Chapitre 7

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Le comportement de Matteo, à l'annonce de la nouvelle, et en lui montrant les preuves pour appuyer ses dires, la déconcerta.

Elle, qui croyait que celui-ci allait entrer dans une fureur noire et après s'être calmé, la remercier comme il se dut, fut tombée de haut.

Matteo afficha un calme olympien et tapait sur le clavier de son téléphone, tout en guettant la jeune femme du coin de l'œil.

- Vous savez, il y a un fauteuil. Fit-il remarquer, d'un ton sec.

Elena cessa enfin de faire les cents pas dans la pièce pour venir s'asseoir en face de lui.

-Vous allez faire quoi à la fin ? Demanda-t-elle, curieuse.

-Un expert dans le domaine sera là,demain, à la première heure pour régler ce problème. Dit-il, en déposant son téléphone, sur la table.

- Un expert, vous dites ! Je peux vous aider moi.

Matteo la dévisagea longuement, en fronçant les sourcils, avant d'éclater de rire, ce qui froissa la jeune femme au plus grand point.

- Vous estimez que j'en suis incapable ? Demanda-t-elle, indignée.

Matteo enfila sa veste, prit ses clefs et passa près d'elle , en l'ignorant complètement. Révulsée, elle le suivit. Il marchait rapidement et elle dut courir pour se mettre à sa hauteur.

- Écoutez-moi enfin.

Elle vit Matteo se stopper, un espoir naquit en elle.

Elle n'allait pas perdre son job, Dieu soit loué!

- Vous ferez mieux de rentrer chez vous.

Le sourire de la jeune femme s'estompa. Il venait d'anéantir cet espoir. Matteo allait renter dans sa voiture quand sous l'effet de l'impulsion, elle le retint par le tissu sa veste.

- Votre frère m'avait engagé pour faire mon boulot et me remplacer ainsi à votre aise, après avoir été une aide précieuse est tout à fait monstrueuse. Quel genre d'homme êtes-vous enfin monsieur Petranov ?

Elena vit un ombre passer dans le regard de Matteo, ses yeux d'acier étaient fixés sur elle. Ce qui ne présageait rien de bon.

Seulement une nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant