un passé comme avenir

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Ils m'ont amené dans une chambre. Où il y avait les draps au sol. Ma vue se brouillait par mes larmes et mon coeur semblait me quitter. J'entends la porte se verrouiller.

Je me retournais pour voir que je n'étais pas seule. Monsieur VonDerson avançait lentement, mais son regard était noir.

Lui : tu ne respecte personne ! N'est ce pas !

Il parlait d'un ton menaçant

Moi : je ne sais même pas ce que j'ai fait...

Je tremble en pleurant.
Dieu ne pouvait pas faire souffrir autant une personne. Il était censé nous aimer et écouter nos prières. Et là il m'avait oublié.

Lui : (rire amer)... Si je ne t'estimait pas je t'aurais montré les bonnes manières! Toujours sur sur le même ton

Moi : (pas en arrière) me faire quoi ? Me violer ?
Lui : Ce ne sera pas un viole. Tu m'appartiens
Moi : ( je monte sur le lit) je n'appartiens à personne et sûrement pas à toi !

Il avait changé de regard et continue d'avancer jusqu'à moi.

Moi : S'il te plaît !

J'avais ma main qui couvrait ma bouche. Je regards un peu partout espérant trouver un issue à ce qui m'arrive mais rien.
Il s'approche et me prend dans ses bras. J'essaie de me débattre mais au fond c'est ce que je voulais.

Lui : chute !

Il me caressait mes cheveux et ma tête reposée sur sa poitrine. Ainsi j'ai laissé ma douleur sortir et il le recevait sans me dire mots. Je ne sais plus la dernière fois ou j'avais droit à ce câlin. Je ne suis pas cette fille qu'il a acheter et je n'ai rien à faire ici auprès d'eux.

Lui : Te souviens tu d'une Sokhna à Paris 15arrondissement.
Moi : c'est le nom de ma mère !

Je ne comprenais rien

Moi : Ma mère n'a jamais été à Paris !

Il souriait alors que je me suis redressée pour le voir et je dois avouer qu'il a un sourire magnifique.

Lui : Demain je t'amène la voir ça te tente !

Je secouais la tête

Moi : ( larmes aux yeux) elle est morte ! Finis je par dire

Il prend mon visage entre ses mains dépose un baiser à mon frond puis essuye mes larmes

Lui : Dire que je dois te punir pour avoir transgresser les règles !
Moi : quelles règles?
Lui : tu as préparé le déjeuner de mon fils !
Moi : il doit être content parce que je l'ai fait avec amour.

Il me resserra dans ses bras on était à peine coucher sur le lit et je m'en rend compte que maintenant.

Lui : Il est mort d'une infection urinaire...
Moi : Désolée, je ne voulais pas...
Lui : on interdit à quiconque de le prépare car avant de mourir il voulait le manger mais il n'a pas pu

J'arrivais pas à comprendre la force dans sa voix.
Mes mains s'était emparées de lui. Je sais à quel point c'est dur de perdre un être cher car j'ai perdu ma famille entière.

Moi : je ne voulais pas... Je suis désolée

On était resté comme ça des heures. Le temps passait sans qu'on le sente.
Mais Flore est venu à la porte rappeler à VonDerson qu'il a des invités qui l'attende depuis un bon moment.

Lui : reste là et ne fait rien !

Il me le chuchote à l'oreille et je réponds avec la tête. Il se leva avec délicatesse puis sort de la pièce en se retournant vers moi. Je me suis mise à dormir et sans agitation. Depuis l'accident c'est le sommeil que je cherchais. Et maintenant je l'ai.

                    

Briser Le SortilègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant