Apprendre

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Sortie du choque causé par mon image. Je remerciais mon père d'avoir porté ce lourd miroir jusqu'à moi et demandais à Freyr si il pouvait me soigner car je le sentais, mes jambes n'arriveraient pas à supporter mon poid pour l'instant.
Mon père me sourit et alla reposer qoon fardeau tandis que Freyr s'agenouilla au bord du lit, et posa ses deux mains sur mes omoplates. De ses paumes jaillit une douce chaleur qui je le sentais restaurait mes forces.
Une fois qu'il eu fini, je tentais de me mettre debout, Freyr à mes côtés prêt à me rattraper si mes jambes cédaient.
Une fois debout, je découvris le monde sous un nouvel angle, tout semblait plus bas.
Je fis un pas, puis un deuxième, toujours sous la supervision de mon médecin, et découvris que mon corps ne pesait rien. J'avais l'impression de flotter sur l'eau :"
- Freyr, je me sens bien, pourrais je aller me rafraîchir? Demandais je gentillement
- Bien sûr, un mois dans les même vêtements à l'intérieur d'un cocon magique d'eau, ne doit pas être agréable, allez donc. Par contre je devrais vous voir demain, je vais essayer de canaliser votre énergie magique, afin d'éviter des débordements. Expliqua avec douceur Freyr
- Bien sûr, je comprends, à demain Freyr. Dis je avant de partir pour ma salle de bain"

Une fois dans la salle d'eau, je me fis couler un bain auquel j'ajoutais des sels parfumés à la jacinthe. Une fois qu'il fût prêt je m'empressais d'ôter ma robe qui s'était magiquement adaptée, et m'empressais de plonger dans la délicieuse eau.

Une fois sortie de mon bain je le vidais, j'enfilais un peignoir de soie bleu pastel, peignais avec soin mes longs cheveux et partis me coucher, je l'avais bien mérité.

Le lendemain matin je fus réveillée par une délicieuse odeur de fard fumé et d'œufs à la Poile. J'ouvris les yeux et découvris face à moi un plateau contenant les deux choses que j'avais identifié à l'odeur mais surtout assis à l'autre bout de la pièce sur une chaise prise de ma bibliothèque, un livre à main, se trouvait Freyr. Je sursautais, ce qui attira l'attention du dieu "Ah, tu es debout. Avale vite ton petit déjeuné et habille toi avec des vêtements permettant des mouvements amples. " J'aquiescais et attaquait mon lard.
Une fois repue je sortie de mon lit, veillant à ce mon peignoir cachait ce qu'il fallait, je sortis de mon lit, choisi une robe de tafta gris perle longue près du corps mais dont le jupon laissait aux jambes une bonne mobilité.

Je me changeais donc en vitesse et domptais légèrement ma sage crinière d'interminables boucles parfaites que je paraît simplement d'une fine tiare d'argent sur laquelle brillait une améthyste.

Une fois prête je rerentrais dans ma chambre où m'attendais Freyr assis par terre. Il me  fis signe de m'assoir face à lui, ce que je fis, avec attention.
Une fois assise Freyr me prit les mains :"
- Concentre toi sur un souvenir puissant qui te fait du bien. Moi pendant ce temps je vais utiliser mes pouvoirs pour essayer de comprendre la nature de tes pouvoirs. Chez toi bien que ta nature de dieux ai pris le dessus, ton côté nixe est présent. J'ai lu des textes sur la maturité chez les nixes et ce que tu nous a fait est normal chez elles, à prêt tout leur apparence est faite pour séduire les hommes et les faire sombrer dans les abîmes. Expliqua Freyr sans se rendre compte qu'il m'avait un peu blessé en me rappelant que le peuple de ma mère fait se noyer les gens
- D'accord. Dis je simplement pour ne pas le froisser, il ne pensait pas à mal"

Je fermais donc les yeux et je me concentrais sur mon souvenir le plus encré en moi, celui qui, avant que toute cette histoire ne commence me poussait à devenir poétesse : la première fois que j'avais pu lire la seule chose que mes parents m'avaient laissé à l'orphelinat, un vieil exemplaire en allemand de "Die Lore-ley" de Heinrich Heine. La première fois que j'avais pû le décrypter correctement j'avais dix ans, c'était dûr mais j'avais adoré lire ce texte.
Duquel à présent je mesurais réelement la portée puisque comme ma mère, Lorelei est une nixe.

Je restais ainsi dans mes pensées un moment lorsqu'une pression sur ma main me fit sortir de ma rêverie :"
- Vesla j'ai trouvé. Tu manipule deux choses très fluides : l'eau et les mots. Il faudra que tu fasses attention ces deux forces réagissent en fonction de tes émotions donc même si tu te maîtrise bien il faudra que tu travailles sur ton self-control en même temps que tes pouvoirs. Expliqua Freyr avec son exactitude que je trouvais récurrente
- Bien. Répondis je platement
- Essayons une chose. Repense à ton souvenir mais cette fois ci laisse le t'envahir. Je voir ce que ça donnera une base de travail.
- D'accord. "

Je fermais donc les yeux et retournais dans ma douce bulle temporelle où se mêlait la joie de découvrir pour la première fois une une de mes parents biologiques et la tristesse de ne pas comprendre ce que cela signifie. Je me focalisais sur ces sentiments et les laissaient me submerger.
Alors des vers s'opposèrent à moi " De retour chez soi
Tout est bleu sauf mon coeur gris
Car tu es partie"

J'ouvris les yeux et découvris alors des petits cristaux de glace en forme de coeur à mes pieds.
J'avais réussi j'avais utilisé mes dons consciemment.


Derrière un regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant