PEUR DE MOURIR

16 3 0
                                    

Oneira

Et si je prenais sa place ! Celle de grande mère.

Cette idée trône mon esprit depuis hier, mais je me devais de tenir promesses.
Bien que mes sentiments envers VonDerson ont changé, c'est très dur pour moi de devoir le quitter : si tout se passe bien. Pour la première fois les mots me manquaient mon état actuel. À ce moment là, tout ce que je voulais, été que la journée finisse. Qu'elle se termine pour que enfin je puisse souffler, respirer l'air sans me dire que peut-être c'est la dernière. Ainsi, elle ferait partie de mon passé. Drôle est de constater que j'ai remonté le temps vers le passé pour réparé l'erreur qui me permettra de trouver ma famille entière. Du moins je l'espère. De ce fait, ma sœur pourrait faire son arrosage, qu'elle entre enfin dans le monde estudiantine qu'elle a toujours rêvé.

Le bruit du moteur qui s'arrête me tire de ma rêverie, si je puis dire.
VonDerson m'aida à descendre avant de donner des instructions au chauffeur pendant ce temps je loge l'allée vers la porte. Il me rattrapait sans que je m'en doute. Il était stressé, cela se voyait que trop bien. Mais il faisait genre que non. La journée ne faisait que commencer, donc une fois dedans je suis montée dans notre chambre lui préparant un bain pour qu'il se change car j'avais besoin de ce qu'il portait depuis hier. Pour me faire plaisir, il accepta si et seulement si je viens avec lui. Ce n'est pas de refus pour mon cas. Si on me demandait je dirais oui pour la vie. Celle qui me reste à vivre. Leyti devra passer récupérer les tenues avant l'arrivée de Monica qui va m'amener à la maison de la ville.

L'après midi s'est bien passé, sans incendie. On a profité du fait qu'on était seul. Cependant, des hommes en uniformes sont venus le prendre vers 17h pour une urgence. Dès que je fus absolument seule, je savais que Monica allait bientôt faire son apparition mais je ne savais pas comment donc j'avais constamment une boule au ventre. C'est fou ce qui m'arrive je sais exactement ce qui va se passer et pourtant je ne peux rien faire pour changer si ce n'est suivre le cours des choses. Pour la première depuis la disparition de ma mère ainsi que ma sœur, j'avais peur de mourir, peur que se soit un échec. Je me suis mise à faire des prières dont je n'ai jamais pensé en être capable, à faire des sourates dont je ne me souviens plus où je l'avais appris.

Une trentaine de minutes après, Leyti est arrivée elle n'a même pas fait deux minutes. Puis elle est repartie.
Je ne sais par quel miracle cette sorcière a pu pénétrer dans la maison mais j'ai reçu un coup sur la tête la douleur était tél que je me suis évanouie en entendant son rire tordu.
Monica ne me laissera sans doute jamais.

VonDerson

On m'avait fait appeler pour répondre au bras droit du gouverneur. Je ne sais pas pour quelle raison mais cela ne présage rien de bon.
J'étais dans son bureau depuis plus d'une heure avant qu'il ne décide de se montrer.

_ bonjour mon cher VonDerson ! Me dit il, rectification me crit-il presque.
_ Bon jour votre honneur ! Ai-je eu le temps de placer.
_ J'ai beaucoup entendu parler de vous et de votre travail irréprochable par vos collègues. Et je dois dire que je suis sans voix. Dit-il en s'installant sur la chaise en face. Vous savez que Paris n'est plus très sûre pour nous.
_ j'en suis conscient.
_ il faut préparer votre équipe à quitter la ville au plus vite. Je ne veux pas me permettre de perdre mes plus grands atouts.
_ très bien votre honneur, je m'y mets tout de suite.
_ Ravie de vous avoir revu.. hum... Depuis deux ans, n'est ce pas ?
_ Oui très exactement.

Je suis sortie de son bureau en relâchant une grosse expiration. Je savais très bien la situation du pays mais je ne pouvais pas me décider à partir surtout que sachant en ce moment là j'étais à la recherche d'Oneira. Maintenant que je l'ai retrouvé je ne retrouve pas Flore. Avant de rentrer à la maison de campagne je décide d'aller voir mes collègues en premier au lieu d'attendre demain pour les avisée. Les anglais et les français prennent du terrain et je ne peux pas les exposés.


Briser Le SortilègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant