Une larme de sang

Chapitre 1: Sam

C'étais le début des cours. Monsieur Fernandez m'avais prévenu que j'allais perdre mes deux premières heures de cours. Au moins une bonne nouvelle dans cette journée pourrie. Il me montra le labo de sciences-chimie. Ensuite l'infirmerie et la cours principale du lycée. En prenant soin de me donner tout les détails:

- Et ici tu a la fontaine, je ne te conseille pas d'y boire ne serait-ce qu'une goûte, la plupart des garçons de l'établissement s'amusent a uriner sur les robinet.

- Information dégoutante mais bonne a prendre quand-même, merci.

Le sol était recouvert d'une moquette bleue et le mur était peint en blanc dans tout le couloir de l'aile A à l'aile B. Le chemin entre les deux ailes semblaient interminable, c'étais le plus grand lycée de la région. Ensuite monsieur Fernandez me fit la présentation de la salle de sport, avec un terrain de basket et de la piscine. Les sons étais étouffés, et j'entendis une voix hurler dans ma tête;

-CLARA!!? JE VAIS BIENTOT ARRIVER SURTOUT N'AI PAS PEUR CE N'EST QUE MOI, ON SE CONNAIS DEPUIS SI LONGTEMPS! TU POURRAIS JUSTE M'ECOUTER TU NE CROIS PAS ? JUSTE LE TEMPS DE ...

Elle étais forte, et familière, c'étais un des deux frères Chapeliers, une des innombrables personne logées dans ma tête, je ne le voyais seulement dans les miroirs, et son frère lui je ne le voyais que sur les écrans éteins. Sa voix ne s'arrêtait pas, elle criait de plus en plus fort, je me mis a genoux en me tenant la tête.

- Ça va Clara?, dit monsieur Fernandez en me posant la main sur l'épaule. Puis la voix s'arrêta et je repris mes esprits;

-Oui ça va ne vous inquiétez surtout pas se n'est qu'une migraine rien de plus.

Il eut enfin fini de faire le tour de l'école et m'arrêta devant une porte avec inscrit "2DS5";

-Voilà c'est ta classe, voici ton ticket du casier avec ton code, ne le donne a personne. Bonne journée Clara, mon bureau est au bout du couloir si tu veux me prévenir de quelque chose.

-Merci monsieur Fernandez.

Je toqua à la porte et la voix douce d'une femme me répondit. j'entra et vis les vingtaines de paires d'yeux tournées vers moi. Et la prof se tourna vers moi en se présentant;

-Je suis madame Beaumont, ta professeur de français, je t'apprendrai la littérature et l'orthographe. Assieds toi a côté de Juliette, dit-elle en me pointant une fille du doigt.

Elle avait un beau visage, et de long cheveux blonds, elle mâchait un chewing gum et me dévisagea. Elle n'avait pas l'air gentille du tout, de toute façon je ne voulais pas lui adresser la parole, mais je sentit une étrange attirance envers la forme de son corps et de son visage, une sensation que je n'avais pas ressenti avant, comme si j'aimais son corps, sa féminité. Je m'assis a ses côtés et sortit une feuille de cours.

L'heure de cours était longue, pénible, je ressentais un besoin urgent de sortir et là. Dans la lueur d'un espace lumineux près de la porte, je vis une main ensanglantée y sortir. En sursautant je fis tomber ma cassette et tout mes crayons s'éparpillèrent dans un bruit sourd et continu. Tout les visages se tournèrent vers moi une seconde fois et je baissa les yeux en rougissant avant de ramasser et de ranger ma trousse. Juliette bouffa d'un petit rire mesquin en levant les yeux au ciel.

La sonnette avait retentit il y avait environ 10 minutes, c'étais la pause de midi et je pris mon plateau pour le remplir de purée, haricots verts, et de pommes de terres. J'allais m'asseoir a une table vide au fond de la salle, et là, une fille s'approcha de moi. Elle avait les cheveux noirs, des joues plutôt pâles, elle me fit un sourire, et j'eu un frisson. Elle était tellement belle.

-Salut ! Moi c'est Sam, t'es nouvelle ?

-Oui, moi c'est Clara, dis-je timidement.

-Alors comme ça on est nouvelle, je le suis aussi ne t'inquiète pas. On peut rester ensemble si tu veux, personne ne me connais et je n'aime pas parler au gens, je suis comme invisible.

   Pour la première fois de ma vie j'ai trouver quelqu'un comme moi, mais il n'y avait pas que de l'attirance sympathique, j'avais une réelle attirance envers Sam, et pas qu'un peu. Je ressentais un frisson quand elle me parlais, j'étais comme absorbée par ses lèvres et avais une furieuse envie de les croquer, de les embraser de toute mes forces.

   Mes parents m'avais bassinés de questions une fois rentrée à la maison. Sam ne sortait pas de ma tête, et ça pendant le dîner, la douche, et même la longue nuit passée seul, a réfléchir, et pour une fois, aucuns de mes démons ne m'avais approcher, ils étaient tous tassés au fond de ma chambre, ce qui n'étais pas habituel. Mais je ne pourrai jamais sortir avec, c'était une fille, et je ne suis pas du genre a sortir avec quelqu'un. Mais bon, pourquoi ne pas essayer ?