Chapitre 8

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Par ce chaud soleil d'été, beaucoup de gens s'étaient rendus sur la plage. Il y en ont qui se brunissaient, et ceux qui pratiquaient des activités physiques telles que : le volley-ball et le football.

Les activités allaient bon train, un semblant air de fête y régnait.

Vêtue d'un court bermuda et d'un haut à couleur doré, Elena, serrant le panier de provisions contre elle, allongeait le pas, car elle étouffait sous la chaleur malgré son chapeau de paille.

Sous peu, la maison de la mère de Lyan apparut devant elle. C'était une maison simple, petite mais confortable.

La mère de Lyan, Francky, avait gagné une haute estime de la part de ses voisins, des amis ou des gens qu'elle côtoyait. C'était une femme corpulente, aux cheveux gris, au couleur caramel. Une douceur excédentaire émanait chez elle.
Son fils était sa parfaite réplique.

Lyan avait répondu à toutes les attentes d'Elena, c'est sûr qu'il ferait un tendre et un gentil époux, un père responsable mais la jeune femme avait une certaine réticence à accepter sa proposition de mariage, renouvelée déjà à maintes reprises.

- Salut Elena. Dit une voix qu'elle connaissait que trop bien.

-Maddy ! Quel bon vent t'amène? S'exclama joyeusement la jeune femme.

Son amie lui sourit et lui prit le panier des mains tout en lui donnant un léger coup de coude dans les côtes.

- Cela fait bien longtemps que j'ai pas eu les nouvelles de ma bestie ( = meilleure amie),  puisque le vieux m'a donné une demie journée de congé alors que la fête commence !!

Elena s'exclaffa joyeusement, oubliant ses problèmes. Elles avaient retrouvé leur complicité même si cela faisait exactement deux mois qu'elles ne s'étaient vues et parlées.

- Nous allons nous amuser car cette journée, tu la passes avec moi. C'est pas négociable.

- D'accord, d'accord Maddy. Mais attends, ne me dis pas que Matteo ne dirige plus l'entreprise?

- Si, c'est lui le vieux. Nous l'appelons tous ainsi. Ne me dis pas que c'est mesquin, tu n'as qu'à analyser son caractère merdique ou te souvenir de la façon dont il t'a remplacé pour nous donner raison. Ce mec est un robot Elena. J'ai jamais vu quelqu'un se rattacher à son travail, comme il le fait.

Elena ne pouvait contrecarrer les dires de son amie, repensant au fameux soir où l'on l'avait retiré de la chose qu'elle savait si bien faire de sa vie et qui lui rappelait le souvenir de son défunt père.

Seulement une nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant