Après le petit incident de la matinée je suis partie directement en cours.
Vers 12h, J'avais terminé de partager le sac et donc de finir le cours. J'avais hâte de me retrouver seul et d'ouvrir cette enveloppe. Mais il fallait attendre d'atteindre ma voiture. Je quittais l'Université quand j'aperçus un visage familier qui venait vers moi sourire aux lèvres
" ona mia"
"Seck Ndanane"Je le reconnus aussitôt. Il était le seul qui m'appelait de cette manière.
Plus jeune je croyais que s'était parce que je suis la meilleure amie de sa soeur mais le temps a finit par me montrer le contraire." toujours aussi belle"
Il me prît dans ses bras sans attendre de réponse.
" toujours aussi beau parleur" répliquai-je
"Non mais qu'elle m'a manquée"Seck me libéra de son étreinte alors que je remarquais qu'il avait perdu du poids et beaucoup.
Seck était comme le frère que la vie m'a toujours interdite. Mais depuis son départ pour le Brésil il y'a de cela maintenant 5 ans on ne s'est plus revus et s'était comme si il s'était éteint pour revenir en force.Il m'a proposé d'aller à la cafétéria du coin de la rue pour discuter avant de se dire au revoir.
Il me parla de lui. Il est maintenant marie et futur papa de jumelles. Il avait épouse une mexicaine du nom de Suzanna.
Il ne m'a pas cru quand je lui est dit que j'étais toujours célibataire. Il se disait juste :
" impossible qu'une femme aussi douce belle généreuse (allusion à mes rondeur) puisse être libre jusqu'à ses 26ans. "Je sais vingt six ans est trop jeune pour enseigner dans une université privée.
Le problème avec moi est que je n'ai jamais ressemblé aux autres.
À 16ans j'ai eu mon bac, à 17 je travaillais et payer mes études supérieures. Je n'ai commencé à enseigner qu'à 21 ans. La vie n'a pas été joyeuse avec moi mais on survie.Il continuait son chemin et moi j'entrais dans mon véhicule.
Après la mort de mes parents et soeurs dans un accident de voiture tragique où j'étais la seule survivante et pourtant j'étais la plus souffrante des quatre. Chaque jour me parait impossible à vivre et par contre je le fais. Des fois je me dit que je serai bien plus heureuse si j'étais morte avec eux, depuis cette tragédie j'ai l'impression de vivre dans un rêve parce qu'il m'arrive des choses inexplicable par la raison. Des choses qui ne respectent pas l'ordre de la logique. Des choses qui me font horriblement peur.
Aujourd'hui j'ai encore vue cet homme qui ressemble à un chaman avec son désgisement. Ce qui me fait peur c'est la phrase qu'il me répète ‹ta place n'est pas dans cette vie› et je suis là seule à le voir.
Peut être à cause de l'accident et que j'ai du mal à oublier d'autant plus que c'était un traumatisme.
J'ai suivi des séances de psy mais rien. Le docteur a même fini par croire que je faisait tout cela pour attirer l'attention qu'on ne me portait plus.
Mais bon, il faut que j'arrête de penser à cela. ‹Maintenant ouvre cet enveloppe › me suis je dis.
Je déchirait le papier et un bracelet y tomba.
J'avais le coeur en cascade car je reconnaissais le bijoux. J'avais l'impression que mes jambes ne me supportaient plus. Soudain une main venait s'agripper à moi puis plus rien juste plus rien.