J'entre dans le repaire, il n'y avait aucun bruit dans le bâtiment, c'était le silence complet. Même si dans quelques instants, ce doux silence sera remplacé par des cris de douleur et de souffrance. Ce connard m'a tout pris, j'avais une confiance aveugle en lui. Naïve. Voilà le mot qui me correspondait à la perfection avant. Bien sûr, à cette époque, je ne savais aucunement que c'était le garçon qui jouait avec moi au parc et qui m'achetait des bonbons. Il savait tout sur la mort de ma mère, il n'était que faux et hypocrite.
Et maintenant, je le vois comme le gars qui ma violait juste parce que nous étions dans de différentes mafias. Il n'avait aucune culpabilité de faire ça à une fille de treize ans. Jamais je n'ai oublié le regard et le sourire qu'il m'a lancé ce jour-là. Il m'a laissé allonger sur le sol. Heureusement plus tard, mon padre ma retrouver grâce au traceur que j'avais réussi à activer.
Tout ça, tout ce qu'il m'a fait subir. Je lui ferais subir dix fois pire. Je vais bientôt assouvir ma soif de vengeance. Je le hais plus que tout au monde mais grâce ou à cause de lui tout dépend de vos points de vue. J'ai réussi à me former une carapace, à cacher mes faiblesses, à ne pas donner ma confiance trop vite (même si je l'ai un peu fait avec Santos) mais je me suis surtout juré de ne plus jamais, au grand JAMAIS, retombe dans un tel état. Ne jamais refaire une dépression à cause d'une telle personne.
Il a enlevé en moi un couteau pour le réenfoncer encore plus fort dans une plaie qui n'était pas totalement cicatrisée. En deux ans, j'ai enchainé la mort de ma mère, mon viol, mon déménagement, ma dépression. Je n'avais que treize ans.
Heureusement, que j'avais Mia pour m'aider. Elle m'a toujours soutenu dans tout mes choix ou mes mauvaises périodes. Elle sait à quel point, il m'a fait souffrir et elle sait à quelle point, j'ai envie de me venger.
Face à face avec la porte, je n'arrive pas à l'ouvrir. Je n'arrive pas à croire que ce jour est enfin arrivée. Je met mon empreinte digitale contre la tablette et la porte se déverrouille. J'entre dans la pièce et vois le vide. Oui, le vide. Il n'est pas la, tout simplement pas là. Il est disparu. La pièce est complètement vide. Je ne comprends rien, je suis totalement perdu. Il y a juste la chaise avec quelques tâches de sang autour. Je m'approche doucement de la fameuse chaise toujours sous le choc de sa non présence dans la pièce. Qui à bien pû le délivrer, qui a pû réussir à franchir notre système de sécurité et surtout qui a pû me priver de ma vengeance. Je suis mitigée entre la haine, la tristesse, la surprise et la colère. En particulier, la colère.
Je continue mon parcours jusqu'à la chaise. Je remarque un post-it accrocher au dossier. Je saisis le papier entre mes doigts et le détaille du regard. Dessus, il n'y a strictement rien d'ecrit hormis deux lettres, E.D, j'essaye par tout les moyens de trouver à qui peut appartenir ces initiales. Je suis sûr d'avoir déjà entendu mia padre le prononcer. El, el... Je sais juste que ça commence par el. Je sais! Oh non... "El diablo", "le diable".
J'entendis un claquement de porte. Je relève brusquement la tête, sortant de ma bulle. Quelqu'un doit sûrement être entrer dans le repère. Je me redirige vers la sortie pour prévenir l'évasion d'Adrian grâce à Santos enfin je crois. Un bruit de pas stoppe mon chemin. Je me retourne en quatrième vitesse pour intercepter cet individu. Je tombe encore une fois sur le vide, je commence vraiment à saturé. Il n'y a personne donc soit mon cerveau me joue des tours, soit quelqu'un est vraiment dans cette pièce avec moi. J'aimerais tellement que ce soit la première option. Mais la respiration que je sens dernière mon épaule et la main qui vient de se poser sur mon verre viennent confirmer les soupçons. Ma respiration se couple automatiquement. Avant que je ne puisse faire le moindre mouvement, deux mains viennent me maintenir les bras. J'étouffe un cri avant d'entendre une phrase qui me glaçe le sang.
- Je t'avais dit qu'on se retrouveraient, mi bella. dit-il.
Un mouchoir se pose sur mon nez, je retenus m respiration et dis comme-ci je m'étais évanouie.
- Tu ne crois quand même pas l'avoir aussi facilement. dit-il avec un rire léger.
J'ai souvent l'impression d'oublier qu'il est le chef d'une mafia. Je suis obligée de respirer et je sens mes yeux se fermaient touts seuls. Jusqu'à avoir un trou noir complet pour me plonger dans les ténèbres.
***
Je me réveilla dans une pièce sombre attachée à une chaise. Il n'y avait personne dans cet endroit. Quand soudain la porte s'ouvrit sur un homme vu sa carrure. Je n'arrivais pas bien à voir son visage.
- Mi bella, comme on se retrouve, dit l'homme d'une voix rauque.
Il se rapprocha un peu plus de moi et je le reconnus, c'était lui.
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NDA
Bonjour tout le monde, je sais que sa fait très longtemps que je n'ai pas poster, je sais que le chapitre est surement bourrer de fautes et pour cela je m'en excuse très sincèrement.
Donc voilà désolé. Et aussi merci pour les 10kvues c'est vraiment énorme, je suis carrément choquer donc merci.
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Tomber amoureuse du diable
RomanceTout cela part d'une rencontre peu ordinaire avec des personnages peu ordinaire. Peut-on éprouver des sentiments dans un milieu qui ne donne pas de seconde chance. Surtout quand cette amour est pour Santos Sanchez, le chef de la mafia ennemie.... Es...