Chapitre 10

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Elena et Madeleine avaient passé toute la journée à aider Francky.

C'était une journée particulière, spéciale, car l'équipe de football dans laquelle se trouve Elenik allait jouer aujourd'hui, un match amical.

Elena ne manquait jamais l'occasion de faire sentir à son fils qu'il était important pour elle et qu'elle était absolument fière d'elle.

- Maman, dis à mamie que mes chocolats, je les veux toujours et qu'il fallait augmenter le nombre car l'équipe va gagner. Cria Elenik à l'autre bout de la pièce, en lassant ses crampons.

Elena le regarda faire comme un grand, les cheveux en bataille, quelques mèches tombant sur son front. Il était le parfait réplique de son père. C'est maintenant qu'Elena commençait à remarquer la ressemblance.

9 années se sont écoulées mais le souvenir de cette unique nuit était toujours là, refaisant surface aussi clair et net comme si c'était hier ou même aujourd'hui.

Elena était une jeune innocente, d'une beauté rare, presque sans égale. Son père était convié à Guanajuato pour une affaire urgente et elle avait voulu l'accompagner.

Le vieil homme, ne pouvant se séparer de sa fille, de la prunelle de ses yeux avait jugé bon de l'emmener avec lui.

Son père partait travailler chaque matin,  et rentrait souvent tard le soir et dès  fois l'y emmenait la plupart du temps. Très vite, en raison de son intelligence, elle s'était faite des amis et avait une foule d'admirateurs.

Leur séjour avait duré moins d'un mois car son père était tombé malade et qu'il lui fallait rentrer avec lui, coûte que coûte.

Elle pouvait oublier quelques passages du récit de son voyage mais, le déroulement de ce fameux samedi soir qui lui avait permis d'avoir Elenik, la joie de sa vie et sa raison de vivre, dans ce bal masqué qui se faisait dans "la luna de amor" , ne pouvait lui sortir de la tête, malgré plusieurs tentatives de se plonger dans l'oubli.

Seulement une nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant