Oneira
À mon réveil VonDerson dormait toujours, alors j'en ai profité pour me doucher et préparer le petit déjeuner. La cuisine était bien rangé. Je trouvais facilement les épices et autres. Je voulais le gâter en lui préparant un déjeuner de roi. Des Omelettes sur le plat avec sauce saucissons rouge et frites, l'odeur me donner déjà envie d'y goûter. Je fais frire le pain avant de dresser la table.
Est-ce que simplement il connaissent ce genre de plat? En tout cas j'avais déjà, je retournais dans la cuisine pour prendre la nourriture quand je tombe nez à nez sur lui m'observant. Il m'attire vers lui et je me laisse faire naturellement.
Lui: sais tu que tu es sexy dans ce chemisier! Il déposa sur mon cous un bisou tendre qui me fait frissonner.
Alors je décide de reculer m'éloignant de son étreinte. Cependant il n'abandonne pas et s'approche de moi. Avant qu'il n'ait capturé mes lèvres je lui proposait de prendre le petit déjeuner ce qui lui fit rire car il avait remarqué que j'étais mal à l'aise donc au lieu de prendre ma bouche il le dépose sur mon front puis s'installe sur une chaise.
La journée passait vite, VonDerson me proposait de m'amener quelques vêtements pour que je puisse rester ici car il avait peur pour moi si je rentre à la maison. Et je ne lui ai pas dit non mais j'étais effrayée aussi. Hier je me suis souvenu de tout ce qui s'était passé. Je sais que c'est Monica la source de notre malheur. Je sais aussi que se soit disant accident n'en était pas un mais, elle avait poussé ma grande mère par dessus le balcon; c'est-à-dire moi en ce moment ; ainsi le sortilège venait aussi d'elle. Maintenant que je connais un de ces secrets si elle découvre que je me suis souvenu de tout elle risque de faire exactement ce qu'elle avait fait autrefois. Je ne comprends pas comment je pourrais changer ce que Monica a provoqué, en tout cas il me faut du temps pour me préparer et j'ai ma petite idée de qui pourrait bien m'aider à en finir. Peut-être que après tout ça je pourrais retrouver ma mère et ma sœur vivante dans mon ancienne vie. Peut-être, je garde espoir que oui.
Une semaine est déjà passée, VonDerson et moi avons été presque inséparables, il partait de temps à autre au Camp de la ville, je ne lui pose jamais de questions sur le travail qu'il y fait. Le souci est que j'ai peur de la réponse donc je ne fais rien. Par contre au lieu de me rapporter des vêtements il m'en a acheté des nouvelles. On est presque comme un couple normal sauf que la je suis sa maîtresse car il a une femme. C'est temps ci je cherche à trouver le bon moment pour lui dire le secret de Monica mais j'ai peur. Et si je ne lui disait rien, mieux vaut qu'il continue de croire que l'enfant qu'il pleure est bien son fils et pas celui d'un autre.
Quand tout sera fini il sera le premier à en souffrir, il n'a jamais eu de chance en amour hors quand je le vois, quand je vois ses yeux je sais que ses sentiments sont sincères et moi aussi je suis tombée pour lui. Mais je ne dois pas oublier mon objectif. Je l'aime et defois j'appréhende beaucoup ma propre décision finale.
Aujourd'hui, c'est le 4 septembre 1940 et il rentre tard donc j'ai appelé Leyti pour qu'elle vienne me voir j'ai dit au gardien que j'allais avoir de la visite.
Vers 17 heures, on frappe à la porte et devinez qui se trouvait devant la porte de la maison valise à côté.
Monica VonDerson
Franchement, cette femme elle m'agace au plus haut point. Je ne l'a laissé pas passer, il en était hors de question d'ailleurs sinon elle ruinerait tout mes plans.
Elle : tu attends à ce que je te demande d'entrée ! Lance-t-elle en colère mais j'étais toujours devant elle.
Si VonDerson découvre que je lui ai tenue tête il risque de se fâcher sérieusement, ou peut-être pas, je ne sais pas et en ce moment ce n'est pas de ça dont j'ai besoin.
Je me dégageais pour la laisser entrée et je remarque qu'il y avait un homme derrière elle. Je ne l'ai jamais vu mais c'était son amant j'en étais sûre.
Il me regardait d'une manière très vulgaire. Pour ne pas les affronter je monte directement dans ma chambre pour m'y fermer jusqu'à l'arrivée de Leyti.
Je les entendais marmoner devant la porte donc je m'assure qu'elle est bien verroullié.
Quand 19h sonna, j'ai compris que Leyti ne viendra pas, mais il y avait monsieur et madame qui se permettait de frapper à la porte pour que je leur face à manger et franchement après tout ce que j'ai vu sur elle je n'ai pas envie de sortir de la chambre même si je mourais de faim.
L'horloge de la pièce afficher 19h47mn quand j'entendis le bruit de la voiture de VonDerson. Je laisse échapper un soupir de soulagement.
Quelques minutes après j'entendais une dispute éclate au fond du couloir.
Lui: tu n'as vraiment honte de rien toi,
Elle: ...rire...
Lui: ça ne t'as pas suffi de tomber enceinte de lui tu l'amène dans la maison de mes parents...
Elle : tu ne t'es pas retenu d' amener ta catin ici pour quoi j'en ferai pas pareil...
Je perçois ce qui me semble être une gifle
Elle : comment ose tu !... Je ne suis...
Lui: où est elle ?
Elle : ....
J'ouvre la porte et le trouve en face à l'entrée et l'amant de Monica était plutôt en train de regarder la scène amusé sans dire mots. Quelle genre de personne fait ça ?de
Quand il m'a vu il prit la direction de la porte principale chemise déboutonné, je n'avais même pas vu que Flore accompagnait VonDerson.
Elle vient vers moi quand elle m'a aperçu et VonDerson était soulagé de me voir.
Lui: prend tes valises et retourne à la maison. Je ne veux plus te voir ici.
Dit-il à l'encontre de Monica, sa femme ou du moins ce qui en reste.
Flore: une Leyti m'a donné lettre pour toi.
En me tendant l'enveloppe que je mis sur ma pochette côté droit du jupe que je portais
Moi : merci ! Dis-je tout sourire
J'attendais être seule pour pouvoir la lire : chose presque difficile VonDerson ne me quittait pas d'une semelle.
La soirée se passa sans incident, il croyait que Monica m'avait fait quelques choses, il s' inquiétait et m'a posé des questions durant tout le dîner.
Au fond de moi, je sais qu'il savait quelques choses. Mais je ne sais pas quoi exactement et si il a amené Flore avec lui c'est qu'il y avait un problème.
Je me suis levée vers minuit après qu'il s'était endormi dans mes bras pour pouvoir lire la lettre.
«
Deux jours tu as pour rompre le sort tu devras, rencontrer le Mara avant Monica. Il ne sera là que dans deux journées et ne partira qu'à la venue du crépuscule.
»
Il y avait l'adresse en bas de la lettre. Fred avait le sommeil agité donc je le rejoignit prenant soin de bien caché la lettre de Leyti.
Oui maintenant je connais le nom complet de la cause de mes troubles : Frederic VonDerson.
À peine au lit qu'il m'embrasser avec fougue, je me laissais guider car il est bien la seule chose positive qui m'est arrivé jusqu'ici.
