Loco d'elle(s)✅

Motive-le

Coucou!

Je vous remercie de vous être proposés pour la correction de cette histoire. Bien entendu, je cherche toujours d'autres correctrices pour mes autres histoires. Si vous êtes intéressées, écrivez-moi!

En attendant, je remercie les personnes m'ayant aidé pour ce chapitre, car maintenant, j'ai une obligation en mois ce qui fait un bien fou.

Bisous!

Bonne lecture.

Carrie

Le lendemain, quand j'arrivai à l'accueil, mon pressentiment était devenu plus fort encore.

– Bonjour, parlez-vous anglais ?

– Oui, que puis-je faire pour vous ?

– Je suis venue rendre visite à Jaaziel Missoni. On a changé sa chambre, dis-je avant de me baisser pour ramasser la peluche de Nathan qu'il venait de faire tomber.

– Missoni ? Attendez un instant, je vais vérifier où il se trouve, me dit l'infirmière.

– D'accord, merci, dis-je avant de regarder Naël qui semblait vouloir défaire les adorables tresses que je lui avais faites.

– Ose et tu verras, dis-je à ma fille qui me regarda dans les yeux avant de tirer sur l'élastique retenant sa tresse de défaire.

Ah, cet enfant me testait aujourd'hui, mais j'avais prévu le coup, ma chérie, lui dis-je intérieurement en regardant les deux autres élastiques qui restaient.

Découragée et sous mon regard sérieux, elle abandonna rapidement et se mit à chantonner dans sa langue.

– Dadada baaba...

Bref, elle s'était calmée.

– Alors, je suis désolée, mais monsieur Missoni a quitté l'hôpital ce matin.

Je fronçai les sourcils. Son médecin était drogué pour le laisser partir ?

– Il a subi une grande attaque, comment peut-il être déjà rentré chez lui ?

– Êtes-vous un membre de sa famille ?

– Non, mais je suis sa petite, commençai-je.

L'infirmière fronça les sourcils, attendant la suite.

– Non, rien. Je suis une amie, pouvez-vous me dire ce qui se passe ?

Je connaissais déjà la réponse.

– Malheureusement, je n'en ai pas le droit. Désolée, mais je peux simplement vous dire qu'il est entre de bonnes mains.

Dégoutée qu'il ait osé me faire un tel coup, j'hochai la tête.

– D'accord, merci. Bonne fin de journée, saluai-je l'infirmière avant de prendre mes enfants et de quitter l'hôpital.

Jaaziel, que faisais-tu ?

À peine sortie de l'hôpital, je sortis mon cellulaire pour téléphoner à Ibrahim.

– Tu as remarqué qu'il n'était plus là, me salua-t-il après la deuxième sonnerie.

– J'ai remarqué, effectivement. Où est-il passé ? demandai-je en allant installer mes enfants à l'ombre.

– Mila...

– Donc tu ne peux pas me le dire. D'accord. Quand pourrai-je le revoir ?

– À vrai dire, écoute, je crois qu'il est mieux pour vous deux de garder vos distances.