Chapitre 17: El Diablo

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PDV Santos

Maria est une fille intelligente, ou alors, c'est simplement moi qui suis trop bête. Elle s'est échappé tellement facilement, je l'ai laissé filé tel un débutant. Bien sûr, je m'étais défoulé sur ses deux amis, Christian et Alessandro. Je ne suis pas un Saint non plus et elle m'a prouvé que j'étais beaucoup trop gentil avec elle.

Pourtant, je l'a maitrisé bien depuis le début. J'avais réussi à la kidnapper, mais je l'avais laissé s'enfuir. Avant cela, j'étais toujours le meneur de nous deux. A notre première rencontre, la fête, tout. Chaque événement était minusicieusement calculé jusqu'à présent.

Si je continue à penser à elle, je vais m'énerver alors je decide de sortir de mon bureau pour aller à la salle de tir. Elle était au sous-sol de la villa avec la salle d'entrainement. Il ne devrait pas avoir beaucoup de monde aujourd'hui. Le dimanche, la plupart de mes hommes restent avec leur famille ou vont au cimetière pour mettre des fleurs à nos amis parti trop tôt.

Notre métier est beaucoup plus dur qu'on le pense. Quand tu y rentres, c'est par lien familiale ou par obligation. Et si tu rentres, la seule façon d'en ressortir c'est la mort. Quand tu rentres, tu sais que tu ne pourras pas passer une seul nuit tranquille et que la mort sera toujours une partie intégrale de ta vie. C'est comme-ci, il y avait une sorte de faucheuse qui plane tout le temps autour de toi.

Mes parents sont tout les deux morts à cause de cette faucheuse et je ne cesse d'essayer de les venger. Depuis mon plus jeune âge, je savais que j'allais reprendre le flambeau de mon père. J'ai toujours su que ma destinée était de tuer, de me battre et vivre dans l'illégalité. Je n'ai pas eu le droit de choisir un de ses métiers qui faisaient rêver tous les enfants.

Mais je n'ai pas à m'en plaindre, j'habite dans une énorme villa. J'ai une totale liberté et j'ai un compte en banc qui dépasse les millions. J'ai également une famille, une énorme famille. C'est l'une des choses qui me plaît le plus dans la mafia. Nous nous soutenons tous, nous sommes tous des alliés. Nous pourrions tous laisser notre vie pour un des nôtres. Notre sens de la loyauté est sans faille.

J'arrive dans la salle d'entrainement, il n'y a seulement que deux, trois personnes. Ils ont tous des écouteurs ou un casque dans leur oreille pendant qu'ils frappent dans des sac de boxe ou soulèvent des altères. Je ne suis pas un vrai fan de la boxe, mais j'en fais de temps en temps, histoire de me changer les idées.

Je passe la première salle et arrive à la deuxième, celle de tir, elle est complétement vide, tant mieux. C'est mon passe-temps favoris. Sincèrement, je peux m'entrainer à faire ça des journées entières. Je saisis plusieurs couteaux et les envoie un à un sur les cibles. Un en  plein milieu de la tête, un autre dans le cœur, deux dans les bras. Et je continue  à en prendre et à les envoyer partout où ça me chante.

Je prends une autre arme, un pistolet et je m'amuse à faire la même chose. J'active le mode qui permet aux cibles de bouger en même temps que je tire, ça rajoute une difficulté et c'est encore plus amusant. Du faite, que ça ressemble encore plus à la vie réelle. Jusqu'à aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours amusé à faire ça.

Ma grande sœur s'amusait à faire ça avec moi, elle était encore plus forte que moi, je crois. C'était une battante, quelqu'un de fort. Elle avait une grande destinée devant elle au sein de notre mafia avant qu'elle soit tuer en même temps que mes parents, durant une mission à risque, j'étais encore trop jeune pour participer. C'était sa première mission et elle n'a pas survécu. Aucun d'eux n'a survécu, d'ailleurs.

Il ne restait que moi, je n'avais que quinze ans cette époque. J'étais encore insouciant, je ne m'étais pas vraiment intéresser aux affaires de la mafia et je préférais traîner dehors avec mes amis. Mais à partir de ce triste jour, tout à changer. Tout le monde, compter sur moi pour faire quelque chose. J'étais perdu et triste d'avoir perdu ma famille du jours au lendemain. Alors, la mafia m'a aidé à reprendre les affaires de mon père. Et ils sont devenus ma nouvelle famille. Ils ne pourront, certes, jamais remplacer ma soeur et mes parents biologiques. Malgré tout grâce à eux, j'ai pu venger ma famille et tuer ce qu'ils leur avaient fait la même chose.

Je continue de tirer sur les cibles avec des couteaux ou des balles avec cette fois-ci toute la haine qui est ressorti en moi. Je m'arrête de lancer en entendant quelqu'un rentrer. C'est Augustin, un de mes hommes de mains. Il vient sûrement pour m'annoncer quelque chose.

- ¿Qué pasa?, je demande à Augustin.

J'espère qu'il ne se passe pas quelque chose de trop grave. Je croise les doigts pour ne pas qu'une de nos missions aient échouée ou pire, qu'un de nos hommes n'ait pas perdu la vie.

- Mr Sanchez, Mr Garcès est là, il souhaite vous voir, dit-il.

Je sors de la salle de tir pour rejoindre la porte d'entrée. Mr Garcès est accompagné de plusieurs gardes du corps. Il n'a toujours pas confiance en moi, et pourtant il va bientôt faire un acte où il sera obliger de m'accorder quelque chose de plus important encore.

- Vous avez accepter, finalement ?

Je dis ces mots en prenant un ton ironique. Sa réponse est logique, il ne saurait pas venu s'il n'avait pas accepter le marché que je lui avais proposé.

- Le plan commencera dès lundi. Vous avez interdiction de lui infliger une quelconque douleur physique. Sinon, je me chargerais personnellement de votre cas.

Je lâche un rire froid. Tu ne peux même pas t'imaginer ce qui t'attend mi bella. Ton père vient de signer un pacte avec le diable.


Tomber amoureuse du diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant