Retour À La Normale

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VonDerson

J'avais terminé ma tournée et m'apprêtais à rentrer avant que Oneira ne se fasse du soucis pour rien. Il était déjà tard, encore est il que mon angoisse ne disparaissait pas.
J'avais constamment peur sans savoir pourquoi.
Une fois à la maison, j'ai remarqué que la porte principale était ouverte et je retrouve le bracelet d'Oneira sur le bas de l'entrée ainsi que Jorge le gardien gisant par terre inconscient. J'accours vers Lui pour le réveiller mais il avait repris connaissance. Dans ma tête plein de questions se bousculent et j'essaie de ne pas y donner vent.

Moi : où est ma femme ? Dis-je un peu sur les nerfs.
Lui: ... Quoi....
Moi: où est Oneira !?
Lui: c'est votre femme monsieur... Celle de la grande maison.... Elle est venu avec un homme ici pour la prendre...
Moi : depuis quand ?!
Lui : je ne sais pas trop depuis que vous avez quitté.... Je veux dire une heure après.

J'ai failli avoir une crise cardiaque en entendant ses révélations. Sans peine je comprenais pourquoi j'avais cette angoisse à travers la gorge depuis ce matin. Je n'aurai jamais du la laisser seule.
Mes pas me guidaient directement vers la voiture. Je prenais direction la maison de la ville en espérant les trouver là bas.

Moi : tiens bon Oni, j'arrive ! Dis-je plus pour moi.

Je ne sais pas ce que je deviendrais sans elle dans ma vie.

Oneira

Je me suis réveillée les yeux mis clos, et la maison était en feu. Je cherchais désespérément Flore du retard j'avais du mal à bouger, j'avais des courbatures et ma plaie fut ouverte, j'étais immatriculé de mon propre sang.  Malgré le KO je sentais quelqu'un me tirée la jambe j'avais pas de force pour riposter je me suis redressais un peu pour voir et je retrouve encore Monica, sérieusement elle ne veut pas mourir ou quoi même !
Elle me tire de toutes ses forces et moi, essayant de m'accrocher à tout ce qui se trouve à ma portée. Je dégage ma jambe en lui donnant des coups de pieds avec l'autre. Eu je à peine un instant pour atteindre la porte de derrière.
Soudain un coup retentit de l'autre côté, j'osais espérer que cette fois ci cela ne soit pas sur moi. Mais comme depuis ce matin, le vide noir prit place et je perdais encore connaissance. Or ce n'était pas comme les précédents, j'arrivais plus à respirer, je m'étouffais avec mes propres souvenirs et la voix de VonDerson qui semble être un murmure. Celui d'un rêve inachevé.

VonDerson

J'ai failli perdre pied quand j'ai vu Monica tenir un revolver à la main malgré ses blessures qui aurait pu tuer toute personne de chair et d'os. Je ne sais plus par quel rapidité j'ai tiré sur elle ensuite me retrouver à tenir Oni qui a quelque tierce près aurait pu se cogner la tête. Je la suppliait de ne pas me quitter car j'avais besoin d'elle. Au moment même où elle fermait les yeux, j'entendais le bruit des secouristes. Je me suis levé courant vers eux avant même qu'ils ne stationnent pour qu'ils me la raménent. De toute ma vie, je n'ai jamais eu autant envie de mourir pour la suivre. Elle m'avait promis de m'aimer et de ne jamais me laisser seul. Elle l'avait promis.

Moi: tu me l'avais promis Oni.... Je t'en prie....

Je ne sais par quel miracle ils l'avaient prise avec eux et moi je restais assise au sol, les mains ouvertes comme si je la tenais encore. Je crois que la seule chose qui a attiré mon attention, après un long moment à regarder dans le vide, est la voix du secouristes me disant :

Lui: elle est avec nous il lui faut du sang de toute urgence.

*********

Oneira

Mes yeux étaient clos quand je me suis réveillée, ils étaient encore lourds donc j'ai opté pour ne pas les ouvrir d'autant plus que j'aimais ce que j'entendais de cette voix familière.

Lui: merci de te battre pour nous. Merci de me donner une nouvelle chance pour tout réparer et recommencer à zéro... Defois je me demande ce que j'ai fait de bon dans ma vie pour te mériter... Y'a t'il plus chanceux que moi ! J'en doute fort...
Moi : oui, toujours les yeux fermés, moi je suis plus chanceuse que toi. En plus, il fallait que je tienne ma promesse... J'ouvre les yeux sur lui tous poussièreux. Décidément, tu n'es rien sans moi.
Lui : je te l'accorde.
Moi : depuis quand est-ce que tu es si salle. On aurait dit un vieux meuble.

Il me caresse la main droite qu'il tenait

Lui : décidément même malade tu ne t'arrêtes pas...
Moi : je devrais peut être ! Dis-je faussement fâchée
Lui : non, je te préfére comme ça d'autant plus que notre enfant devra prendre tout de toi.
Moi : est-ce que tu sais que moi aussi j'ai des effets secondaires. Répondis-je avec un clin d'œil pour l'amuser
Lui : peu importe, je les veux toutes.
Moi : répond moi franchement, depuis combien de temps suis-je là ?
Lui : un mois et demi à vrai dire. Et on peut voir ton ventre qui commence à prendre forme. Je dois appeler le médecin.

Il est sorti me laissant sans voix, je regardais mon ventre puis la porte de la chambre où j'étais. J'arrivais à peine à croire en cette conclusion. Ensuite, c'est un vent frais qui assaillie tout mon corps.

Moi : chaman...
Lui : comment on se retrouve.
Moi : j'ai échoué chaman, j'ai pas pu amener les habits avec moi. Je suis tellement désolée.
Lui : pourquoi êtes vous désolée ?

J'essayais de me relever mais la douleur me gardais coucher.

Moi : je n'ai pas pu compléter le rituel pour sauver les membres de ma famille.
Lui : tu as fait l'essentiel, celui de ne pas mourir et de ne pas tirer sur Monica. Ta grande mère avait fait cette erreur qui lui a coûté la vie, laissant derrière elle une fille. Le bracelet et à ton poignet à toi de voir ce que tu vas faire.
Moi : je veux rester avec lui... J'espère...

Avant même que je termine il m'avait souris et disparu. Au même moment, VonDerson arrive avec le médecin. En uniforme de l'armée différentes de ce que j'avais l'habitude de voir.
Je regardais mon compagnon sans trop comprendre ce qui se passe. Il m'a occulté avant de dire des mots en anglais, je crois, ce qui est sûr ce n'est pas de l'allemand. Après il est sorti nous laissant seul.

Moi : où sommes nous ?
Lui : à l'hôpital mon cœur...
Moi : je veux dire... Hum... Dans quel pays sommes nous ?
Lui : chez ma mère, ... En Angleterre.
Moi : mais ton travail, ta ...
Lui : ici je suis juste Frédéric VonDerson, un homme éperdument amoureux qui cherche à reconstruire sa vie... J'espère que cela te convient...

Je ne l'ai pas laissé terminé sa phrase que je suis allée ceuillir sa bouche pour un baiser doux et passionnel.

Briser Le SortilègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant