L'histoire de ma vie

Chapitre 32

« La beauté est une demi faveur du ciel, l'intelligence est un don. »

Le brevet

Je stressais, je savais qu'il fallait absolument que j'ai ce diplôme. Je prépare ma carte d'identité, et mes feuilles.

Aujourd'hui c'est l'orale et je passe avec Sébastien, on faisait la représentation de notre voyage. On devais tenir 10 minutes a deux, ce qui était compliqué.

Je suis super timide et réservée, j'ai toujours détesté les oraux. C'était hyper angoissant. Je relisais sans cesse ma feuille que je connaissais par coeur.

J'étais prête, j'avais mis une chemise et un jeans tout simple. J'avais cette boule au ventre constamment. Je montais à pied, j'essayais de penser à autre chose que l'oral. Mais impossible je le répétais en boucle dans ma tête, afin d'être certaine de le maîtriser.

J'arrive au collège, je vais chercher Sébastien qui faisais le pitre avec ses amis.

- Tu es pas stressé ?

Il marque un long blanc en rigolant avec ses potes pour enfin me regarder.

- Non pourquoi ?
- Moi si
- Tu stresse pour rien

Mais derrière le rire, je savais qu'il essayais de décompresser. Il était hyper stressé, j'espèrerais de tout coeur qu'il avait vraiment appris son texte. Du moins réviser quand on l'a pas fait ensemble.

L'heure de passage approche, je vais en perme, pointer ma présence. Ensuite on attend devant la salle de convocation. Je faisais les milles pas, j'entendais ce qui se passait a l'intérieur. Sébastien lui restais contre la porte.

Quand on entend les chaises, on comprend que c'est la fin et le début pour nous.
Le précédent candidat sort, on serre la main au professeur.

Je branche la clef usb.

- Allez y

Je commence mon discours, j'ai un peu de mal au début et ensuite ça vient tout seul. Je me sens a l'aise, je maîtrise le diaporama en même temps que mes explications. Je regarde les professeurs dans les yeux, je suis a fond dedans. Je suis dans les temps. C'est bientôt la fin,ouf.

Sébastien prend la parole, je croise les doigts. Mais ça va, il gère!

A la fin, les professeurs nous posent des questions, et la c'est le drame. C'est uniquement des questions pièges et franchement on en savait rien.

- Euhh..
- Mhh

Ça donner ça.

Il nous remercies et nous sortons.
Heureusement c'est terminé, je sens la fraîcheur du couloir. On descend.

On s'embrasse.
Moi : Tu rentre comment?
- En bus
- A quel heure?
- midi
- Ok moi j'y vais, on s'voit staprem?
- Oui bisous

Je le laisse avec ses copains et part.
J'annonçais a mes parents que je le sentais bien. Il était content pour moi.