais pas encore rencontré.
Mais une fois debout je fus prise d'un vertige et dû me rattraper à à la table pour ne pas tomber.
Mon oncle le remarqua car il se tourna vers moi et m'adressa un regard plein d'inquiétude. Je souris alors pour tenter de le rassurer mais cela ne fonctionna pas. Balder m'attrapa la main et me tira jusqu'à mon père.
Une fois devant lui mon oncle lui murmura quelque chose à l'oreille avant de lacher ma main et de me laisser face à mon père, que je m'apprêtais à quitter lorsque lui aussi, à son tour, me pris la main, afin de m'encourager à le suivre, ce que je fis.

Nous marchames ainsi jusqu'à ma chambre, où Loki s'arrêta.
Ne comprenant pourquoi mon père, qui avait organisé un banquet pour que je rencontre ma famille, m'éloignait de ces derniers, j'allais lui demander ce qui se passait, mais un nouveau vertige me coupa dans mon élan.
Je me senti perdre l'équilibre, et commencer à chuter mais mon père me rattrapa in extremis avant que je ne tombe au sol.
Nous soufflames alors de concert, soulagés que je ne me sois pas étalé sur le parquet.
Mon père me releva correctement, puis une fois certain que je ne m'effondrerai pas comme un château de cartes ouvrit la porte. Il me fit ensuite suite de rentrer dans la pièce. Ce que je fis, lentement mais je le fis.
Une fois dans ma chambre, fatigué je m'assis sur mon lit.
Mon père quand à lui se planta face à moi et entama un discours" Ma fille ne te sens tu pas faible ces derniers temps, n'as tu pas des migraines fulgurantes, n'as tu pas des accès de colère? Et bien tout cela est dû à ta nature de déesse. Tu es victime de l'éveil de tes pouvoirs, qui provoquent chez toi des piques d'hormones et de mana provoquant tous cela, ainsi que d'autres trivialités que je ne peux malheureusement pas t'expliquer car étant differentes pour chaque dieu. "

Suite à ce discours je regardais mon père avec de l'incompréhension dans les yeux. Il comprit alors que même si j'y mettait toutes les volontés du monde je ne comprenais pas tout. Il reprit donc " Vesla tu es victime d'une sorte puberté déïque qui entraîne des crises de croissance, donc des carences. "

Enfin je comprenais ce qu'il m'arrivait, malheureusement pour moi, je comprenais que j'étais dans la panade.

J'allais me relever pour rassurer mon père sur la gravité de mon cas, car même si j'étais fatigué et légèrement faible, je pensais que mon état n'était pas préoccupant, mais lorsque je tentais la chose je retombais pathétiquement sur mon matela.

Je m'apprêtais à nouveau à retenter l'expérience lorsqu'un nouveau vertige me terrassa, me faisant tomber sur mon lit, amorphe et à la mercie de cette malédiction de déesse, telle une poupée de chiffon essayant veinement de bouger par elle même.
En plus de cette impression que mon corps était de plomb, très vite je sentis le froid monter en moi, et ma tête bouillonner. Les larmes envahissaient mes yeux brouillant ma vision.
Tout était flou, brouillon, les sons résonnaient dans ma tête. J'avais l'impression de m'enfoncer dans une sorte de marécage.
Peu à peu les sons qui bourdonnaient dans ma tête se turent, tandis que le miroir déformant de mes yeux devient une agréable obscurité douce et agréable.
Cette obscurité familiaire était douce, chaleureuse et si presente. C'était un cocon de sécurité, mais le cocon muta très vite en autre chose.

Je sentis mes doigts et ma colonne vertébrale me picoter, la sensation se repensant très vite dans tout mon corps avant de prendre en intensité. Le léger picotement était devenu une série d'épines se plantant dans la totalité de mon corps.
S'ajoutant à cette douleur, je sentis tous les os de mon pauvre corps craquer comme broyés par des milliers de petits pillons. Je n'entendais plus, ma j'étais sur que mes os devaient faire un bruit horrible, semblable à du verre s'étant écrasé au sol, sur lequel on marche à nouveau.

C'était insupportable, je sentais les larmes couler. Je n'en pouvais plus.

Soudain le verre pillé tranchant qui me servait d'os s'étira, me laissant échapper ce qui devait être un cri.
Je senti ma peau bruler, mes poumons s'embraser, ma traché se bloquer, mon souffle s'arrêter et rien.

Le vide, la non-sensition. Juste une odeur de rose et lys.

Épuisée de cette expérience je me laissais tomber dans l'inconscient.

.....

Désolé du retard mais je voulais que ce chapitre soi parfait.

Derrière un regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant